Calfatage à l'epoxy

Bonjour,

J'ai un bateau en bois qui nécessite une bonne rénovation : il fait de l'eau au niveau du galbord ... je ne sais pas encore s'il s'agit juste d'un problème de calfatage (ouf !) ou d'un jeu entre la quille et les varangues ou autre enfer.

De toute façon, après réparation, j'ai pas mal envie de calfater à l'époxy : nettoyer les coutures et mettre de l'époxy avec charge afin de coller les bordés entre eux (même principe que le flipottage). Cela devrait redonner au bateau sa rigidité d'origine (et même supérieure), supprimer les pourritures vicieuses ... c'est reparti pour 20 ans !

Voici les données du problème :

  • certains disent que c'est bien. J'ai lu un traité de charpente marine et je ne vois pas de problème majeur (il y est bien indiqué que le défaut d'une construction classique est sa souplesse ... le bois bouge, surtout avec l'âge et ce n'est pas une qualité !). J'ai lu "Comment réparer son bateau en bois" des frêres Goujon (Loisirs nautiques) et la démonstration me semble convaincante. J'ai vu le site sur la réparation d'Askoy (entièrement flipoté) et ce bateau n'a pas l'air d'avoir d'ennui de ce côté là.

  • d'autres lèvent les bras au ciel et hurlent : un bateau en bois classique doit bouger sinon il pête, l'époxy va se fendre sous la pression du bois (en Egypte, ils cassaient des montagnes avec du bois ...), tous ceux qui ont essayé ne sont pas là pour en parler puisque ils n'ont plus de bateau ...

Qu'en pensez-vous ?

L'équipage
14 nov. 2004
15 nov. 2004

PERSONNELLEMENT...
...je dis :OUI!cette solution est la seule qui puisse permettre de sauver parfaitement nos bateaux en bois.
Toutefois,il est bon de rappeler que ces travaux doivent être effectués de qualité PROFESSIONNELLE.
Tu as lu le fameux bouquin des frères Goujon ce
qui est une bonne base pour te lancer dans cette entreprise.Par contre,je serais davantage pour le
"flipottage" que le masticage des coutures.
Le seul problème IMPORTANT se trouve être le sèchage du bateau.Il faut,en effet,compter entre 4 et 6 mois,dans un local clos et aprés avoir mis les bordés à nu ainsi que le lest.Mais si tu as ce local...Tant qu'à faire,tu devrais,également revoir et changer,si nécèssaire,les boulons de quille.Soigne tout particuliérement le ponçage et le dégraissage,y compris les lèvres des bordés.Il me semble, par contre, que les Frères Goujon ne parle pas du "mouillage"des bois avant passage des 2 ou 3 couches d'époxy pur.Je te le conseillerai vivement d'autant si tes bordés sont en bois résineux ou en acajou.J'appelle "mouillage"l'imprégnation.J'ai pour habitude de pratiquer celle-ci en passant une première couche d'époxy dilué a 70% et une deuxiéme diluée à 30%.Le diluant employé est celui préconisé par le fabricant d'époxy et non de
l'acétone.
Enfin,un tissu (300 gr) peut être envisagé contre les chocs de poinçonnement,mais n'est pas absolument obligatoire.Avec ou sans tissu, il te faudra,au moins recouvrir de 15 à 20 cm le joint quille/lest.N'oublie surtout pas la précision de tes dosages et reste dans le pourcentage d'hygrométrie et dans les températures préconisés par le fabricant d'époxy(je travaille uniquement avec la Sicomin et n'emploie que le durcisseur lent).
Sache que peu de charpentiers traditionnels de marine connaissent ou savent travailler l'epoxy.D'ou leur réaction.Quant à la souplesse de l'époxy,il suffit de regarder les catas ou tris
entiérement construits en CP ou en streep pour se rendre compte de la tenue de cette résine.
J'oubliais que ce "traitement"ne doit être fait qu'à l'extérieur pour la bonne et simple raison que le faire à l'intérieur,sérieusement,t'aménerai
à démonter...tout ton bateau!!!
Pour t'encourager,je peux te dire que j'ai appliqué cette solution sur un bateau de 1934,voici 10ans et que le résultat est,à ce jour encore, IMPECCABLE!
Bon courage et viens nous rejoindre sur HEO!

15 nov. 2004

Un gros chantier en perspective
Le point le plus important pour la réussite c'est, comme le dit Kpit, d'arriver à un taux d'humidité stable du bois (5 à 8%) avant de commencer les travaux (dans des conditions stables d'humidité de l'air). Bien choisir la saison ou l'endroit où tu devras entreposer ton bateau.
Ce qui ne fonctionne pas du tout (à cause justement de l'instabilité du taux d'humidité) c'est le simple calfatage à l'epoxy : tu dois impregner la totalité du bois (intérieur et extérieur) pour un travail durable.

15 nov. 2004

attention
meme chargée, la resine epoxy est "cassante" quand elle est en grosses epaisseures.
dans le cas d'un bordé classique je trouve dangereux de simplement remplacer le calfat par de la resine chargée, meme tres bien posée.
pour moi la bonne solution est d'ouvrir toutes les coutures à la defonceuse sur le tiers de l'epaisseur des bordés avec un fer à rainurer et de poser des flippots en sapin du nord ou un autre bois "souple" en les collant à l'epoxy.
ce systeme est tres fiable et utilisé depuis longtemps dans le nord de l'europe
amicalement
jpierre

15 nov. 2004

Les deux, mon Capitaine

Il existe deux sortes de coques tradi.
Celles des bateaux de pêche qui étaient calfatées d'origine et demandaient des calfatages réguliers que les gens de métier qui les armaient pouvaient leur accorder assez facilement.
Ce sont les plus flexibles et les plus faciles à faire dans le genre.
Les bateaux de plaisance construits sur ce principe exigent hélas la même régularité d'entretien de la part de plaisanciers pourtant moins disponibles.
Cette tâche nécessite un joint élastique; la résine époxide finira par casser, cisaillée par le mouvement des bordés.

Les vraies coques de plaisance obtiennent l'étanchéité par le gonflement d'eau des bordés juxtaposés, sans chimie jointive.
La fatigue les guette comme les autres, nécessitant de remplacer les pièces rongées.
S'il ne doit pas se substituer à l'opération précédente, le collage des pièces entre elles est d'autant moins hérétique que l'ensemble est plus rigide.

15 nov. 2004

dilution de l'époxy???
Je n'ai jamasi entendu parler de dilution de l'époxy!! étonné d'apprendre quelle existe. au contraire il me semble avoir lu ici même que cela ne se pouvait pas..
Pour avoir déja collè du bois ancien avec de l'époxy chargée en mico-ballon(pas sur un bateau), je ne peux que "recommander" de bien décaper-poncer le bois jusqu' à arriver à du bois non pourri, donc sain.. on le voit bien, on retrouve la "vraie couleur" du bois. toujousr dans la même expérience, les résine epoxy chargée restent "souple" en faible épaisseur, sinon elle sont cassante, donc "calfater" oui, remplacer du bois par de l'époxy non

15 nov. 2004

Alors, je continue mais ...
Merci beaucoup les gars, vos avis sont vraiment encourageants et, pour être franc, me remontent le moral ... c'est que je suis en train de poncer comme un chien, j'y saborde mes week-ends. Mais comme j'aime très fort mon bateau ...

Malheureusement, je n'ai pas de local et pas les moyens de me payer un professionnel. Par contre, je suis patient. Mon bateau séchote depuis cet été (retour de voyage) et j'aurai fini la mise à nu intégrale (coque lisse comme une peau de bébé)début janvier. A part mon problème de galbord qui me semble assez relatif (je n'ai pas encore réussi à trouver de la pourriture), le bateau est sain. Si le bateau me paraît assez sec, je voudrai profiter de mes congés d'été pour lancer l'opération "epoxy" (j'habite Bordeaux et généralement en été, il fait chaud).

Concernant les flippots, j'ai un peu la trouille. En fait, je ne me sens pas à la hauteur d'un tel travail (je suis seul). D'autre part, mon bateau était en bordés jointifs et il ne s'est pas trop ouvert avec le temps : je ne devrais pas étaler des tartines d'époxy dans les coutures. J'hésite néanmoins encore un peu ...

Dis KpitaineK, c'est quoi HEO ?

Merci encore
Olivier

15 nov. 2004

C'EST...
...le site ou on demande des renseignements et ou on se fait de bons amis...à savoir:ICI MÊME!
Bon courage et tiens nous au courant de l'avancement de tes travaux.

16 nov. 2004

sika
certain on fait le calfatage au sika , ca reste souple , de bonne tenue,a voir

16 nov. 2004

bordeaux?
suis aussi à bordeaux.
écris moi
louis.de-lassus@wanadoo.fr

16 nov. 2004

le fippeauttage
hello,
ce n'est pas une operation tres compliquée et j'ai un copain qui a refait ainsi tout seul une coque de 18 m, c'est juste un peu fastidieux.
ceci dit, si ta coque est dans ton jardin (au passage joli bateau, qu'est-ce que c'est), moi ce que je ferai avant tout, c'est demander à un charpentier naval (un vrai, pas le menuisier du chantier du coin) de venir jeter un oeil car ces coques, surtout au niveau du galbord sont assez fragiles.
si tu veux des adresse sur bordeau, je dois pouvoir t'obtenir ça, j'ai une bonne amie à la frcm qui gere les ateliers de l'enfer à douarnenez.
bon boulot
jpierre

16 nov. 2004

Bonin à Arcachon
a toujours des gens très compétents pour le travail du bois.

pour l'époxy je vais me faire l'avocat du diable (je suis en train de faire la même chose sur une coque en bois moulé.

comme il n'est pas question d'enduire la coque intérieur et extérieur ( trop de pièces assemblées entre elles à l'intérieur avec beaucoup de surfaces inaccessibles) le risque que la coque puisse jouer avec l'humidité subsistera. la coséquence en sera la rupture soit de l'époxy soit du bois.

par ailleurs, à la moindre fissure dans l'époxy , le bois va s'humidifier et tu perdra une grande partie de l'intérêt de l'enduction.

à mon avis(qui n'engage que moi) l'époxy sur une construction bois traditionnelle est un dernier recours.

refléchis bien : ton bateau en vaut la peine

emplatre?
Ca a déja été ecrit, une coque en bois de yacht traditionnel joue. L'époxy est rigide. Si on calfate à l'époxy (entre les bordés donc) et qu'on le fait bien à sec oeuf corse, quand le bois reprendra son volume de croisière, ce n'est pas l'époxy qui cassera, mais probablement le bois. Là commencera le jeu des infiltrations, des bordés disjoints de leurs membrures etc....

La coque de la photo a probablement été construite en calfatage suédois, c'est à dire comme évoqué plus haut, avec des virures tellement ajustées que l'étanchéité est assurée par le contact. Un calfatage n'est sans doute requis qu'au Galbord et à la jonction quille/lest. Ce calfatage peut, lors d'un remplacement des parties en cause, être remplaçé par une solution moderne flexible de type sika. Mais toute opération de ce type exigent la dépose des virures impliquées. Un bateau de ce type n'est jamais tout à fait sec, il n'a pas été construit pour. Il est même sérieusement déconseillé d'hiverner au sec (mais attention au gel!). Lors de chaque remise à l'eau, on devra pomper qqs jours, puis le bateau retrouvera sa forme habituelle. Si le bateau est en eau douce, on peut en saler l'intérieur, ou créer des puits à sel au niveau des varangues et des membrures. La présence du sel empèche le bois de pourrir par saturation d'eau douce.

Il ne faut pas se faire l'illusion que posseder un tel bateau est une sinécure. c'est du travail, de l'inconfort et des frais.

En tout dernier recours, si la coque est si abimée qu'une rénovation complète s'impose, on peut envisager l'alternative de l'encapsuler. La coque devient alors l'âme qui rigidifie une coque extérieure en polyester/epoxy ou autre. Cela se paie cher en terme de poids, ce que certains chantiers compensent en rabotant les virures pour en diminuer l'épaisseur. Si ce type de rénovation a lieu, le bois reste alors sec même en service, et on peut entretenir l'espoir naif qu'il ne jouera pas assez pour se désolidariser de la gangue plastic. pour cette raison, la coque ne peut pas être epoxydée à l'intérieur, ce qui lui permet de respirer et de rester sèche.

La question est donc dans ce cas: la coque est-elle encore en bon état ou pas?

16 nov. 2004

Alors je continue à réfléchir ...
D'abord pour répondre à la question de diaoulig. Il s'agit d'un petit plan Cornu (DL de 8,70m) construit pas les chantiers Aubin à Nantes en 1962.

Quel est l'état du bateau ? difficile à dire avec le bois. Bon, il est sain et ne semble avoir rien de grave en apparence ... sauf cette histoire de galbord qui fuit ! le galbord ça craint : près de la quille, on ne sait pas trop ce qui se passe là-dessous et pas moyen de voir.

Le problème est devenu vraiment gênant pendant la traversée entre le Portugal et les Canaries : du vent, de la mer et la pompe en action ! J'étais pas fier. Depuis, ça n'arrête plus. J'ai donc interrompu mon beau voyage pour rentrer à la maison, repris une vie normale et maintenant j'ai envie de réparer mon bateau et de naviguer sur les flots.

Je trouve l'idée de montrer l'engin à un VRAI charpentier de marine vraiment intéressante. Si quelqu'un a un nom sur Bordeaux. Sinon, j'irai traîner vers Arcachon et poser des tas de questions.

... et je brûle d'envie d'étanchéifier cette maudite liaison quille/galbord avec un paquet d'epoxy. Retenez-moi ;-)

et Merci encore

16 nov. 2004

EH ! bien retient toi!!!!
sur La-Rochelle il y aun charpentier de marine,B.Despierre,à qui tu pourrais poser la qustion,mais attends donc pour l'époxy,qui de per ces capacités,mécaniques risque de compromettre l'ensemble de ton splendide navire!
il y a 20 ans le poly c'était la panacée,fini l'entretien,avec ce qu'on sait maintenant.
pour l'épxy,on a aucun recul,si ce n'est sur des unités modernes en CP éoxy,donc il, faut attendendre(on vois déjà des bateaux,nouvelle génération époxy qui commencent à avoir des soucis!!!!
je te conseille de bien te renseigner,avant de "condamner "ton bateau.
cordialement
jacquot

17 nov. 2004

UNE FOIS DE PLUS!...
...je constate que l'époxy est confondu avec le polyester!Quelle tristesse!!!
...A vos manuels de chimie!chers amis.Vous verrez,ainsi que l'un et l'autre ont,au niveau moléculaire,des différences fondamentales et importantes.
Vient ensuite la mise en oeuvre.Celle-ci étant pour l'époxy,autrement plus PRECISE que celle relative au polyester.
Je vous en prie,arrêtons de jeter l'anathème sur
un produit..."moderne"qui a fait ses preuves dans maints domaines de hautes technicité comme l'aéronautique,par exemple, et qui nous surprendra
,encore,dans le nautisme.
Il est vrai que la premiére machine à vapeur....
Comme quoi,tout est un éternel recommencement!
Heureusement que chacun peut,encore,faire ce qu'il veut!

on jette pas l'anathène, Oh kpitaime
L'epoxy est très bien, malgre ce que tu dis, à savoir plus "précis" ce qui pour les amateurs que nous sommes signifie plus difficile à mettre en oeuvre correctement.
Il n'en demeure pas moins que, structure moléculaire ou pas, tout comme le polyester, il n'est pas flexible. donc Poly ou Epox, c'est itou pour Olivier.

fuites et pompes
tu sais Olivier que cette petite fuite à sauvé la vie à bien des bateaux.
Demande à un bon plaisancier des années machin, quand il naviguait en mer, routine de quart: toutes les heures quelques coups de pompe, et notté au logbook "10 coups secs, 10 coups mouillés".

Si par hasard il devait en une fois donner 60 coups mouillés au lieu de 10!!! fuite détectée bien avant que les planchers ne commencent à flotter.

17 nov. 2004

Bonnin
d'Arcachon aussi a bossé avec Cornu.

17 nov. 2004

AMHA
AMHA s'il s'agit d'une coque à bordés traditionnels ce serait une énorme erreur de calfater à l'epoxy, tout simplement parce que le bois massif ne cesse de jouer selon l'humidité et la température. Tu aurais donc un support à géométrie variable pour un joint fixe. Fissurage garanti après la remise à l'eau. Il n'est pas du tout conseillé de laisser sécher une construction à bordés. Tu peux demander conseil à l'Assoce du Kurun quand ils ont décidé de remettre à l'eau le bateau du Toumelin après de longues années sous hangar. J'ai eu un bateau construit par le même chantier à bordés franc sans calfatage. Donc il te faut d'abord identifier la véritable cause.

Toutes les tentatives de plastification de coques traditionnelles se soldent par des échecs pour la même raison : différence de dilatation. Pen Duick est maintenant une coque plastique venue d'un moule tiré de la coque en bois, mais pas d'une plastification de l'ancienne coque.

Si le problème est réellement le calfatage, ce n'est pas très difficile de refaire un vrai calfatage à l'étoupe qui jouera comme le bois. Eventuellement tu peux y ajouter du brai, voire du sikaflex (vérifier lequel) qui restera souple, encore que je ne sois pas très partisan du mélange naturel-synthétique.

Si le problème est structurel, il faut soigner la véritable cause.

André

17 nov. 2004

Kpitaine K.....
non,non,non,je ne confond pas les deux ;-)
que d'ailleurs,j'utilise,moi aussi!
par contre,il s'agit de réparrations ou modifications ponctuelles,et sur mon canote en poly,pour une grosse répar'(du genre structurel)j'utiliserai avant tout du poly.
l'époxy,pour moi,me sert plutôt,sur des pièces(la barre,des hiloires...)
pour avoir vû,l'ancien bateau à moteur de Claude-François,pourrir jusqu'à la moèlle,puis être refait impeccablement à l'epxoy,je sais que ça marche,surtout dans ce cadre là,mais pour le canote à Olivier,qui a l'air en bon état,j'hésiterai pour une solution aussi radicale ;-)
je sais que tu utilises l'époxy sur ton Chassiron,mais as tu reconditionné la coque ainsi?
si oui,là,je m'écrase :-D :-D
amicalement
jacquot
PS,j'ai aussi fabriqué une douzaine de floteurs de fun board de vitesse et de slalom avec de l'époxy!!!!!!

17 nov. 2004

en y réflechissant
juste un tout petit peu , ça doit être le calfatage.
as tu sorti le bateau de l'eau pour regarder?

mais , pitié pour lui, pas de sicaflex dans les joints : le bois risque de pourrir autour (vu sur une coque moins de 5 ans après la pose du sicaflex) tu risquerai de te retrouver avec des joints larges comme le pouce à boucher.

le mieux rest l'étoupe , goudronnée de préference, avec par dessus un infame mélange composé de mastic de vitrier , d'huile de lin , de minium et d'étoupe hachée. c'est dégueu mais ça reste souple tout en laissant respirer le bois.

17 nov. 2004

sans vouloir en remettre une couche.
hello,
je voudrais mettre fin à une idee reçue qui tiens à notre treadition maritime:
non, une coque traditionnelle ne fissure pas si on remplace l'etoupe par des flippots collés à, l'epoxy.
cette technique du flippotage est untilisée dans le nord de l'europe depuis tres longtemps et sans soucis. c'est une question culturelle qui nous fait la rejeter, pas des raisons techniques.
le collage des flippots peut se fait avec n'importe quelle colle mais l'epoxy à l'avantage de pouvoir mieux absorber si chargée les eventuels defaut de surfaçage et donc d'avoir une meilleure tenue.
enfin, ce n'est pas une technique compliquée, on ouvre les coutures à la defonçeuse sur un tier de l'epaisseur du bordé, on encolle et on enfonce les flippots en force au maillet. une fois la colle prise, on rabotte et ponce pour affleurer les flippots à la coque et c'est fini.
ceci etant dit, dans le cas d'olivier je ne suis pas sur de la necessité de tout reprendre mais cela seul un veritable professionnel formé aux bateaux anciens pourra le dire.
moi ce que je commencerai par faire, c'est ecrire à paul aubin pour lui decrire les symptomes et lui demander ce qu'il en pense, et aussi bien il te proposera de venir voir lui meme.
amicalement
jpierre

17 nov. 2004

UNE PRECISION...
...dans la solution que je préconisais...qui,effectivement,dans le k d'Olivier me semble guère appropriée...ne s'adresse, essentiellement,qu' aux coques bois avec bordés calfatés.Celle-ci EXIGE,OBLIGATOIREMENT,aprés "flippotage" des joints,un
TRAITEMENT EXTERIEUR des bordés par (aprés imprégnation) 2 à 3 couches d'époxy PUR.
Ainsi le bois pourra continuer à respirer de l'interieur sans craindre d'attraper une...bronchite!!!
Ce qui serait tout à fait NEFASTE,ce serait d'époxyser l'intérieur.
Je persiste et signe que notre Potos Diaoulig est
dans le vrai.
Mon exemple cité plus haut avec ce bateau de 1934,dont les membrures et les bordés sont d'origine en...platane le démontre.Et qui plus est,est ouvert sur 2/3 de sa longueur...donc,quand il pleut,prend de l'eau douce...en 10 ans,AUCUN signe de fissurage ni d'éclatement des bordés!...
...il est p'têt ben sous la protection d'Bouddha ou du Diab!!!allez savoir???
PTDR.

19 nov. 2004

Olivier ... le retour !
Re-salut les gars,

J'arrive avec des nouvelles fraiches qui vont faire jaser. J'ai contacté le proprio d'Askoy, un vieux grément réparé à l'époxy par des mecs semblent bien connaitrent le bois. Je viens de recevoir un coup de fil et ... en voici encore un qui n'a pas fait comme les autres :

1) il a flipotté les bordés à l'époxy intégralement : il y a donc 2 envellopes rigides constitués par les bordés babord et tribord

2) il a fait calfater à l'ancienne les liaisons entre les bordés et la quille, les bordés et l'étrave, les bordés et le tableau arrière.

3) il n'a surtout pas enduit le bateau à l'époxy (ni intérieur ni extérieur) afin de laisser le bois respirer : quelques couches de primaire et une peinture monocomposant.

Pour lui, les bordés peuvent être rigides mais les liaisons structurelles doivent rester souples.

Depuis cette rénovation, il a pas mal navigué. Le bateau est resté seul aux canaries pendant un an, puis seul aux antilles pendant un an et à nouveau seul au vénézuela pendant un an. Mise à l'eau, sortie de l'eau, soleil, humidité ... pas une fissure, pas une goutte d'eau à l'intérieur, pas une trace de pourriture ... juste des cafards lors des réarmements !
Le bateau vient de se bouffer le cyclone au vénézuela, il était sur un terre-plein et il est tombé ... pas trop mais un peu quand même : toujours rien de cassé, du solide.

Donc, voilà une solution hybride qui devrait ravir tant les "puristes" que les "modernes" ...
mais qui me laisse toujours aussi dubitatif : et moi alors, qu'est-ce que je vais choisir comme solution !

Si vous voulez en savoir un peu plus sur Askoy, le site est : www.askoy.pf[...]/

20 nov. 2004

olivier tu viens de decrire la bonne solution
et je suis sur que c'est aussi ce que te dira paul aubin.
si le flippotage d'une coque ancienne en collant ces flippots à l'epoxy est une excellente solution, le fait d'imbiber l'ensemble de la coque due resine est par contre un heresie de premiere classe.
je l'ai deja dis je l'ai vu mis en oeuvre et depuyis aucuin pb par contre j'ai vu des coques impregnée à l'epoxy qui ont pourrit en tres peu de temps car magres tout, le bois travaille et l'eau ne peu plus sortir.
l'epoxy est un excellent materiau mais qu'il ne faut pas mettre à toutes les sauces.
entre les modernes et les anciens, il y a les raisonnables qui prennent ce qu'il y a de bon dans les deux camps et ce sont eux qui sont dans le vrai.
amicalement
jpierre
ps contact moi en direct, je te donnerai un numero ou me joindre si tu veux en discuter de vive voix.

20 nov. 2004

Precisions sur le flipotage d'Askoy
Salut Olivier,

Bon et bien je vois que les infos circulent vite et que tu as deja fait un compte rendu de notre discussion telephonique d'hier soir ! Ca fait du bien de voir que notre site Askoy sert a quelque chose ...

Un truc important par rapport aux flipots : le flipot remplace le bois que tu as enleve avec la defonceuse, donc il n'y a pas de risque de faire eclater la coque. Par contre je deconseillerais de flipoter une coque qui a traine au sec pendant des annees et dont les bordes sont tres ouvert car la on ajoute de la matiere la ou il n'y en avait pas a la construction. En fait l'idee du flipot est plutot de coller sur des surfaces propres de chaque cotes. La coque d'Askoy etait collee d'origine (en 62), le flipotage ne permet QUE de recolle les bordes entre eux.
Concernant le calfatage, il faut bien voir que le flipotage permet de coller des morceaux de bois qui sont dans le meme sens (longitudinal dans notre cas). Donc flipoter une rablure au niveau de l'etrave me semble pas une bonne idee : melange bois de bout pour les bordes et longitudinal pour la piece d'etrave. De plus les pieces genre etrave, quille et alonge de voute sont souvent dans un bois different des bordes (chene souvent) et je suis pas tres sur de l'homogeneite d'un collage chene acajou.

A propos du chene, je ne flipoterais pas trop une coque en chene car c'est un bois qui travaille beaucoup et les collages epoxy ne tiennent pas trop bien sur la duree avec du chene (probablement a cause du tanin). Pour la matiere des flipots, j'ai toujours utilise de l'acajou (denomination tres vaste ...). Une fois de plus je pense qu'il faut rester homogene au niveau des bois.
Je n'ai pas d'experience avec des flipots en pin sur coque acajou, mais je ne suis pas sur que ca soit une bonne idee car contrairement a l'acajou, le pin bouge enormenent en fonction de l'humidite et risque donc de faire coin entre deux bordes.

Concernant le calfatage a proprement parler j'ai utilise de l'etoupe et pas du coton. Ce calfatage a ete realise tres tres sere aux Canaries par un homme de l'art. Le joint sur le calfat est realise classiquement avec un melange de mastic de vitrier et de minium. Sur la duree (4 ans deja) je suis tres impressionne comme ca tient bien, surtout avec les differents sejours d'Askoy au sec en climat tropical.

Le Sika ne marche pas car il fini par se "macher" entre les bordes a force de bouger. Le pire reste le nettoyage car en general il reste bien colle sur les bordes, par contre entre apres 1 ans ou deux, il reste plus qu'une espece de puree pas etanche du tout au milieu ...

Un dernier exemple pour te convaincre de ne pas epoxyser une coque classique :
Askoy est un bateau tres tres etanche, neanmoins on a toujours un peu d'eau dans les fond. Cette eau entre par les coffres en nav musclee et est tres tres difficile a pomper, donc il reste toujours environ un demi litre tout en bas (1.3 metres sous les planchers ...). Curieusement, j'avait toujours une coulure de rouille au niveau d'une coupe d'eau entre la quille et l'etambot (vu de l'exterieur donc). Un peu comme si de l'eau rouillee coulait par cet endroit la. Le probleme, je n'ai pas de pieces feraille dant les fond, car tout est en inox (boulons de quilles et varangues). Bref mystere d'ou vient cette rouille. J'ai fini par trouver aux Canaries qu'il s'agissait d'une meche en acier qui etait tombe au fond et qui rouillait la depuis des annees ...
Tout cela (c'est pas clair hein ?) pour montrer que contrairement a ce que l'on pourrais croire, l'eau ne fait pas que rentrer dans un bateau, mais qu'elle peu aussi sortir si elle est plus dense (chargee de rouille par exemple). Imagine si cette eau rouille etait bloquee par une couche d'epoxy ou pire un tissus ...

Bon, je vous laisse, je part demain aux Antilles pour remonter Askoy de Grenade vers la Martinique. Au fait le bois c'est drolement solide : avec le cyclone Ivan, Askoy est tombe de ses calles, et reste appuye uniquement par le tableau arriere (en porte a faux sur toute sa longueur donc) avec 55 degres de gite pendant trois semaine avant qu'il ne soit remis vertical. Bilan un borde de bouchain fendu sur 30 cm ...

A++ Ludo

21 nov. 2004

défonceuse ????
Va pour notre ignorance culturelle !

Le flipotage est effectivement une technique intéressante, un bois tendre jouant le rôle de jointure élastique à la place de l’étoupe plus mastic.

Mais autant il est facile à mettre en œuvre en neuf sur du bois sec, les rainures des bordés étant faites à la toupie, beaucoup plus commode que la défonceuse, autant sur un bois encore plus ou moins humide, ayant joué de nombreuses fois, dans une position acrobatique, c’est une autre paire de manche.

En effet, pour pratiquer une rainure, il faut qu’entre la pièce à travailler et l’outil, l’un soit fixe et l’autre guidé pour faire un travail propre.

Or le retour de galbord d’un bateau classique n’est pas un endroit facile d’accès et tri-courbe qui plus est. Concave dans le plan vertical transversal, convexe dans le plan vertical longitudinal et convexe encore dans le plan de la couture dont l’inclinaison varie à chaque couture. La concavité variant sur la longueur pour pratiquement disparaître aux extrémités, il faudra en tenir compte pour régler la profondeur de la fraise. Il faudra donc travailler accroupi ou assis, en porte à faux permanent et faire la longueur de la couture en plusieurs fois, ce qui contraint de poser au préalable un guide de part et d’autre de la semelle de la défonceuse si l’on veut réaliser un travail correct. Donc des pointes dont il faudra aussi reboucher les trous.

De plus, il faudra terminer proprement les extrémités de la rainure au ciseau et bédane (contre l’étambot et contre l’étrave ou la quille selon l’inclinaison de cette dernière) la fraise ronde de la défonceuse étant impropre pour les extrémités.

Quel boulot !!! par rapport à un calfatage ordinaire étoupe + brai (goudron) ou + mastic classique à l’huile de lin. La véritable étoupe à calfater (fibre de chanvre trempée dans l’huile de lin) est effectivement préférable au simple cordon de coton.

André

21 nov. 2004

c'est pas facile a faire c'est sur.
et je n'ai jamais dis que ce l'etait, mais je l'ai vu faire et si c'est un boulot repetitif, c'est pas des plus compliqué non plus, il faut juste etre methodique.
ceci dit je ne sais pas si je ferai une partie de coque seulement, pour des raisons de coherence de l'ensemble, je pense qu'il faut soit ne rien changer, soit tout flippoter, y compris les liaisons verticales et entre des bois de sens différents.
c'est ce que j'ai vu il y a deja de neombreuses année (8 ou 10) et qui tiens encore sans soucis à ce jour.
mais les traditions locales ont la vie dure et ce type de travail genere encore beaucoup de scepticisme.
bon vent
jpierre

21 nov. 2004

certes
certes, certes, mais il y a une profonde différence entre l'avoir vu faire et le faire. Et puis tout dépend aussi du temps que notre ami compte y mettre, de la hauteur de la coque sur ber et de l'âge du capitaine !;-)

A priori, il n'y a pas de contre-indication en bois de bout pour le flipotage puisque les parties latérales de flipots sont collées à l'époxy. Il faut peut-être avoir une certaine expérience de la valeur des dilatations respectives des pièces maîtresses, des bordés et des flipots car trop (c'est vrai aussi avec l'étoupe) et çà pète.

André

22 nov. 2004

dans un numéro
de voiles et voiliers ou il était question d'époxy , un charpentier raccontait qu'il avait vu des flipots s'écraser lorsque la coque à gonflé.

donc si le bois des flipots est plus dur que celui des bordés , il y a un risque que ce soit le bordé qui casse . pas bon.

l'intérêt (et l'utilisation ) de l'époxy est très limité dans cette méthode puisqu'il ne sert qu'à immobiliser les flipots.

22 nov. 2004

interet de l'epoxy
hello vieux crabe,
l'interet de l'epoxy et que c'est une des rare colles que l'on peu charger et qui tolere de ce fait des defaut d'assemblage. des flippots collés a la resorcine ou la ppu devront etre parfaitement plans avec la tranche des bordés, collés à l'epoxy chargée il n'ont pas cette obligation.
pour ce qui est de l'ecrasement des flippots c'est pour cette raisons qu'ils sont dans un bois relativement tendre et qu'il sont conique et rentrés au mailet sans forcer.
enfin je n'ai effectivement pas fait l'operation moi meme mais j'ai repris le calfatage d'andre-yvette suffisement souvent pour etre tres convaincu de la methode (bonjours pour faire des reprises de calfat sous les fonds d'une gabare de 17m ou tu passe à peine en rampant entre la quille et la quille d'echouage).
maintenant et je le redis je ne suis pas sur que ce soit ce dont olivier à besoin et il ne le saura que part un bon charpentier de marine, qualifié pour ce type de bateau et je persiste à dire qu'il devrait contacter paul aubin.
bon vent
jpierre

22 nov. 2004

entendond nous bien, jean-pierre
je n'ai rien contre l'époxy.

toutes les réparations de mon bateau sont faites avec et il sera revêtu de trois couches de résine.

mais il est en bois moulé , à bordés francs classiques.

est il plus simple de poser un flipot que de calfater lorsque tu n'as pas de place pour travailler?

un argument plaide pour le travail par un pro: l'époxy nécessite un sèchage complet du bois pour adherer corrèctement.
sur une coque classique , qui dit sèchage dit rétractation . donc les flipots doivent être calculés en tenant compte du jeu normal du bois lorsqu'il se réhydrate.
pas évident...

enfin tu admettras que nous sommes loin du traitement époxy total dont il était question au début.
amicalement

25 sept. 2006

calfatage
Bonjour,

je cherche un fournisseur pour du coton ou étoupe à calfater ?...
quelqu'un connait ...

25 sept. 2006

2 fournisseurs
A l'Abordage à La Rochelle :
Toplicht à Hambourg : toplicht.de

25 sept. 2006

2 fournisseurs
A l'Abordage à La Rochelle :
Toplicht à Hambourg : toplicht.de

25 sept. 200616 juin 2020

2 fournisseurs
A l'Abordage à La Rochelle :
Toplicht à Hambourg : toplicht.de

04 mars 2013

Bonjour,
Niiiet, Naaaani,Nooo,NooooN, Le bois avec une mise en oeuvre par un Sachant et complété par un Sachant Maître CALFAT il faut en passer par là c'est la règle de la charpenterie de marine.
Cordialement.
Henri LeLOUISE

04 mars 2013

Je ne suis pas spécialiste du bois, mais ce que je ferai : un traitement extérieur avec un primaire polyuréthane type G4 qui va saturer le bois et les interstices tout en gardant une certaine souplesse que n'a pas l'époxy.

04 mars 2013

il n'y a m^me pas à penser l'époxy est a proscrire sur un bateau bois .

c'est un produit dur sans aucune elastisité donc il n'accompagnera pas les deformations et surtout le gonfflage et le sechage du bois ...

pour le calfat et bien on prend tout simplement du calfat et apres on passe une peinture (genre minimum) ensuite on peut mastiquer soit au mastic de vitrier avec de la peinture minium et l'huile de lin au encore au sika 291(ce que font maintenant pas mal de chantier)

04 mars 2013

bonjour,
tout a fait d'accord avec Calypso 2, c'est comme cela que procéde les vrai chantier bois comme le Conservatoire Maritime du Havre avec qui je travaille ( mais un peu loin de chez toi) jamais d'époxy pour calfater, oui pour des joints congé, ou pour coller du cp, ou strat du cp.....n'abime pas ton beau bateau , salut LECELTE

04 mars 2013

Je confirme que les mastics et les primaires époxy sont à déconseiller sur les structures en bois, sauf si le bateau reste toujours dans l'eau, il reste quand même préférable de travailler avec des produits mono-composants...

04 mars 2013

ce message a 9 ans..... mais peut être aurons nous des nouvelles du résultat :)

04 mars 2013

bloup, bloup, bloup...

:-D

06 oct. 2024

AU cours de ma carrière de charpentier de marine, j'ai flipoter plusieurs bateaux en bois ( pontus de méditérannée, yachts à voiles allant de 7,20m à 16,7On. Aucun de ces bateauc n'a souffert de ce type de réparation.
Il faut toujours utilier un bois plus "tendre" que celui du bordage pour réaliser le flipot.
Le Red Cedar est particulièrement bien adapté; plus tendre que la pluspart des bois de bordage généralement rencontrés.
On utilisera de préférence l'époxy, mais pour des unité de petite taille on pourra également utiliser des colles polyurethane de type PU 100. Dans la mesure ou le budget le permettra, j'utiliserai par défaut l'époxy.

La difficuté réside principalement dans l'ouverture des coutures et leur nettoyage.
Les scies oscillantes sont un outil parfaitement adapté pour la réalisation de cette opération, mais il conviendra toutefois de bien régler la profondeur de coupe de manière à ne pas attaquer la membrure! A fortiori si il s'agit d'une membrure ployée.

Une fois les coutures bien préparées (propres, sèches et bien dégraissées), il conviendra de bien ajuster le flipot. Il sera nécessaire de le présenter certainement plusieurs fois "à blanc", c'est à dire sans trop le forcer en position.

Une fois cet ajustage satisfaisant, il n'y aura plus qu'à le coller.
Le flipot débordera de la couture de quelques millimètres qui seront ensuite rabotés puis poncés.

Il conviendra également de bien respecter les temps de polymérisation de l'époxy et d'attendre au moins une dizaine de jours avant de préparer la coque pour recevoir sa nouvelle peinture.

On peut également priviligier un flipotage en "deux temps": le première étape consistera à flipoter les "oeuvres vives", l'année suivante, l'opération sera réaliser sur les "oeuvres mortes". Cette technique permmetra "d'amortir" l'opération; sur le plan mécanique (tension/blocage de la coque), sur le plan financier, mai aussi sur le plan de la charge de travail si les travaux sont réalisés par un amateur sur son temps libre.
A titre d'exemple: pou un Cornu de 7.20m (à arrière norvégien), il m'a fallu 8 semaines pour terminer le travail (flipotage fini et prêt à vernir, Hé oui, il s'agissait d'une coque vernie et qui était destinée à le rester!). A raison de 40h/semaine...

Bon courage!

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

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2022