Comment faite vous avec 14 knt et des rafales à 30 knt?
que mettez vous , comme toile?
pas facile de réguler en permanence surtout en équipage réduit,
d'un côté on peut manquer de puissance et de l'autre être surpuissant!
sur un bateau raide, ça passe... le soucis c'est que beaucoup de bateaux ne supporte pas 30 nds que ce soit en rafale ou pas!
Cela dépend du voilier, de l'équipage...
Tu sais très bien qu'il n'y a pas de réponse à ce genre de question, puisque ça dépend du bateau, de la répartition de sa voilure (gréement en tête ou fractionné), du type de voile d'avant (voiles sur mousquetons ou sur enrouleur)et de l'allure, voire même de l'état de la mer.
mon bateau a un tres grand génois et une grand voile plus petite (les années 80 quoi) du coup j'ai tendance à réduire assez fort devant, et à garder l'écoute de grand voile à la main pour choquer dans les rafales. C'est pas hyper confortable, mais ca permet de garder un peu de puissance dans les molles et pas se faire éclater dans les rafales...
SO 40 14 nds avec rafales à 30 , cela sera soit Spi / GV /génois à 100 % en course ou convoyage rapide. En double peinard : GV / génois à 100 % au portant
Sur A 40 : Spi / GV 1 ris /génois à 100 % en convoyage .
Avec 35 nds établis au près : Solent et deux ris
moi je suis impressionné avec ces génois 100 % avec des rafales à 30 knts et encore plus avec une GV à 1 ris, vous vous couchez pas dans la rafale en partant au lof?
Bonjour,
Je n'ai pas souvenir d'avoir rencontrer ce genre de conditions établies, ou alors une rafale de tps en tps, mais pas établie avec des rafales de plus du double du vent.
Ceci dit, quand il y a des rafales fortes par rapport au vent moyen, ben ... ça va pas te plaire, mais vraiment ça dépend.
Il n'y a pas de règles, même avec le même bateau (j'en ai qu'un) et le même équipage.
En principe comme je ne suis pas en régate, je règle pour le confort, donc pour supporter les rafales sans trop galérer.
Alors dans ces conditions, je suis sous toilé, disons GV haute et Solent ou même plutôt un ri dans la GV (voir deux si les rafales sont vraiment fortes et régulières) et Solent au près, selon mon état d'esprit. Avec des rafales à 30nds (même moins), je ne sort ni le spi ni le geenaker.
Au portant ça serait sans doute mieux avec le génoa (quittes à le rouler un peu) et la GV haute, ça supporte mieux les surventes mais ça dépend du trajet, si on doit se retrouver au près à un moment, je préfère le Solent surtout qu'il n'est pas sur étai largable, donc il faut que je prévois à l'avance j'ai pas trop envie d'aller à l'avant enlever le génoa et gréer le Solent en route (même si 'est faisable, mais j'ai passé l'âge de ces conneries) avec de fortes rafales. Pour prendre un ris, c'est pas pareil, il faut juste aller au pied de mat vite fait, ça se fait bien.
Si je me suis gouré au départ (ou que la météo c'est gouré) et que je suis sous génoa avec ces rafales trop fortes, c'est pas bien grave, je roule un peu, c'est moins bien mais ça va quand même au début je n'avais pas de Solent et ça marchait quand même.
Comme ça, le bateau supporte bien les rafales (il est raide avec quille plomb à 2m20) et il avance quand même pas trop mal, le Solent étant très efficace au près même légèrement sous toilé.
Bref, comme d'hab, pas facile de répondre à ce genre de question, il n'y a pas de règles précises et immuables en tous cas pas pour moi qui ne fait pas de grandes navs lointaines.
Il y a des mistral qui font ça de temps en temps,du simple au double.
Solent, 1 ou 2 ris GV si il a des effets de cap à passer ou de relief et je joue du chariot de gv dans les surventes
A la question initiale, je répondrais : «A quelle allure ?» et «Pour quel programme ?»
Parce que si c'est aux allures portantes, PEUT-ETRE (théorique hein) la solution serait de lofer lorsque TWS se rapproche de 14kts et d'abattre lorsque TWS indique des rafales à 30. Ainsi on aurait un AWS relativement + lissé (et une toile du temps adaptée à AWS et non à TWS). Ce que je viens d'écrire là est théorique et hypothétique. En pratique je sous-toile et tant pis (et je mets d'avantage de toile à l'avant si c'est du portant) : la sécurité d'abord. Partir au tas (d'autant + selon le bateau et l'équipage et le programme) ça n'est jamais une option confort.
En côtier je respecte toujours la règle suivante: au portant tu as les réglages que tu aurais au près.
Au large dans une traversée ou une longue étape avec un vent stable en direction on peut faire des exceptions.
Et globalement je toile par rapport aux rafales.
Au portant je réduis la GV en premier à 30 knt ,seule, j'affale.
en conclusion seule avec mon petit 9 m c'est petite voile d'avant et 1 ou 2 ris dans la GV.
Après cela peut être juste contre le courant voir impossible,
et faut voir la mer ...
Toile du temps Ca dépend des allures, mais le rail de Gv fait 2.20m en font de cokpit, pratique pour étaler une survente...
Si on fait une course avec un bateau sponsorisé c'est le sponsor qui paye la casse.
Sinon si on ne fait pas la course, et qu'on tient à son voilier, ses finances et sa santé, comme par définition en voilier on a tout le temps d'arriver, on anticipe les réductions on marche relativement sous toilé, en utilisant au mieux les voiles du temps (la trinquette est une voile passe partout remarquable) quand c'est nécessaire pour ne pas être brutalement couché ou déchirer les voiles ou au pire recevoir le mat sur la tête, et quand une allure ou une direction ne sont plus tenables on en change. Tenir compte aussi que l'homme est rapidement fatigable ce qui peut le conduire à faire des erreurs grossières sanctionnées par la mer.
Puissance ne veut rien dire. La mer a au final toujours raison.
En Med pour avoir naviguer fortuitement de très longues heures dans des conditions plus difficiles que celles évoquées, de concert avec d'autres voiliers inconnus, il était frappant de constater que tous adoptaient les mêmes réductions et allures dans les mèmes conditions du moment. Plutôt que du mimétisme, ceux restés sur le pont pensaient d'abord à eux, comme les autres, car tous à l'évidence tenaient à leur bateau et à la bonne santé des occupants (dont une bonne partie était curieusement planquée à fond de cale à subir !).
Y a aussi d’autres trucs à prendre en compte, c’est l’ambiance du moment, je m’explique :
Prendre des rafales à 30 nœuds en été, par mer plate, du soleil et une température douce, n’est pas la même chose que d’avoir les mêmes conditions de vent en hiver dans la baie d’Audierne sous la pluie, un ciel menaçant, 10° de température, et en sachant que les conditions doivent se dégrader.
Egalement, être un peu surtoilé et piper dans les rafales lors d’une navigation côtière de 10 milles en sachant qu’on va dormir au port le soir, n’est pas la même chose que d’avoir les mêmes conditions pour une navigation plus longue ou il faut durer et préserver le matériel et le bonhomme (ou la bonne femme).
Donc selon les circonstances et l’ambiance générale, l’attitude pourra être plus ou moins conservatrice avec des conséquences sur les manœuvres à effectuer.
Pour ma part. J essaye de naviguer toujours avec la toile qui me permettra de naviguer à n importe quelle allure et seul...
En gros j aime me dire que quoi qu il arrive je garderais le contrôle du bateau... ( en changeant d allure si besoin par exemple ... ).
Même à deux équipiers expérimentés.j aime bien assurer le coup pour pouvoir continuer à manœuvrer seul en cas de chute à l eau de l équipier ( ou corvée de vaisselle de celui ci 😉)
Dans ce cas précis. Plutôt la toile pour 30 nœuds... c est à dire sur mon bateau 1 ris ( ou 2 ) et génois au 3 ème point...
Après ça dépend aussi de la fréquence des rafales, de l eau à courir devant, de la fréquentation du plan d eau, de l état de la mer etc... et de l évolution de la météo... si ça doit forcir ou pas...
Sur youtube il y a des tutos de gabart sur RM très intéressants.
Avec de bons conseils pour effacer des surventes en économisant nos forces.
Par exemple border choquer le genois en installant une sorte de barber hauler moins physique que de border au winch, choquer le hâle bas de GV pour ouvrir les hauts etc etc....
Sous le vent des iles Antillaises , 30 nds en rafales qui ne durent pas ,c'est fréquent. En général , on navigue au près, voir tirer des bords. 1 ris GV foc 100% et vigilant. Si je ne contrôle pas trop,je remonte ds le vent pour faire fasseiller la GV.
Àprés, si c'est une ligne de grains qui dure, GV seule .
Au large de jour,souvent, je change de cap sans modifier la voilure.
Bah moi je pense que ce sont des supputations de marins à la buvette qui ne savent pas quoi foutre de leur temps parce que dans la réalité, ça dépend de tellement de critères que ce genre de décisions se prennent sur place... :-)
Franck Bethwaite explique dans son livre « high performance sailing » que pour aller vite dans un vent instable, il faut régler son bateau pour les rafales et non pas pour les molles. L’idée est qu’on perd beaucoup plus en régate en partant au tas ou en ne profitant pas des rafales qu’en étant sous puissant quand il y a moins de vent. Donc j’essaye de me régler pour le max de vent quand je sais que je n’aurais pas le temps de réagir.
14 nds , rafale à 30 nds, c'est plutôt un temps à grain donc on peut les voir arriver et anticiper sur la voilure adéquate mais c'est surtout en manche /atlantique ... en med, c'est plus piégeant par tram ou mistral ... c'est bien d'adopter une voilure intermédiaire ... par commodité, je mettrais plutôt un solent et jouerais plus avec la GV
je me mets en marche arriere babord,et un filet de gaz tribord en avant,je porte une ancre flottante en fonction du courant ,pour les voiles je mets un equipier a chaque drisse et je commande de mon poste de barre ou je braille sur tic et tac:
hisser,lacher,plus pour toi moins pour l’autre,les 2 en meme temps…hey starsky et hutch on ne mollit pas..mais non pas comme ca!!
au moment de la rafale ,je ferme les yeux , non pas paskeu j’ai peur,mais pour mieux ressentir les effets du vent sur mon visage buriné.
en foction de l’ondulation de mes cheveux ( oui,je les ai tous ) je reduit ou augmente le volume de mes ordres sur chapi chapo..
quand sailor et lula n’en peuvent plus de tirer sur la drisse,je leur dit de tout lacher,q’on finira bien quelque part…
ho ,putain je viens de faire un de ces cauchemars moi..agitee la sieste..agitee..
vous pouvez repeter la question?
@MBI
Pour savoir comment faire, surtout quand on est seul à bord, il faut se faire embarquer sur des bateaux qui régatent en hiver. Cela permet de voir que dans les conditions évoquées dans le fil (14n avec rafales à 30), presque tous les bateaux qui marchent adoptent des réglages de voile leur permettant de rester sous génois et GV haute.
Une GV bien bordée et réglée se dévente facilement et sans s'abîmer dans les rafales. Le génois, avec les chariots et éventuels rentreurs bien réglés, peut supporter des rafales de 30n. Choquer les rentreurs ponctuellement permet d'enlever rapidement de la puissance au génois sans toucher l'écoute. En quelques secondes, on peut revenir au réglage pour 14n.
Je préfère bien régler les voiles plutôt que d'enrouler partiellement le génois et/ou prendre un ris dans les conditions évoquées. S'il y a plus de 20n établis, je remplace le génois à 105% par un inter beaucoup plus solide et à peine plus petit, mais arisable facilement. Je prends aussi un ris si je suis seul.
14 nds de vent et rafales à 30 j’ai eu ça cet été au près.
Si on s’est laissé surprendre je prends un ris et je garde le génois déroulé bordé au max.
Ça passe si ce sont vraiment des rafales, si elles deviennent majoritaires il faut sortir la trinquette et là il vaut mieux l’avoir anticipé avant de partir.
L’idéal sur mon bateau ça serait un ris et Solent mais malgré mon pseudo je le sors rarement car affaler le génois pour mettre le Solent à la place sur l’enrouleur c’est difficile à vendre à l’équipage..
Faut arrêter d'enrouler du génois et ne pas trop border les voiles pour éviter que la barre soit dure et trop gîter. Au bon plein ou au près ce sera plus façile à gérer qu'au travers et avec un barreur et l'autre à l'écoute et dans les rafales on choque que si nécessaire quand le barreur ne peut plus faire fasseyer la GV pour rétablir le bateau. Avec un ou deux ris et génois à 100% le reste est dans les réglages de point de tire du génois, du chariot de grand-voile et du halebas. Après ça dépend où on veut aller mais c'est l'expérience que j'ai eu avec 2m50 de creux et c'était génial avec des épisodes de rafales à 27 noeuds maxi pour 18 noeuds constant sur un quillard 30 pieds. En équipage réduit ça veut dire à deux donc ça le fait chacun à son poste. Je peux me tromper mais c'est comme ça que l'on a fait en abattant jamais trop
Ou alors, t'as un vieux bateau lourd à quille longue et sous le vent des iles hautes, quand les risées passent de 15 à 28 noeuds, t'es tout dessus et tu prends 5° de gite en plus, tu accélères de 6 à 9 kn et tu t'amuses à voir tous les bateaux modernes partir au tas que ce soit les Wauquiez pilot salon, les SO 45 ou autres😀
Voilier 9m50 gréé en cotre.
Base GV 1ris et trinquette.
Je régule en enroulant déroulant le genois sur les bords portants. Il ne s'abime pas car masqué par la trinquette.
Au près je laisse le genois enroulé pour ne pas l'abimer.
J'ai un petit Hanse 312, et c'est en permanence la M dès que le vent monte
La GV est très grande, les lattes forcées supérieures touchent le pataras
Pataras réglable
Rail de GV
Le foc est autovireur
Donc, au près, vu la GV, je dois très (trop) rapidement prendre 1 voir 2 ris
Ris 1 + foc : 15/17
Ris 1 + 1/2 foc ou ris 2 + foc : 17/20
Ris 2 + 1/2 foc : 20 claques à 22/23 max
Ris 2 pas de foc : 23/25 claque 30
Ris 3 , pas encore mis
Avec le temps, je me dis que mon petit jouet n'est pas fait pour le vent
De manière simple, s'il y a des surventes et rafales à 30 kt, ce sera 2 ris GV. Pour le génois sur enrouleur au moins 2 tours. Donc je vais clairement me placer en sous puissance et aller moins vite, car je ne navigue pas en équipage aguerri, et je n'ai pas l'expérience qui ferait de moi un "vrais" skipper offshore, juste le niveau du skipper côtier.
Le système RYA n'est globalement pas déconnant, car ils ont formé des générations de skippers depuis bien longtemps. Comme vous savez, il n'y a pas d'équivalent Français pour la plaisance de loisir bien que les compétences existent de manière éparpillée.C'est entre les associations et écoles de voiles, divers centres et structures, mais sans "ossature", du coup ce n'est pas évident pour les plaisanciers "de vacances" d'avoir une vision claire de l'étendue de leurs compétences.
Dernier point, il existe une validation fiable et sérieuse pour les skippers de course au large qui est basée sur l'accomplissement de parcours longs sur le support homologué. Ce principe n'est pas conçu pour valider les compétences des plaisanciers, on comprend toutefois que c'est bien l'expérience quantifiée au compteur de miles nautiques et dans des conditions réelles qui importe, pas ce que l'on a vécu en charter avec un skipper Mooring durant l'été 2012 en Grèce. ·le 19 fév. 2022 21:16
Soyez plus technique sur votre voilier. Un peche-promenade ou à peu près pareil de 6 m n'est pas comparable à un class 8.
Sinon , on ne comprends pas bien vos explications.