Chavirage Catamaran PDQ 32 cote oregon californie du nord
Le bateau n'a rien à se reprocher il n'avait rien à faire dans ces conditions, rappel : la cote nord ouest américaine est un des pires endroits pour naviguer au monde, cote sous le vent, tres peu d'abri, eau froide toute l'année, coups de vents violents possibles à toute époque
les 3 équipiers ont survécu de justesse grâce à l'epirb et après 2 heures à l'eau, le chien a disparu
Accident du à des dates fixes et un départ malgré une météo annonçant des vents 20/25 nds en côtière et 40/45 nœuds au large
le skipper était très expérimenté, maitre voilier et une vie de courses au large, ils ont d'ailleurs magnifiquement barré, mis des trainards, repossé l'inévitable chavirage pour un cata plutôt léger et pas prévu pour cela
ici photos du bateau retourné retrouvé dans une crique
www.latitude38.com[...]y.lasso
ci dessous plus de détails
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Catamaran Flips off Ft. Bragg, Crew Rescued
July 7, 2010 – Mendocino Coast, California
Bay Area sailor Kristy Lugert and her two male crewmen were rescued by US Coast Guard resources Saturday, after their 32-ft catamaran Catalyst capsized in extreme conditions, roughly 20 miles west of Fort Bragg.
According to the Coast Guard and other sources, the three sailors were in the process delivering the newly-purchased boat from Crescent City to Alameda when conditions built to what they deemed to be life-threatening proportions — 20-ft seas and 40- to 50-knot winds. The small measure of good luck in this story is that the crew activated their EPIRB shortly before the cat flipped and temporarily pinned them beneath its hulls.
Coast Guard rescue swimmer David Foreman descends to pick up the three hypothermic crew from their overturned cat.
© 2010 US Coast Guard
All three crew were able to scramble up onto the overturned hulls, however, where they somehow held on for more than an hour before being rescued, with frigid waves washing over them. According to a Coast Guard report, they were wearing neither survival suits nor lifejackets. A 47-ft motor lifeboat out of Station Noyo River (near Fort Bragg) and an MH-65C Dolphin helicopter out of Air Station Humbolt Bay arrived on the scene within minutes of each other. Thanks to the expertise of rescue swimmer Petty Officer 2nd Class David Foreman and his helo team, all three sailors were hoisted into the Dolphin without further incident, then flown to Ukiah, where they received hospital treatment for hypothermia. (See this link for rescue footage.)
Why the crew set sail from Crescent City Marina with gale warnings posted is a question that puzzled marina staffers at the time, as much larger boats were making unplanned stopovers at the facility to avoid the turmoil offshore. However, Catalyst's crew was complimented by the rescue helo's copilot, Lt.j.g. Bernie Garrigan, for having the presence of mind to stay with the vessel even after she flipped. "It is much easier to find a boat, even an overturned boat, in the ocean than an individual person,” said Garrigan. The fact that Lugert had left a float plan with her family also aided in the efficiency of this rescue. “If you ever wanted to hear a story about how important it is to have a registered EPIRB on your vessel and a float plan ashore, look no further than this case," said Coast Guard spokesperson Lt. Todd Vorenkamp. "Without that piece of electronic gear aboard the Catalyst, this would be the story of a maritime disaster, not a story with a happy ending.”
At the risk of restating the obvious, we — and the Coast Guard — remind mariners that offshore conditions at this time of year can be extremely treacherous. As we've seen time and again, although waiting for calm conditions can be maddening, doing so can sometimes mean the difference between having a safe passage and a disasterous one.
le récit par le skipper est dans le numero d'aout de
latitude 38
www.latitude38.com[...]ks.html
wouf, lecture prenante
les coast guards ont estimé les vagues à 20 pieds plus, houle croisée, vent à 35 noeuds moyens et rafales à 45 / 50 noeuds
le bateau a été retourné par le choc successifd e 2 déferlantes venant à 180 degrés quelques secondes l'une apres l'autre + une rafale prenant sous la coque
il y a un cata de 44 pieds qui s'était retourné aussi dans cette zone
infame, pareil, skipper inconscrient avec uen date pour livrer le bateau au salon de seattle,
à Paques
Force 10
J'ai habité 3 ans à San Francisco, c'est dingue le nombre d'accidents et chavirages, monos aussi, juste à la sortie de san francisco
avec mon vieux 22 pieds j'ai fait de timides excursions hors du pont
la patagonie ça doit bien sur etre tres tres difficile
mais c'est surtout sous le vent le probleme de la cote entre san francisco et seattle c'est que tu as un fetch de milliers de milles, des vents portant en cote, une remontée des fonds, un rebond de la houle
la totale et froid en toutes saisons
je vivais (2005 2008)
j'ai adoré, la voile dans la baie avec du 5 / 6 tous les jours de mai à octobre
les payasages sont sublimes et la cote magnifique, redwoods, parcs etc
mais la nav offshore , NON
- simple :
une côte sous le vent, c'est une côte vers laquelle le vent te pousse ;
une côte au vent, c'est une côte dont le vent t'éloigne.
ça rajoint
le post du cata pour aller vers la patagonie , pas n importe quoi a certain endroit
encore une fois , je rale souvent avec mes derives a manipuler , mais une fois aux canaries entre lanzarote et grande canaries , j ai vraiment vu le bateau glisser sur le coté par mauvaise mer de travers
erik lerouge il y a qq temps nous avez indiqué avec un cata trop chargé les soucis a venir
mais que tu soit sur un 38 ou 50 pieds ou plus , tu as a le même bordel a bord en bouffe , annexe , hb , pieces de rechanges , dessal , outils ,etc etc ...
attention la mer a vivre , c est pas les récits d antoine
au, sous ???
le voilier était "au vent" de la côte qui, elle, se trouvait "sous le vent" du voilier ...
Et là, j'ai bon ??? :-) :-) :-)
au vent ou sous le vent ?
si le vent est ouest et te pousse sur une côte qui est à l'est :
- la côte est exposée au vent, c'est une côte au vent
- la côte étant moins près du vent que le bateau, elle est sous le vent du bateau
- le bateau étant plus près du vent, il est au vent de la côte
Tout dépend de la référence, si c'est la côte en elle-même ou par rapport au bateau...
Ici c'est simple, les alizés donnent la direction du vent 99% du temps, les îles ont chacune leur "côte au vent" et leur "côte sous le vent", avec des climats différents. Mais quand on passe sous le vent de la "côte sous le vent", la côte est au vent ;-)
peut-être
que ce retour d'expérience pourra servir de "réflexion" à d'autres qui veulent aller comme dit Pascal en Patagonie sans expérience et avec un cata plus ou moins approprié... enfin du rêve à la réalité heureusement pour eux du temps va se passer.
skipper était très expérimenté ?
Bonjour jeanlittlewing,
Tu nous dis que : "le skipper était très expérimenté, maitre voilier et une vie de courses au large, ils ont d'ailleurs magnifiquement barré, mis des trainards, repossé l'inévitable chavirage pour un cata plutôt léger et pas prévu pour cela...".
Pourtant, on peut lire dans le rapport de mer des Coast Guard : "According to a Coast Guard report, they were wearing neither survival suits nor lifejackets."
Pas de gilets, pas de combinaison... Ca laisse un peu songeur !
Mouzig
Tu souleves un point tres intéressant, option manuelle PDF
quand ils se sont retrouvés à 3 plus le chien sous le cata retourné 2 ont du enlever leurs gilet gonflés pour rejoindre la surface et ils leur ont échappé
Il y avait eu un accident sur un Oceanis 440 ds le Golfe de Gascogne
En fait ils auraient eu intéret à postionner leur gilet en manuel car, tres lucides, ils s'attendaient à se retourner et avaient barricadé la descente
c'est le cas typique des contraintes de temps qui entrainent un désastre
la petite amie du skipper se fache avec le convoyeur pro qui s'arrete à mi route, la meme petite amie bassine son copain pour finir le convoyage, le copain dit ok pour le week end du 4 juillet (3 jours fete nationale), il lit la météo un peu vite, gaz on part et boom
sans cette pression il ne serait pas sortie au vent de cette cote effrayante
vagues pyramidales = hauteur X 1.5
Si j'ai bien compris la lecture de l'article,le vent de 30 nds avec des grains à 50, les vagues d'environ 6 m étaient croisées . Un train de houle de Sud, l'autre de Est à Est à Sud Est.
Aucun voilier de croisière de série, même monocoque, n'est à l'abri d'un chavirage sur des vagues pyramidales de cette taille.
Les vagues pyramidales sont les pires que l'ont puisse rencontrer puisque leur hauteur est multiplié par 1.5 avec une crête déferlante.
Cet honnête catamaran de croisière ne faisait que 32 pieds. Sa fortune de mer n'est pas sans similitudes avec le chavirage des deux Maldives que je connais ( Convoyage, retour imposé, vent de 30 à 50nds...)
On sait que la sécurité d'un catamaran est lié à sa taille et à sa légèreté. Un catamaran de 44 pieds, dérives relevées aurait il chaviré dans ces conditions?
Et un Mauric ou un Stephens avec 50% de rapport de lest?
Une certitude serait bien prétentieuse mais la probabilité d'être couché plutôt que chaviré augmente...