Comment améliorer le circuit électrique de mon Corsair F27 ?

Bonjour à toutes et à tous.

Je viens juste d'acquérir un voilier (Corsair F27) avec :
- une batterie installée qui sert à tout : démarrage du moteur (un HB Yamaha 15 AE), lumière (quelques tubes néon), instruments (GPS, loch speedo sondeur), pilote, radar.
- une deuxième batterie 'volante' de secours.

Pour recharger, l'alternateur du moteur (12V 10A) et un panneau solaire 'amovible' (c'est à dire à brancher directement sur la batterie principale à la demande).

Évidemment, même en faisant attention, à deux reprises : pas possible de démarrer le moteur ! Je m'en suis sorti en mettant temporairement les 2 batteries en parallèle.

Bref, j'aimerais avoir un système un peu plus 'robuste'.

Après avoir lu, avec beaucoup d'intérêt, les différents sujets de HEO se rapprochant de mes préoccupations, j'ai essayé de synthétiser
et je voudrais vous soumettre mes cogitations - avant de lancer les bons de commande ;-)

  • Une batterie Moteur de 70 Ah avec Alternateur et Démarreur directement branchés dessus.
  • Une batterie Servitude de 70 Ah avec tous les consommateurs et un chargeur de quai branchés dessus.
  • Les deux batteries 'séparées' par un Cyrix 80 (ou un dispositif équivalent).

Mes interrogations portent surtout sur :
Est ce que cela 'passe' avec un alternateur qui débite 10A ?
Est ce que le Cyrix 80 convient ?
Quel chargeur de quai (puissance) conviendrait ?

Merci d'avance pour vos critiques et idées.

L'équipage
01 sept. 2008
01 sept. 2008

Sauf
si t'a les moyens, relativise un peu.
pratiquement tout ce que tu as pu lire par là concerne des bateaux dotés d'un in-board avec propotionnellement "gros démareur" et "gros alternateurs"...

Pour un 8 mètres avec moteur hors-bord, à mon humble avis , reste dans la simplicité tu gagnera en fiabilité....

Et puis même un 15 cv ça démarre au lanceur à main.
Bon d'accord suivant la conception du tableau arrière des fois la position pour y arriver est un peu accrobatique...

Fait simple, enfin à mon avis ...

attend d'autres contributions....je ne détiens pas l'a vérité...

01 sept. 2008

Bon,
c'est vrai que sur ton tri la disposition moteur est un peu spéciale, en latéral...

01 sept. 2008

Ça m'a l'air pas mal
comme projet ! Perso je ferais une petite modification : Une batterie au moins moitié plus petite pour le moteur et par contre plus importante pour la servitude.

Chargeur : puissance de 20% de la capacité de la batterie servitude (15 A pour 70 Ah, 20 A pour 100 Ah etc.) en partant du principe que la batterie moteur étant séparée est toujours chargée.

Les dix ampères du moteur, ce n'est certes pas beaucoup mais mieux que rien... il n'y a pas le choix, il faut faire avec.

Le Cyrix 80 A n'est plus fabriqué et remplacé par un 100 A plus "intelligent" pour le même prix. Bon choix.

_/)

01 sept. 2008

@ tous : merci !
Donc, si je récapitule : 45 à 50 Ah pour le moteur, ~100 Ah pour la batterie servitude, 20 A pour le chargeur.

Pour le Cyrix, y a-t-il mieux ?

D'autres idées ?

@ pHILLIPPE :
Le précédent propriétaire a remplacé le moteur dans le puit prévu pour sur ces bateaux par une chaise sur le tableau arrière pour coupler le moteur à la barre (compliqué mais utile pour 'tourner sur place'). Donc le moteur est effectivement peu accessible. De plus, sur ce moteur, pas de lanceur à main ! Juste une procédure de secours qui nécessite de démonter plusieurs trucs avant de pouvoir essayer de lancer avec un bout de ficelle :-(

01 sept. 2008

Encore plus ...
Bien que n'ayant pas une expérience personnelle de ce moteur, je pense que tu peux probablement descendre sans difficulté à 30-35Ah moteur et monter à 130 Ah servitude et donc même monter à 25A pour le chargeur de quai. Le Cyrix est très bien.

En fait il n'y a pas de risque à aller dans ce sens, car la batterie moteur ne sera jamais sollicitée à part démarrer le moteur. On fait toutefois l'hypothèse que le moteur est en bon état et démarre bien.

Si tu fais des mouillages prolongés avec ton bateau, le panneau solaire peut devenir insuffisant selon la météo. Dans ce cas, une solution peu coûteuse sera un mini-groupe 4 temps inverter 230V de 1000W à 2 ou 300€ (Kipor), qui alimentera le chargeur de quai. Mais pour que ce soit supportable, le chargeur de quai doit être aussi puissant que possible, pour diminuer le temps de fonctionnement du groupe. Cela donne alors une véritable autonomie et sécurité au mouillage de longue durée.

01 sept. 2008

bin non !!! président S B
dans ton fourbis derrière la commande de gaz, il y a la place pour mettre la batterie supplémentaire,

voir même ailleurs, derrière ton "tableau" électrique,

il y a plein de place, prend les dimensions et regarde sur les batteries tu verras que tu as plein de possibilités, mais c'est [b]LOURD[/b]

le président semaine A

;-)

01 sept. 2008

et bien
met cette batt supplémentaire dans la cabine avant, tu rééquilibreras ton bateau, elle en sert qu'en servitude pas pour le démarrage du moteur donc la section des câbles reste raisonnable, amha

ou alors tu débarque l'annexe :oups: :mdr:

ps: tu vois qu'il y a beaucoup de place autour de ton moteur, il y a 15 ch sur le sien alors que toi est un 10 ch, donc un 10chT doit passer sans problème ;-)

01 sept. 2008

zut
j'ai zappé ce passage (mais il faut dire qu'il le précise loin dans le fil ;-) ) , mais je maintiens qu'un 10ch 4T passe dans le puits...

01 sept. 2008

la place ?
S'il n'y a pas encore de bac à batterie, l'avantage de la batterie servitude c'est qu'on peut la prendre dans divers formats géométrique qui existent pour ce genre de batterie à décharge lente et plaque épaisses, notamment très haute et peu de surface au plancher.

Par exemple la "12HM120", 12V, 46 kg, 120Ah, L=331, l=167 H=390

02 sept. 2008

ici
Tu trouveras ça par exemple ici

b.e.o.free.fr[...]ne2.htm

et ici

www.enag.fr[...]R-A.pdf

Et sûrement ailleurs aussi ,le format "HM" étant apparemment industriel. J'ai acheté trois "4HM520"

01 sept. 2008

Détails Cyrix
Avec un alternateur si peu puissant le Cyrix 12/80 ne va pas cesser de connecter/déconnecter si la batterie servitude est très déchargée... Ce modèle n'est d'ailleurs plus fabriqué.

Il vaut mieux prendre le Cyrix 12/24/100i qui a des temporisations qui évitent ce problème.

Ou bien sûr un équivalent ailleurs, mais temporisé aussi.

_/)

01 sept. 2008

Plus simple
je ne sais pas combien coute le cyrix, mais il ne me parait pas du tout indispensable, dans la mesure ou si j'ai bien compris, il ne sert qu'à coupler une 2eme batterie lorsque la première est chargée et éviter une décharge de celle ci.

Dans la mesure ou la batterie secours moteur ne sert quasiment jamais (seulement au cas où la servitude générale est trop déchargée), il n'y a presque jamais besoin de les coupler.
Pour moi, un simple coupleur mécanique me parait suffisant, voir une simple coupe batterie

01 sept. 2008

Pas tout-à-fait, Carquei
ce n'est pas comme cela que ça fonctionne :heu:

L'alternateur moteur n'est branché QUE sur la batterie moteur

Le chargeur de quai n'est branché QUE sur la batterie servitude.

Le démarreur n'est branché QUE sur la batterie moteur

Les servitudes ne sont branchées QUE sur la batterie servitude.

Un coupleur genre Cyrix (ou autre bonne marque) va :

1) assurer la priorité de charge (après chaque démarrage du moteur) à la batterie moteur avant de charger la batterie servitude par couplage.

2) assurer la priorité de charge à la batterie servitude quand on est au quai avant de charger la batterie moteur.

La batterie moteur N'EST PAS une batterie de secours. C'est LA batterie qui démarre TOUJOURS le moteur et ne sert à RIEN d'autre. La batterie servitude NE démarre JAMAIS le moteur (sauf cas exceptionnel de destruction accidentelle de la batterie moteur.

Un interrupteur manuel ne fera remplira jamais la même fonction de manière absolument fiable, car l'estimation du moment de couplage , et surtout de désacouplement, est subjectif et sujet à oubli. Je sais, j'ai donné, malheureusement :oups:

01 sept. 2008

quel risque ...
Les objections que l'on peut faire sont les suivantes:

Dans tous les systèmes entièrement gérés manuellement, le plus gros risque c'est l'inattention de la personne qui gère... et ce n'est pas négligeable. Avec un inconvénient supplémentaire : impossible de confier cette mission à une autre personne qu'à soi-même.

Affecter une batterie "de secours" qui ne sert quasiment jamais, c'est une solution de riche :heu: : utilisée ou non, une batterie vieillit, elle vieillit même très vite si elle n'est pas utilisée du tout. Donc elle sera morte pour rien en quelque sorte.

Le montage proposé ci-dessus par Gbmapo n'est pas magique, ni parfait, ni le résultat d'une cogitation abstraite. C'est juste le compromis dont l'usage est le plus universel, actuellement possible pour un prix raisonnable avec des composants courants, et ne nécessitant aucune attention particulière de l'usager.

01 sept. 2008

batterie de secours.
Carquei, je crois que tout principe d'installation (même le plus étrange) est bon s'il convient à celui qui l'a conçu. Mais peu de principes d'installation sont à conseiller comme "génériques" pour un utilisateur qui n'a pas fait la démarche intellectuelle lui-même pour la définir :reflechi:

Just for fun pour le plaisir de la négociation neuronale :heu:

Il est courant dans les systèmes industriels de mettre une batterie de secours comme tu le fais. Cela nécessite cependant quelques précautions, en particulier s'assurer qu'elle est toujours pleine malgré qu'elle ne sert pas, et s'assurer qu'elle est toujours fonctionnelle.

Dans un système industriel on assume:

  • qu'elle est toujours pleine en la maintenant en permanence sous charge de "floating réduit" et en choisissant une batterie spécifique dite "stationnaire" spécialisée dans la "non utilisation".

  • qu'elle est encore opérationnelle en la remplaçant d'office tous les X ans (X pas très grand), quel que soit son état.

Dans un système "manuel" selon ton schéma, il faut donc régulièrement la recharger de façon adéquate (même si elle ne sert pas) et surtout la faire marcher régulièrement pour être certain qu'elle n'est pas naze ... donc démarrer le moteur avec elle.

C'est exactement ça l'objectif d'une petite batterie ne servant QUE au démarrage: le fait de s'en servir à chaque démarrage et uniquement pour cela vérifie à chaque démarrage qu'elle n'est pas morte et garanti sa charge puisque rechargée après chaque démarrage et ne servant à rien d'autre. La mort sera presque toujours progressive et on la verra venir à temps.

Le bilan financier: un coupleur coûte de 50€ pour les plus simples à 100€ environ pour les meilleurs et a une durée de vie infinie. Une batterie qui ne sert jamais coûte à peu près le même prix et est à changer tous les 5 à 6 ans environ si maintenue en charge proprement ... et 1 à 2 an si mal maintenue en charge

02 sept. 2008

La question de gbmapo
était de valider ou non un choix : bon ou pas bon.

On peut aussi installer une ou deux batteries volantes avec des pinces crocodile, ça fonctionne aussi et j'aurais également validé l'idée... avec les réserves d'usage. ;-)

_/)

P.S. Il y a vingt ans, j'ai prit un grand plaisir à profiter du contenu des riches poubelles du cnes...

02 sept. 2008

comment ça marche ?
Le coupleur automatique n'évite pas du tout de décharger trop les batteries ! Il se contente de les mettre en // au moment de la charge, mais dans un ordre de priorité défini: quand l'alternateur charge il charge en priorité la batterie moteur avant de procéder au couplage.

Just for fun, si tu étudies de près le principe de ces coupleurs automatiques, tu cours le risque de trouver ça assez malin et rationnel dans une installation à deux batteries différenciées (une petite réservé exclusivement au moteur et une plus grosse de servitude).

02 sept. 2008

bilan ...
Faisons un bilan, "just for fun" des neurones vieillissants :heu:

[b]Si la même batterie sert à tout, il faudra:[/b]

  • un modèle qui tient le fort courant de démarrage
  • ne jamais la décharger au delà de 50% (c'est déjà limite s'il faut démarrer un moteur récalcitrant)

Comme au mouillage on arrive pas toujours à dépasser 80% de charge (les 20% de la fin sont très longs à réaliser), donc on dispose au mieux de 30% de la capacité nominale de la batterie pour les servitudes.

Par exemple, si on a besoin de 30 Ah de servitude, il faudra donc une batterie dite 100Ah, de technologie apte au démarrage des moteurs. Or ces batteries n'aiment pas le cyclage, et déchargée à 50% elle ne vivra pas très longtemps, mais oublions même cela.

[b]Si on a deux batteries séparées:[/b]

  • une pour le démarrage, disons 30 Ah de technologie fort courants, jamais déchargé puisque réservée au démarrage, donc durée de vie longue.

  • une pour la servitude spécifique permettant les courants faibles et décharges profondes (AGM, Gel, plaques épaisses, tubulaires, etc ..., pour disposer des mêmes 30Ah on pourra donc prendre une batterie de 50 Ah par exemple... mais allons jusqu'à 70 Ah par exemple. Durée de vie longue puisque prévu pour cet usage.

En résumé on a remplacé une batterie de 100 Ah, un peu trop grosse car mal adaptée et à cause de cela peu durable, par deux batteries ayant au total également 100Ah (70Ah + 30 Ah) chacune bien adaptée à son usage, donc à bonne durée de vie. L'énergie disponible pour les servitude sera bien plus grande. A la limite jusqu'à 60-70Ah disponible en servitude, puisqu'elle supporte les décharge profondes.

Le coefficient de sécurité est à peu près égal à celui dont tu disposes, chacune des deux pouvant très exceptionnellement servir de supplétif à l'autre : celle à courant faible démarrera le moteur exceptionnellement, mais au détriment de sa durée de vie.

Evidemment, c'est une installation un peu plus compliquée, et c'est là que le coupleur automatique [b]durant la charge[/b] prend tout son sens, quelle que soit la (bonne) marque. C'est une installation qui nécessite une certaine optimisation pour les moyens de charge aussi, sinon elle n'a pas de sens.

01 sept. 2008

Sur mon boat
je ne fonctionne pas comme cela mais je ne prétend pas que c'est le mieux.

Toutes les batteries sont connectables sur LE point général où tout est connecté : le chargeur, l'alternateur, le tableau électrique, le panneau solaire, bref toutes les charges et tous les générateurs.
Je dédie arbitrairement une batterie uniquement au secours moteur, c'est à dire qu'elle n'assure pas les démarrages courants et est isolée la plupart du temps.
Je dédie une autre batterie à ... tout, moteur, frigo, usage courant.
Elle se charge avec tous les moyens disponibles et se décharge avec tous les usages.

Si par suite d'une trop importante décharge elle n'est plus capable de démarrer le moteur, je démarre avec la secours que je laisse le temps de compenser le démarrage, et je recharge l'autre.
Je suis ainsi certain de toujours pouvoir démarrer et toujours pouvoir recharger la batterie vide sans trop m'en préoccuper: tranquillité sérénité simplicité
Dans cette configuration je n'ai pas besoin d'un répartiteur de charge.
Les batteries ne sont couplées que le temps du basculement aprés démarrage de secours.

De temps en temps je fais tourner les batteries.

Pour moi le seul risque est la possibilité d'alimenter une charge par un générateur sans une batterie tampon qui stabilisera la tension.

01 sept. 2008

Objections refusées, votre honneur
l'intérêt que je trouve à mon système, c'est que justement je ne gère pas, puisque le coupleur est toujours dans la même position sauf cas exceptionnel ou je me suis laissé avoir et là , il faut que je gère pendant quelques minutes.
Ca minimise sérieusement les risques d'oubli ou de mauvaise manip.

Ma solution de riche consiste à mettre un coupe circuit à 15 euros au lieu d'un répartiteur intelligent à ???.
Effectivement la batterie s'use et sert peu en distribution d'énergie mais c'est le prix de ma tranquillité.(et la manivelle de winch ne sert plus à faire rentrer dans la tête des équipiers négligents sur les lumières quelques rudiments de gestion de stock électrique)

Et si je veux, je peux quand même utiliser son énergie en faisant effectivement là, une gestion rigoureuse.

Ca fait 3 ans que je fonctionne comme cela et ça me satisfait pleinement et correspond à ma zone de nav et ma façon de naviguer.

01 sept. 2008

Moi aussi moi aussi
j'ai une batterie de secours, mais moi je suis très malin :

  • Je la garde stockée sèche sous vide en ambiance climatisée,
  • Je garde à part l'électrolyte prête,
  • En cas de problème je n'ai plus qu'a la remplir, attendre vingt quatre heures, la charger doucement et j'ai une batterie toute neuve prête à l'emploi en moins de deux jours... :tesur:

J'ai bon là ? :doc:

:acheval:

_/)

01 sept. 2008

Bon si c'est pour négocier alors OK
Pour être tout à fait honnête, j'ai 3 batteries, ce qui ne change rien au principe, mais me permet d'être un peu moins rigoureux sur les procédures de vérification et maintenance des batteries que quand je bossais à Ariane Espace à Kourou (ile de fustel, regardes bien tu dois pouvoir voir les marques de mes pas il y a 20 ans)
J'avais 2 batteries à bord et une dans mon garage qui ne servait pas et ça explique en partie mon choix.

Ceci dit si le cyrix ou autre évite de decharger trop pour pouvoir démarrer le moteur, il ne doit pas en laisser beaucoup pour l'usage de confort.
Donc en réalité on ne gagne que 20 ou 30 % de la capacité batterie , non ?
(j'avoue ne pas vraiment connaitre le fonctionnement de ces boiboites.)

02 sept. 2008

bon c'est encore un peu plus pire
que si c'était moins plus mieux.
tu as donc une petite batterie dédiée exclusivement moteur qui ne sert qu'aux démarrages, alors que l'autre pourrait le faire dans la plupart des cas.(mon utilisation)

Cette batterie ne sert donc que quelques secondes à chaque démarrage soit quelques minutes dans sa vie.
C'est à peine mieux que la mienne !(sans le biniou !)
(C'est juste pour le plaisir de contrarier passeque je sais que dans le fond , mais alors tout dans le fond, tu n'es pas complètement absolument très loin d'avoir un tout petit peu raison sur certains détails) ;-)

02 sept. 2008

Bon je me renie, en théorie tu as tout à fait (un tout petit peu raison
mais en pratique avec des batteries de récup dont tu ignores l'état, les capcités restantes, le mode de construction, la destination, le fonctionnement du coupleur top intelligent, (et idem comme tu le dis des moyens de charge) ben trivialement, grossièrement, fastochement, sans prise de tête en plus on est en vacances mais je sais on se refait pas, ben je sais que j'ai rais... pas tort

01 sept. 2008

Même avis que Carquei.
J'ai aussi une solution dans cet esprit sur Erendil.

Je n'ai pas d'alternateur en sortie du moteur (c'est un 2T).

Toute mon énergie vient de deux panneaux solaire.

J'ai donc les consommateurs branchés en sortie du régulateur du panneau solaire, et les deux batteries connectées sur ce régulateur par l'intermédiaire d'un coupleur.

Je sélectionne la batterie à charger, voir les deux, et je bascule de l'une à l'autre selon mon besoin.

Mon constat après trois semaines à bord :

Mes panneaux (2 x 85w) étaient trés largement suffisant. Il est probable qu'un seul aurait suffit.

Je n'ai utilisé qu'une seule des deux batteries (70 A/H) et cela m'a largement suffi (5 lampes 20w, feux de mat toutes les nuits, pilote TP 22, Electronique classique : GPS, sondeur, speedo, triple écran, multiplexeur, plus tout les machins usuels derrière un convertisseur (chargeur téléphone, appareil photo et autres). Je n'allumais l'ordi qu'en cas de besoin, et mettait à charger sa batterie l'aprèm, quand les batteries du bord étaient à bloc et qu'il restait des watts dispo en sortie des panneaux).

Je n'ai jamais dépassé 75% de décharge des batteries, sauf lors des nuits de nav (pilote et plus de lumière) sans jamais atteindre un point critique (j'arrivais à 60 %).

Affecter la deuxième batterie au seul moteur me semble donc effectivement possible, et il est donc intéressant de limiter sa capacité.

Et plutôt qu'un cyrix, je prendrais un régulateur de panneaux solaires placé en sortie des panneaux. Il y a eu beaucoup de débats là dessus et je peux aussi te donner ma synthèse perso. J'ai essayé deux systèmes bien opposés en prix. Le premier était le bête régulateur que te donne Conrad avec les panneaux qu'ils vendent (sinon il est à une vingtaine d'euros au catalogue). Effectivement, comme cela était expliqué, il ne chargeait pas les batteries à fond (tension de sortie limitée à 13,2 ou 3 volts et ampérage trés vite réduit à moins d'un ampére). Le deuxième est le machin steca avec écran. Rien à voir. Effectivement, il charge apparement jusqu'à la dernière goutte d'ampère et le moniteur te permet de suivre précisément l'alimentation et la consommation. Il coute 120 € chez les bon web marchands, 160 ailleurs.

Jacques

03 sept. 200816 juin 2020

Merci pour vos contributions. Encore des questions :
J'ai joint un schéma. Vous parait-il correct ?
J'ai mis le panneau solaire en pointillés parce que c'est un panneau souple que je branche à la demande.

Autres questions :

  • Si RM est fermé, RS ouvert et l'alternateur actif (ou RM ouvert, RS fermé et le chargeur actif), y a-t-il un risque pour le Cyrix ?

  • le moteur est sur le tableau arrière. J'ai dans l'idée de mettre la batterie Moteur le plus près possible du moteur, dans le puits moteur ou dans l'équipet babord du cockpit (tous les câbles électriques passent déjà par ces deux endroits pour aller à l'intérieur au tableau électrique et à l'autre batterie). Où dois-je mettre le Cyrix : près de la batterie Moteur ou à l'intérieur, près de la batterie servitude ?

  • autre question idiote : Quelle doit être la section des différents câbles ?

Merci d'avance pour vos réponses.

03 sept. 2008

?
Je suppose que dans ton vocabulaire Fermé = ON et Ouvert = OFF

"Si RM est fermé, RS ouvert et l'alternateur actif (ou RM ouvert, RS fermé et le chargeur actif), y a-t-il un risque pour le Cyrix ?"

Non. Le risque est d'ouvrir (OFF) RM moteur en route, l'alternateur peut alors claquer ses diodes, sauf si RS est ON et le Cyrix est ON aussi.

"Où dois-je mettre le Cyrix : près de la batterie Moteur ou à l'intérieur, près de la batterie servitude ?"

Peu importe en théorie. Mais à l'intérieur à l'abri ce sera mieux.

Section des câbles: 25 à 35 mm2 pour démarreur (le même cable sert pour l'alternateur branché sur le démarreur au niveau du moteur)

Pour le reste cela dépend des distances, mais au pif je mettrais 16 mm2 pour la ligne reliant les deux batteries par le Cyrix afin de perdre le moins possible pendant la charge.

Un détail: pour le jour improbable de grande catastrophe, prévoir en // sur le Cyrix un coupe circuit à clé amovible qui permettra de démarrer "à la main" le moteur avec la batterie servitude. Mais la clé amovible devra être cachée pour que ce coupe circuit ne soit jamais mis sur ON par mégarde.

Attendons Tilikum.

03 sept. 2008

courant fort et coupleur ...
C'est un choix (clé de secours ou poussoir sur Cyrix) dépend aussi du modèle de Cyrix (ou autre marque) qu'on a par rapport au moteur.

Par exemple, j'ai un Cyrix 80A et un Perkins 50CV. Son courant de démarreur est peut-être un peu fort pour le Cyrix, d'où la clé manuelle de secours qui enlève cette incertitude.

03 sept. 200816 juin 2020

Pour démarrer
en secours sur la servitude mise en parallèle, on peut activer la marche forcée du relais. Le plus simple : un bouton poussoir câblé en fil de 1,5 mm² à proximité de la clé de contact/démarrage du moteur.

_/)

24 sept. 2008

je réactive le fil pour une dernière question
bonjour à tous.
Sur le schéma joint précédemment, j'ai mis le robinet de la batterie Services au plus proche de la borne + de cette batterie.

Quels sont les inconvénients à le placer plus près des 'consommateurs', c'est à dire pouvoir mettre les dispositifs de charge (chargeur de quai, éventuellement panneau solaire) directement sur la batterie ?

L'avantage que j'y vois (mais peut-être est ce une bêtise) est de pouvoir charger le système (lors de l'hivernage par exemple) tout en étant certain de n'avoir aucune consommation (fuite éventuelle).

Merci d'avance.

Eglise de Talmont  en Charente France

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