Cogolin - Dunkerque - 18 décembre

C'est le bon bateau pour cette nav hivernale. Vérifiez bien l'état du chauffage ! Vous revenez sur ses terres natales, il doit connaitre la route :)
Toute blagues mises dans le coin, bien vérifier le système de barre, l'état des drisses/réas et une bonne révision moteur/réservoir/filtres.

l envier , pas moi , le froid , les coups de vent , la durée ultra courte , prévoir de le laisser qq part si vous avez que 4 semaines

2100 MN en ligne droite. C'est pas Rien. Ca fais du 75MN/jour sans s'arrêter à 3,15knt de moyenne... et sans avoir à tirer de bords.

Effectivement un équipier de plus vous permettrais beaucoup plus de confort et il faut que le bateau soit en parfait état de marche et avitaillé. Cela inclus aussi qu'il n'y ai aucune panne et emmerdes.

C'est faisable avec une météo pas trop violente. On avait fait Martigues Quiberon en 26 jours en s'attardant une semaine aux Baléares, mais c'était en été (et ça change tout ;-). Jusqu'à Dunkerque ça rajoute 3 jours sans trop trainer ... En Décembre, Janvier il y a quand même un risque de rester bloqué par des successions de dépressions (si on on est optimiste on peut se dire qu'elles sont toutes déjà passées en octobre et novembre ;-)

J'ai fait le trajet Port Grimaud - Nieuport avec un Prétorien en 2015, j'ai mis pile un mois, mais c'était en été. La première escale fut Fornel sur l'île de Minorque (très bien) puis Sant Antoni à Ibiza puis Carthagène, Almerimar, Marbella, un port en Algarve, Cascaïs, Porto, Laxe (pointe Galice) puis Nieuport d'une traite.
Jusqu'à Carthagène j'avais deux équipiers pas vraiment doués, après j'ai continué en solo.
Je conseille d'être à au moins trois personnes compétentes pour faire un tel trajet en hiver. Faire des quarts de trois heures, comme çà on peut dormir quasiment six heures. Si vous faites des quarts à deux vous serez chaque fois réveillé dans une période de sommeil profond.
Ca risque quand-même d'être assez musclé question météo ! Il faudra espérer que le vent soit portant. Dans mon cas pour aller vers Minorque nous avions bénéficié d'un coup de mistral. Je dois dire que je n'ai plus jamais navigué aussi vite que depuis lors, bien aidé par la houle.