Cartographie: logiciel/papier

Bonjour à tous,

Question que je me/vous pose:

Au jour d'aujourd'hui, sur les navires de la Marine Marchande, les documents nautiques (cartes, livres des feux, IN) doivent être sous version papier réglementairement; ce qui n'interdit pas d'avoir, en plus, une version informatisée.

Qu'en est-il pour la plaisance?

L'équipage
05 déc. 2007
05 déc. 2007

Cartes papiers
Bien qu'équipé d'un GPS lecteur-traceur, j'ai toujours à bord les cartes papier et guides côtiers.
Mieux encore, je navigue avec les deux en permanence...Même dans des endroits que je connais parfaitement.
Faire un petit exercice de relèvement de temps à autre permet de garder la main, pour le cas où...
Il m'arrive même de temps à autre de reprendre mon livre vagnon "hauturier" pour voir si la mémoire est toujour présente ;-)
Prudent je suis, prudent je reste...
Bonne journée

05 déc. 2007

Bedau,
tout à fait d'accord, je fais comme toi!

05 déc. 2007

Je suis surpris d'apprendre que la MarMar...
...soit toujours contrainte à l'utilisation de la carte papier !

Il y a longtemps que les avions ne s'en servent plus !

;-)

05 déc. 2007

Ah ?
je croyais avoir compris que la marine marchande pouvait utiliser les équipements cartographiques électroniques certifiés ECDIS ?

06 déc. 2007

cartes S57
dans la marine marchande tu peux t'affranchir de cartes papiers si tu possede 2 systeme de cartes electroniques avec 2 alimentations différentes dont une etant reliée à une source de secours.
Les cartes doivent etre au format S57.
et le systeme approuvé par une societe de classification

Il me semble, je dis bien il me semble que pour la plaisance, la non présence de cartes papiers est une tolerance de l'administration du pavillon.

05 déc. 2007

Cartes info
La règlementation autorise désormais un navire de plaisance d'être équipé de cartes informatiques de la zone de navigation, sous réserve d'être maintenues à jour.
Cependant, la carte papier ne tombera jamais en panne, ce qui laisse penser que même si le texte permet de s'affranchir de cet équipement de base, la prudence commande le contraire.
Après tout, on apprend aux élèves à faire des multiplications avant de leur apprendre à utiliser une calculatrice. Même principe pour la nav.

05 déc. 2007

en panne ?
heuuu ... j'ai vu des cartes papier tomber en panne ..., si, si, juré c'est possible: envolé avec le vent, phare sur la pliure usée jusqu'à la corde, mise à jour jamais faite depuis 20 ans, grosse tâche d'encre sur la passe balisée du port d'arrivée ... :heu:

Bon, c'est pas pour dire que le papier c'est pas bien ... juste pour dire que tout est relatif :oups:

06 déc. 2007

débat intéressant ... et hyper-classique
C'est un débat intéressant, classique et usé jusqu'à la corde, et bien plus large que celui des cartes papier vesus cartes électronique.

  • Les humains sont imparfaits et font des erreurs, avec de grandes différences selon l'individu plus ou moins doué.

  • Les machines sont imparfaites, (puisque construites pas des humains imparfaits), mais elles sont parfaitement prévisibles et n'ont pas d'état d'âme, sauf quand elles tombent en panne sans demander d'autorisation. Elles concentrent ce que les humains les plus doués savent faire.

La question (pour les cartes ou toute autre chose) qui se pose dont à chaque humain est la suivante: compte tenu de ce que je suis et sais faire moi-même, la machine sera-t-elle plus ou moins fiable que moi à un moment donné ?

Un exemple: pour ce qui concernes mes capacités lamentables en nav-astro, si je dois traverser l'Atlantique, la sécurité sera bien mieux assurée si j'emporte 3 GPS basiques à pile et à 150 euros plutôt qu'un sextan et des éphémérides :heu: Alors la question philosophique qui se pose à moi est la suivante: dans ces conditions, dois-je renoncer à traverser l'Atlantique si je ne suis pas capable de le faire au sextan, ou bien y aller en emportant 3 GPS ?

Grave question :tesur:

05 déc. 2007

Fautif !
Si tu emmènes ta carte dans le cockpit (au lieu de la laisser sur la TAC et d'avoir une copie ou un vieil exemplaire dans le cockpit) ;

Si tu utilises de l'encre à la place d'un crayon à papier ;

Si tu n'achètes pas les cartes lorsque des MAJ sont faites ;

Enfin, fautif, faut le dire vite... imprudent ? Mais rien de tout ceci n'est une règle. ;-) ;-)

05 déc. 2007

usure des cartes...
...c'est très facile.

Une traversée aller retour de l'Atlantique avec la carte du Shom qui va bien, et qui ne quitte jamais la table à carte, y marquer sa position tous les jours (une seule fois), avec l'humidité tropicale et celle du retour, et elle aura du mal à faire une deuxième voyage...

Vous me direz que ce n'est pas elle qui servira pour l'atterrissage, mais quand même...

;-)

06 déc. 2007

tableau
Normalement celle-là tu l'encadre et tu la met au mur !!!

05 déc. 2007

Le livre de bord
Par expérience et par obligation, je possède les cartes papiers.

Dans la pratique courante, je travail avec un gps et une cartographie informatique.

Par contre, je relève régulièrement sur mon livre de bord papier, ma position, mon cap et toutes les infos nécessaires.

Si d'aventure, mon électronique ou mon système PC-GPS venait à m'abandonner, je peux immédiatement passer d'une navigation informatisée à une navigation traditionnelle, en dessinant mes dernière données sur la carte papier.
Je fais ces relevés environs toutes les 1-2 heures suivant le type de navigation.

De cette manière, j'asssure une nav. en toute sécurité sans pour autant faire totalement confiance à mon électronique.

06 déc. 2007

...
J'utilise les cartes papier, l'ordi consomme trop pour être allumé en permanence.

06 déc. 2007

Et l'imprécision...
Une fois de plus, j'évoque le fascicule du SHOM : "GPS et navigation maritime" qui vaut moins de 10 € et que chacun devrait avoir lu.
Le SHOM nous y explique, entre autres choses, que lorsque les levés sont anciens (plus de 20 ans environ), à une époque où on n'utilisait pas le GPS différentiel, un caillou peut se trouver à plus de 100m de la position indiquée sur la carte.
Donc en se fiant à son GPS ou sa cartographie électronique, on peut aller directement dessus en croyant le contourner, alors que le GPS donne des coordonnées très précises.
Moralité, en côtière dans les zones à cailloux, il faut continuer à utiliser les vieilles méthodes d'alignements et relèvement d'amers, en position relative les uns par rapport aux autres.
Cela m'a encore été confirmé sur le stand du SHOM au salon.
Evidemment, la même question posée aux fournisseurs de cartographie électronique apporte la réponse que leurs cartes (pourtant vectorisés ou scannées à partie de celles du SHOM ou de l'Amirauté etc...) sont rigoureusement exactes!
Au large, le problème est différent car il y a peu de cailloux dans la nature.

Phare du monde

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2022