Bricolage alternateur Bruschless

Nous sommes quelques-uns à avoir acquit un petit alternateur "bruschless", ce qui veut dire en français "sans balais". En plus, il est à aimants permanents, ceux-ci sont logés dans le rotor extérieur.

Comme cet alternateur est prévu à l'origine pour être entraîné par un moteur pour la recharge de la batterie, il ne commence à débiter qu'a partir de 1200 t/m, ce qui ne convient pas vraiment pour l'utiliser comme alternateur de ligne d'arbre, sauf si l'on peut se permettre un rapport de démultiplication très important. Il va donc falloir procéder à une modification du bobinage du stator.

Pour cela, il faut le démonter, voici la liste de l'outillage : un fer à souder, un étau, une clé à pipe de 17 mm et une autre de 11 mm, et enfin un tournevis cruciforme.

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L'équipage
27 avr. 2006
27 avr. 200616 juin 2020

Apres avoir désoudé le deux fils
du stator, on peut dévisser le redresseur/régulateur

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27 avr. 200616 juin 2020

Avec clé
de dix sept, ouverture :

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27 avr. 200616 juin 2020

Le stator seul
il ne reste que deux vis pour l'éxtraire :-)

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08 nov. 2006

Contact
Il n'y a pas d'excitation sur cet alternateur brushless. Comment fonctionne donc le contact on/off ? Est-ce qu'il y a un couple de freinage sur l'arbre lorsque le contact est off ?

27 avr. 200616 juin 2020

Une vue
du stator et du rotor à aimants permanents :

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27 avr. 200616 juin 2020

Et le crobart
expliquant les premiers essais, mais je suis certain que l'on peut faire mieux ! ;-)

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27 avr. 2006

fred
tu es un père pour nous tous .. si, si..

donc si j'ai bien compris, on débobine tout ça et on recable en fil émaillé deux fois plus fin?

sans se planter sur le sens autour de chaque pole?

27 avr. 2006

C'est bien ça
en débobinant on voit bien que chaque pôle est alterné : comme au tricot, une bobine à l'endroit, une à l'envers. ;-)

Plus le fil est fin, plus on peut en mettre, donc plus bas en tours ça va amorcer mais plus petite sera la production.

Pour mettre le plus de fil possible, il faut bobiner à spires jointives.

J'ai fait les premiers essais juste sur deux bobines pour voir si ça rentrait, puis tout défait pour réaliser proprement les douze bobines.

L'idéal est ensuite de passer le tout avec du vernis et de le passer au four, mais pas trop chaud pour ne pas faire fondre le plastique du stator.

Il faut entre une et trois heures suivant les pauses. :tesur:

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27 avr. 2006

Vitesse de rotation :
Je part du principe qu'il ne faut pas dépasser les vitesses critiques : un alternateur en plus sans balais donné pour I max à 5000 t/m, peut en supporter le double sans dommage.

Un petit bateau ayant un petit moteur tourne en régime maxi à généralement 3600 t/m. Dans ces tailles le rapport de l'inverseur/réducteur est de 1:2 le plus souvent, ce qui donne 1800 t/m maxi à l'arbre. Pour l'alternateur un rapport de 1:5 le fera tourner à 9000 t/m… ça passe !

Un plus gros moteur tourne généralement plus lentement, si je prend par exemple le mien, il tourne à maxi 2600 t/m avec une réduction de 1:2,8, mon arbre tourne donc à maxi 928 t/m, ça laisse plus de marge : presque un rapport de 1/10 sans danger pour l'alternateur… sauf que personne n'a autant de place pour monter une telle poulie.

On pourrait installer une poulie intermédiaire, mais il y a des pertes par frottements non négligeables…

Reste les poulies et courroies "Micro-V" comme sur les moteurs modernes, pas évidant à trouver, peut-être chez Prud'Homme Transmission.

J'aurais donc tendance à installer la plus grande poulie possible sur l'arbre et la plus petite possible sur l'alternateur mais sans dépasser les vitesses critiques.

Le notre peut être électriquement "débrayé" par un simple inter, et on peut également installer un thermostat bilame sur la carcasse en série avec le contact pour éviter tout échauffement destructeur.

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27 avr. 2006

Et bien je vois
que le fil est lancé...

C'est super, je vais pouvoir bricoler :-), enfin d'ici 5 ou 6 semaines quand je les aurais reçu :-(

D'ici la je vais pouvoir poser toute mes questions comme ça je serai au top !

Bon commençons par le commencement:

Il faut optimiser le rendement de la bete avec la vitesse de rotation de l'arbre en nav, comment tu calculs ça, avec le pas de l'helice ou in situ ?

Je suppose aussi qu'il faut tenir compte aussi de la vitesse max de rotation (en nav ou au moteur ) pour ne pas cramer la bete (ou son regulateur) ?

Pour le renbobinage il faudra etre plus clair pour moi.

Pour la poulie sur l'arbre tu trouve ça où ?

Enfin un article ou un document word quand nous aurons tout defini sera peut etre pas mal et plus pratique.

Bon j'en laisse pour les autres, Séb

27 avr. 2006

C'est parti !
Le mien qui vient d'arriver, est en pièce sur mon bureau :-)

Ca m'a permis de voir comment c'était bobiné, ben c'est vraiment pas compliqué à faire. Ca tombe bien, j'ai appelé 3 bobineurs, les 2 premiers m'ont donné des réponses digne d'un zéro pointé au CAP de mécano, le 3ème qui avait enfin compris me demandait mini 400 € HT .... Amis matelots de la région parisienne, ne perdez pas votre temps à appeler les bobineurs (au moins dans le 93 et le 95)

Quelques éléments de reflexion avant de se lancer:

J'ai d'abord fait quelques calculs extrapolatoires d'après le premier essai de bobinage de Fred. Voilà ce que Fred a obtenu en premier jet:

Vit alt Vit arbre Prod
Rap 1/3 4 nds 600 200 Amorçage
5 nds 900 300 2 Amp
6 nds 1200 400 4 Amp
7 nds 1500 500 5 Amp
8 nds 2000 666 8 Amp
(j'avais les vitesses max et mini, j'ai juste fait des règles de 3 pour remplir au milieu)

A partir de là, je me suis amusé à de petits calculs pour optimiser la chose: essayer d'avoir la vitesse d'amorçage la plus basse tout en essayant d'avoir le maximum de production.

Pour ce faire, on peut jouer sur 2 facteurs: le bobinage et le rapport de démultiplication arbre/alternateur

Prenons un rapport de démultiplication de 1 à 5, avec le même bobinage, voilà ce que ça donne:

Rap 1/5 4 nds 1000 200 3 Amp

5 nds 1500 300 5 Amp

6 nds 2000 400 8 Amp

7 nds 2500 500 8 Amp

2 nds 3300 666 8 Amp Amorçage 3 à 3,5 nds

Ca commence à dépoter un peu plus !

Après, on peut jouer sur le bobinage. Pour faire des calculs, j'ai utilisé ce tableau:

www.mini-eoles.com[...]eur.xls

On peut voir qu'en fait, il ne vaut mieux pas trop descendre en dessous de 0,7 de fil, car on ne gagne pas beaucoup en démultiplication, par contre on perd beaucoup en puissance, et l'alternateur ne produit plus que 3 à 5 A

En conclusion, je pense que le premier paramètre à travailler est le rapport arbre/alt soit les tailles de poulies.

J'ai une poulie crantée sur l'arbre qui fait environ 200, et une poulie crantée provenant de l'ancien alternateur d'arbre de 30. Avec ça, on arrive à un rapport de presque 7, disons 6 pour prendre de la marge, ce qui est pas mal du tout.
Dans le cas du bobinage de Fred, ça donne:

Rap 1/6 4 nds 1200 200 4 Amps
5 nds 1800 300 6 Amps
6 nds 2400 400 8 Amp
7 nds 3000 500 8 Amp
8 nds 4000 666 8 Amp

Dans cette config, si on arrivait à faire rentrer 45 spires avec le même diamètre de fil, la production grimpe encore plus puisqu'on passe à un amorçage à 400 tours. La puissance augmentant avec le nombre de spire, je pense qu'on peut arriver à 10 A à 2000 tours, ce qui donne dès les 10 A entre 5 et 6 nds.

Voilà quelques éléments de reflexion, histoire de.

Il y a un document sur le rebobinage qui est pas mal (sauf que ce n'est pas un brushless) à l'adresse suivante:

perso.wanadoo.fr[...]nat.PDF

27 avr. 2006

Ta derniere config me plait bien freja !!!
petite question à Tilikum, tu as fait les tests en nav ou en atelier ?

Car il va falloir adapter tout ça à chaque boat vu que personne n'a la meme helice, non ?

Séb

27 avr. 2006

Et oui
vive le cata...

Mais pourquoi se contenter de 10 quand on peu en avoir le double pour le meme prix ?

Bon c'est vrai que si j'arrive à 2X15 A je vois pas ce que je pourrais en faire mais bon ça permettrai d'alterner et donc de limiter l'usure de l'arbre.

27 avr. 2006

Trop malin le Tilikum,
Messieurs les douanes passez ya rien à voir ;-)

Pour info tu as eu concordence entre l'atelier et la nav et si oui connais tu le diametre et le pas de ton hélice ( et eventuellement tout ce qui pourrai rentrer en jeu )

Séb

27 avr. 2006

Ben
moi pour les bébé nageur elle est à 32 :-D :-D :-D :-D :-D

ET TOC

27 avr. 2006

Sauf que pour toi Seb
Il suffit que tu te limites à 5 A par arbre, et tu fait grimper à 10 A avec les deux arbres !

27 avr. 2006

Tests...
en atelier, puis en navigation sous voile.

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27 avr. 2006

Brrr !
pour vérifier l'hélice, il aurait fallu plonger et la flotte en cette saison n'est qu'a 26°C !

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27 avr. 2006

Sympa, la feuille Excel,
mais pour bobiner 45 spires de 0,7... je ne suis pas sûr que ça rentre.

Faut essayer ! :-) (suffit de faire deux bobines sur les douze)

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27 avr. 2006

Presque hors sujet,
Mais néanmoins intéressant : l'origine de ces alternateurs et le motif de leur prix aussi bas :

Si on les regarde de près, on peut s'apercevoir qu'il y a des traces de boulons sur les pattes, preuve qu'ils ont déjà été montés sur un moteur. Il y a aussi quelques traces de "noir" de courroie mais aucune usure de la surface des poulies, ce qui fait penser qu'ils ont servi disons… moins d'une heure, ce qui doit être le temps nécessaire pour tester un moteur avant sa sortie d'usine.

Il doit s'agir de moteurs dits "de base", qui sont ensuite équipés pour faire de moteurs de propulsion terrestres ou marine, ou pour fabriquer des groupes électrogènes.

Ces motoristes doivent certainement équiper ces moteurs d'alternateurs plus puissants et plus classiques, et ceux d'origine (les nôtres) leur restent sur les bras, d'où les prix bradés.

J'ai un ami qui a fait ainsi une bonne opération avec des alternateurs Yanmar 55 ampères : des clients ayant prit l'option 80 A, le fournisseur s'est retrouvé avec les 55 A sur les bras, d'où braderie !

Pour cette raison, j'ai indiqué sur les colis 'alternateur d'occasion" pour justifier les bas prix en cas de contrôle… :-)

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28 avr. 2006

calcul.
je n'ai pas tout compris, mais j'ai queques remarques sur les calculs.
la vitesse de rotation de l'hélice "en roue libre" n'est pas comparable à celle de marche au moteur; il y a des frottements (inverseur), un écoulement plus que perturbé et une hélice tractée alors qu'elle est faite pour pousser, sans parler de la charge (10 A x 15 V = 150W, 1/5cv ce n'est pas rien). je conseille donc de réduire la vitesse de rotation estimée à 75% du maximum.
D'autre part, la vitesse d'amorçage ne me semble pas le bon paramètre de départ; à mon avis il vaut mieux estimer à partir d'une vitesse moyenne à laquelle on roule le + souvent afin d'obtenir le rendement optimum à cette vitesse.
aller, au taf :scie:
ce n'est que mon avis.
amicalement,
Simbad

28 avr. 2006

Résultats provisoires
mesuré uniquement en intensité (pas de compte tours à bord)


Pour une poulie de 210 sur l'arbre et 70 à l'alternateur, donc un rapport de 1:3 amorçage à 4 nds, 2 A à 5 nds, 4 à 6, 5 à 7 et 8 A à 8 nds.

On va passer la poulie de l'alternateur de 70 à 50 mm, ce qui donnera un rapport de 1:4,2 qui devrait permettre d'amorcer à moins de 3 nds

J'attend le retour du bateau actuellement en ballade...

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28 avr. 2006

La vitesse de rotation de l'arbre
a été déduite à partir de la vitesse d'amorçage de l'alternateur ainsi que de sa vitesse de production maximum (respectivement 600 et 2000 tours), mesurée en atelier. A partir de là il était facile de déduire les vitesses d'arbres, connaissant le rapport de démultiplication. Donc il ne tenait pas vraiment lieu de tenir compte de perte d'inverseur puisqu'elle était déjà intégrée.

Cependant, ce qui n'a pas été pris en compte c'est le diamètre de l'hélice ainsi que son nombre de pale. Sincèrement, je ne suis pas sur que c'est un facteur qui influencera beaucoup sauf qu'une bipale aura moins de couple à vitesse égale pour faire démarrer l'alternateur, qui a une résistance non négligeable.

Par contre à mon avis, connaitre la plage de production de l'alternateur peut quand même être interessant car élément de décision: si je me traine et qu'en plus je sais que je bouffe du jus au lieu d'en produire, ça pèsera dans la décision de passer au moteur. Si je me traine, mais je sais que je ne bouffe pas trop de jus, j'ai toutes les chances de me dire qu'après tout on n'est pas pressé.

Enfin avant les essais de Fred, je m'étais amusé à ce genre de calcul en récoltant à droite et à gauche des données sur les vitesses d'arbre: ça tombait dans le même genre de résultat, et la difference entre par exemple une tripale et une bipale ne se sentait pratiquement pas si la démultiplication était correcte derrière (c'est à dire rapport un à 5). C'est en fait à basse vitesse que la difference se ressent du fait du couple, mais comme de toute façon on ne produit pas grand chose à basse vitesse ......

Mais bon en expérience collective, on va en récolter du "data" ..... :-)

28 avr. 2006

Calcul...
Ayant bac -4 et ne sachant rien calculer mes résultats sont le fruit d'approximations purement pifométriques... :tesur:

L'essentiel étant amha d'avoir des résultats ! :-)

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31 août 2006

qui l'a fait?
Je viens de recevoir "le mien". Parmis ceux qui l'ont déja transformé, qui peux donner des résultats, et indiquer la section de fil et le nombre de spires qu'il a fait?
Merci d'avance
Alex

31 août 2006

et la poulie?
tu as pu mettre quoi sur le hurth? je pensais aller voir chez CIR à toulouse, l'idéal étant une poulie en tole serrée dans le tourteau, qui ne rajoute que 2 ou 3mm de décalage dans l'arbre, évitant ainsi de tout repercer et règler (tourteau, joint..), mais est-ce trouvable et ou?

31 août 2006

Trop fort
le Tilikum, il arrive a compresser une tole de 6 mm à 3 mm rien qu'avec ses petites mimines, qui veut faire un bras de fer avec notre champion :-D

Séb

31 août 2006

Hum...
Désolé pour la photo : pour la faire il me faudrait démonter la batterie servitude N°2 constituée de 12 élements 2 volts 350 Ah de 20 kg chacuns, puis de démonter la boîte... :oups:

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31 août 2006

J'ai fabriqué la mienne
à partir d'une tôle de six mm, dans laquelle un tourneur m'a reproduit l'épaulement du tourteau d'origine (mâle/femelle) et les quatre trous recevant les boulons.

Ensuite, j'ai récupéré une poulie en fonte dont je n'ai gardé que la partie revevant la courroie, que j'ai soudé à l'arc avec de la baguette spéciale fonte sur la tôle d'acier. Un bon coup de peinture, c'est terminé.

La poulie est prise en sandwich entre les deux parties du tourteau, ce montage m'a reculé l'arbre de 3 mm.

Je peux éventuellement faire une photo... mais poulie montée ! ;-)

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31 août 2006

Avec moi non,
mais vu le gabarit de mon tourneur... ;-)

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31 août 2006

Dernière évolution :
En tassant bien, on arrive à bobiner 45 spires de 70/100, soit 15 spires de plus que la première version... mais ce n'est pas terminé et encore moins testé.

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31 août 2006

euh..
ya pas un fournisseur de poulies genre poulie.org ?? car la manip a fred, c'est pas a faire sur le coin de la cuisine..

31 août 2006

euh euh
Peut être pas à faire sur un coin de table mais ils ont l'air de s'amuser comme des petits fous.

yves.

02 sept. 2006

poulie alu
j'ai fait tourner la mienne par un pote, dans un chute de tôle d'alu. épaulements de centrage comme tilikum, et gorge à rainures multiples, pour courroies de clim automobile. Trés peu d'usure aprés 25000 milles, je ne regrette qu'une chose, c'est de n'avoir pas trouvé un chute plus grande.
Ce qu'a fait Tilikum peut être adapté à ceux qui ne peuvent pas souder avec précision. On peut tourner un épaulement de centrage de la partie rapportée sur la flasque (ce qui est fixé sur le tourteau), et boulonner bêtement la partie "gorge" sur la flasque.
Question à Tilikum, combien de Km de fil faut il acheter pour rebobiner l'alternateur brushless.?
Question subsidiaire; s'il suffit de modifier le bobinage pour abaisser la tension d'ammorçage, pourquoi ne pas modifier des alternateurs standards?
Question perso; pourquoi mon alternateur d'arbre a t'il perdu du "rendement" testé au banc il débite, faiblement (je n'ai pas pu calculer le ratio des poulies) et à bord presque rien. Alors que l'année d'avant j'avais environ 8 A à 6,5 noeuds. Balais nickels, collecteur un peu noirci mais pas goudroné quand même. demain je le nettoie, mais je subodore que quekchose va pas bien.
désolé pour la longueur du message
Alex

02 sept. 2006

je sais pas faire
si vous la voulez plus grosse la tof, faut m'espilker.
bonne nuit
Alex

02 sept. 2006

Ouaip,
mais comme elle ne fait que 3472 octets, il te restes 46526 octets pour faire mieux ! ;-)

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02 sept. 200616 juin 2020

Bon,
je l'ai agrandie, mais c'est pas net... :oups:

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31 août 2006

Si si !
Il y a un fournisseur qui a un choix assez fabuleux de produits d'excellente qualité : Prud'Homme Transmission... ils pratiquent des prix industriels, contrairement aux schips !

Le gros accouplement souple pour mon moteur m'a coûté moitié moins que le tarif pro de Vétus ! :-)

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02 sept. 200616 juin 2020

Photo poulie
j'espère que ça sera visible, 50kg c'est pas lourd pour un tof

04 sept. 200616 juin 2020

nouvel essai
avec le logiciel indiqué.Merci pour le tuyau

02 sept. 2006

Très bon ces poulies !
C'est d'ailleurs ce qu'on trouve sur les Super Maramu ! Cette technique de courroie permet surtout d'utiliser de très petits diamètres, pour un alternateur d'arbre on peut descendre à 25 mm de diamètre, ce qui permet de réduire d'autant le diamètre de la poulie d'arbre pour ceux qui n'ont pas de place en dessous.

Je n'ai pas fait attention à la longueur de fil : ça s'achette normalement au poids, mais je peux facilement vérifier.

On peut très bien modifier un alternateur standard, c'est ce que j'ai fait pour moi en partant d'un gros alternateur 24 volts 100 A, transformé en 25 ampères à bas ammorçage.

Le tien à probablement une panne, peut-être des spires du stator en court-circuit, ou des diodes du redresseur HS.

Un électricien auto devrait facilement diagnostiquer la chose.

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02 sept. 2006

Pas facile !!la bidouille !!
Mais bon, moi je dis rien !! vut que fréja ma oublié sur la liste !!!! ; je te dis quand méme pas merci fréja !!faut pas abuser !!presque mdr :-(

06 sept. 2006

Il vous en prie !
mdr mdr mdr :-) :-( ;-) :-p :-| :-D :-) :-( ;-) :-p :-| :-D

02 sept. 2006

je crains
une source de panne : si on met un rapport trop fort (de poulie ou de bobinage c'est kif)la tesion avant régul risque de dépasser la tolérance du régul quand on est au moteur (à 4000t/mn ça fait quand m^me 2000 au hurth et donc 5x2000=8000t/mn !!)car sur un brushless, la tension croit avec la vitesse. Si en plus on double les spires, ça fait comme du 16000t/mn!en tension..

c'est peut etre ça ta panne alex..

02 sept. 2006

Pas tout à fait d'accord :
La limite de vitesse de rotation, c'est uniquement la limite mécanique des roulements. Les dynamos ont des limites assez basses sinon on satellise le collecteur, alors qu'un alternateur en est dépourvu. Ces vitesses sont données par les fabricants. Par exemple chez Prestolite, c'est 8000 rpm pour quasiment tous les modèles. Comme les fabricants prennent de grosses marges de sécurité, la vraie limite doit être bien plus élevée, amha pas loin du double, mais dans mes montages je m'en tiens aux données du fabricant.

Pour la tension, aucun problème sauf si aucune batterie est reliée. Même si le bobinage modifié est capable de sortir 300 volts, il est relié à la batterie via le redresseur. Sans régulation on risque en effet la surcharge, mais uniquement si la batterie est bien chargée.

Ce qui fait cramer un stator, c'est la chaleur due à l'intensité, et comme la modification fait que l'on sort forcément moins d'intensité, ça chauffe moins ! ;-)

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02 sept. 2006

Si le redresseur
est relié à la batterie, comment la tension à l'entrée du redresseur peut-elle dépasser la tension de la batterie, augmentée de la chute de tension du redresseur ?

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02 sept. 2006

Vivement octobre,
où j'aurais mon oscillo ! ;-)

J'ai déjà mesuré la tension alternative aux bornes d'entrée des redresseurs d'alternateurs, mono ou triphasé, je n'ai jamais vu une tension supérieure à deux volts au dessus de la tension en sortie de redresseur, aussi bien sur un stator d'origine que modifié.

C'est facile à vérifier sans rien démonter : la borne "W" !

Zofait : les régulateurs qui équipent nos petits bruschless sont à découpage ! :-)

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03 sept. 2006

Oups ...
par dynamo je voulais dire alternateur à aimant permanent bien sûr. Par analogie avec la "dynamo" de mon vélo (oui je sais, les vélos n'ont plus de dynamo depuis qques années :-D )

03 sept. 2006

oui, oui ... mea coulpa
tout mon baratin est à relire en remplaçant dynamo par alternateur à aimant permanent ...

avec mes excuses :reflechi:

Bon, on ne se refait pas: mon papa à moi qui m'a appris à réparer mon vélo me parlait toujours de sa dynamo, j'ai jamais réussi à m'en remettre ... Ah ! la fidélité aux anciens griots !

02 sept. 2006

Tilikum...
Tilikum, il n'y a pas que des limitations en intensité. Pour les composants du redresseur, les diodes, elles ont une limite de tension, et c'est de ça que Michel voulait parler.
Si la tension de sortie du bobinage est suppérieure au maxi admissible par les diodes (même si l'intensité est nule), ça peut faire claquer les diodes. Une "sur-vitesse" associée à une multiplication du bobinage peut donc très bien être à l'origine du claquage des diodes.

Leon.

02 sept. 2006

détaillons ...
Michel parlait de deux choses qui sont (je crois) exactes.

1) les diodes: elles servent à redresser le courant. Cela veut dire que chacune d'entre elle "subit" pendant 1/2 cycle la tension dans le bon sens et pendant l'autre 1/2 cycle la tension à contre sens.

1.a) Quand la tension est dans le bon sens, il y a environ 1 Volt sur les bornes de la diode et elle doit tenir le courant maximal délivré par la dynamo.

1.b) Quand la tension est à contre sens, la diode est soumise à la totalité de la tension délivrée moins la tension de batterie (donc dans notre exemple extrème 300V - 12V = 288V), mais avec zéro courant.

1c.) C'est pour ça que les diodes ont deux limites: courant maxi quand elles conduisent, tension maxi quand elles sont à l'envers et ne conduisent pas.

2) Avec une dynamo, le régulateur est un "limiteur" de tension (contrairement à l'alternateur ou il est un régulateur de courant d'excitation). Avec la dynamo, le régulateur est similaire à celui du panneau solaire. Il reçoit en entrée une tension fluctuante et restitue en sortie une tension fixe de 14V p.ex.

Donc le régulateur va "digérer" en interne la différence de tension entre celle délivrée par la dynamo et celle aux bornes de la batterie.

2a) Quand la batterie est assez vide, elle va absorber du courant, et la tension de la dynamo sera limitée par la puissance mécanique fournie par l'arbre. Si la puissance mécanique fournie était infinie, la bobinage trop fin pourrait griller ou le régulateur pourrait griller car il serait obligé d'absorber une grosse puissance lui aussi pour réguler la tension de sortie.

2b) Quand la batterie est pleine, elle n'absorbe plus de courant. Donc la dynamo ne va pas griller, mais délivrer une tension très élevé (car pas de courant). Dans ce cas, les diodes peuvent griller, et aussi le régulateur qui a une limite de tension à son entrée.

3) Conclusion:

3.1) Il existe des diodes qui tiennent des tensions très élevées et ne sont pas chères pour autant, donc la solution existe.

3.b) Les régulateurs sont de deux type

  • ceux qui dissipent le "trop plein" de tension et de puissance en chaleur dans des transistors de puissance : classique et gros et lourd ! Ceux-la ont une limite de tension d'entrée ET une limite de puissance. Avantage: pas cher.

  • ceux à découpage, similaire aux chargeur à découpage, qui ne dissipent pas le "trop plein" puissance en chaleur pour réguler la sortie. Ceux-la auront une tensin d'entrée admissible souvent très élevée, et sont petits. Inconvénient : chers . Avantage : font travailler la dynamo dans les meilleures conditions de rendement, car ne dissipent pas en chaleur le trop plein, rendement proche de 90%.

03 sept. 2006

Dybamo versus alternateur
Michel vient de le dire : le pb de la tension inverse excessive n'existe qu'avec les dynamo, pas avec les alernateurs ;-)

03 sept. 2006

Ben justement !
C'est une erreur de parler de "dynamo" de vélo : ce sont bien des petits alternateurs à aimants permanents ! ;-)

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03 sept. 2006

Moi idem :
et ça fait bien cent ans que l'on parle de la "dynamo" du vélo... même dans les catalogues et autres mode d'emploi ! ;-)

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05 sept. 2006

dynamo ou magnéto
mon pépé à moi aussi il me parlait de dynamo, mais c'étit pas plutôt nue magnéto, sur nos vélo d'alors ?

Yves.

PS : bravo pour ce fil, on s'y fait du gavage de neurone :-)

04 sept. 2006

pas de panne
de régulateur Michel, je l'ai supprimé et ponté une ampoule de 15w sur l'alimentation des balais.
Prchains essais la semaine prochaine, apparement il fonctionne au banc, j'ai bien tout nettoyé, collecteur, contacts, etc, je vous donnerai des nouvelles.
Pour le reste j'ai un ti peu de mal à vous suivre à c'theure, je reprendrai vos thèses à tête reposée.
A+
Alex

03 sept. 2006

les brushless
marchent tout a fait differemment des "classiques":
dans les "classiques" la regul se fait par l'inducteur et la sortie d'induit ne depasse en effet jamais la tension batterie (a 1 v prés)
dans les brushless, la sortie non regulée est proportionnelle a la vitesse, et c'est le regulateur série (a decoupage pour un rendement acceptable) qui l'abaisse.
Il y a donc bien une tension de claquage possible due aux limites des diodes de redressement en inverse , et une autre liée a la limite acceptée par le transistor de regul.
pour nos brushless en discussion, je n'ai pas trouvé cette valeur, ils donnent seulement une vitesse maxi, mais si on double le bobinage on peut y arriver, je ne sais pas.

quelle vitesse de rotation as-tu en marche moteur aprés poulie? si ça n'a pas claqué, avec tension doublée,c'est que c'est acceptable!

03 sept. 2006

Mmmh...
Dès que j'aurais terminé de rebobiner la dernière version à 45 spires, je le testerais sur un "vrai" banc d'essais où je pourrais le faire monter en tours et mesurer la tension en sortie de stator. A l'atelier je suis limité à 3000 rpm.

Le premier qui à été monté pouvait tourner à 6300 rpm au moteur, apparament sans problème.

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03 sept. 2006

Petite question.
on a, à priori, 2 paires de pôles nord-sud et 6 paires de bobines. Donc vraisemblablement 3 diodes de redressement avec un déphasage global de 60° pour un recouvrement équivallent à un redressement triphasé.

Sous 1200 tours minutes (20 tours par seconde) la fréquence serait de 40 hertz. (2poles nord-sud)

A réduire cette fréquence en tournant plus lentement (quitte à modifier les bobines pour remonter la tension) ne risque t'on pas un mauvais fonctionnement du régulateur?

03 sept. 2006

Excellente question à mon avis ....
L'ondulation résiduelle est indépendante de la fréquence (c'est celle intrinsèque au redressement triphasé). Donc il faut que l'électronique fonctionne convenablement dans une fourchette de tension correspondant à cette ondulation. Et surtout qu'elle ne soit pas dépendante d'un éventuel condensateur de filtrage qui lui dépend de la fréquence.

Comme c'est une régulation à découpage, il est fort probable qu'elle soit très tolérante vis-àvis de l'ondulation en entrée et qu'elle n'aie aucun condensteur de filtrage en entrée ... amha ;-)

03 sept. 2006

Si on parle bien
du petit brushless qui nous occupe, il n'y a que deux fils et le redresseur est un pont à quatre diodes.

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03 sept. 200616 juin 2020

Les douze bobines
sont en série, il n'y a donc qu'un fil dont les deux extremités sont soudées sur les deux bornes type faston du redresseur/régulateur.

Sur la photo ils sont déjà désoudés...

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03 sept. 2006

Le fil noir ?
C'est le B-, et le blanc le B+. On peut d'ailleurs isoler le B-, il n'y a ainsi pas de jus sur la carcasse. (voir schéma plus haut)

Pas de point milieu dans le bobinage.

Le rotor a quatre pôles, visibles sur une des photos...

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03 sept. 2006

4 diodes ....
donc (sauf erreur) un "bête" redressement double alternance (la tension redressé retombe à zéro à chaque demi-cycle), ou au mieux un "biphasé" (la tension ne retombe pas à zéro, mais retombe tout de même d'avantage qu'avec un triphasé).

Vu le nombre de bobines vues sur la photo, on peut espérer que ce soit un biphasé. Faudra un oscillo sur la sortie du stator pour savoir ;-)

Ceci dit , un régulateur à découpage peut bien se contenter d'une "bête" sortie double alternance.

03 sept. 2006

carcasse
je vois un fil du régulateur allant à la carcasse.

  • N'y aurait-il pas un point milieu entre le 6ème et le 7ème bobinage allant également à la carcasse ?

  • Combien de pôles sur l'aimant tournant ?

03 sept. 2006

je ne comprend pas
4 diodes signifient un montage diphasé.

Les 12 bobines ne peuvent pas être en série sans prise intermédiaire (éventuellement un couplage comme "bobine1+bobine4-bobine7-bobine10")

Par ailleurs le régulateur ne peut pas être à découpage car cela signifierait un problème de protection du l*di/dt?? donc une diode de décharge quelque part.

A mon sens ce doit être plus basic que cela.

03 sept. 2006

Difficile ...
j'ai pas tout compris non plus.

Un redresseur en pont à 4 branches peut être monté de deux façons: soit avec un point milieu sur le bobinage, soit sans. Ici c'est donc sans point milieu. Dans les deux cas cela donne un courant redressé à double alternance classique.

Je présume que le sens d'enroulement des 12 bobines successives et la position relative des 4 aimants permanents est telle que les bobines travaillent en phase de la bonne manière pour additionner les variation de flux, et donc les tensions générées par chaque bobine.

Pour le découpage, je ne comprends pas bien ce que tu veux dire, Gilus: les divers composants (dont la diode de décharge) peuvent bien être surmoulées dans le régulateur. Vu la taille du régulateur et l'absence de radiateur, on n'imagine pas bien un régulateur dissipatif en série qui devrait dissiper quelque cent à deux cents watts (20A tout de même !) ... et qui en plus devrait être capable de fonctionner avec une tension d'entrée redressée double alternance mais non filtrée !

03 sept. 2006

par contre on a bien
4 aimants donc 4 nord sud, donc la fréquence est double de ce que je disais plus haut.

03 sept. 2006

Pour le découpage.
Un alternateur, comme toute machine tournante, c'est un générateur idéal de tension (alternative redressée avec composante continue) une résistance série et une self.

Et c'est cette self qui m'ennuie. On ne peut concevoir un découpage en aval avec une self en amont sauf si cette dernière est justement la self du "montage élévateur" du régulateur.

Si c'est un système à découpage, forcément la self de l'alternateur participe au fonctionnement.

04 sept. 2006

tout
est dans tout et réciproquement .

04 sept. 2006

Inverter ...
Gilus, les groupe modernes à inverter ont bien un régulateur à découpage en aval de l'alternateur ... donc c'est que c'est possible.

03 sept. 2006

Ces dernières contribitions
me font penser à un excellent ami, qui était un vrai génie en électronique.

Mais il était incapable de comprendre le branchement d'une centrale clignotante basique bilame de bagnole, dont le boîtier ne comportait que deux bornes :

C'était bien trop simple !!! :mdr:

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04 sept. 2006

en regardant
la doc en pdf envoyée par fred, on arrive a distinguer dans le schéma (3cm sur4)dans le coin en bas: un pont de diodes mixte, avec deux diodes remplacèes par des thyristors, commandés par une boite noire (pas de schéma), donc c'est cette branche de pont qui fait régulation, et peut etre coupure a partir de la tension batterie.

04 sept. 2006

régulateur
j'ai juste une question:
les Hors bords sont équipés de bobines pour la recharge des batteries: il s'agit là aussi d'un générateur à aimants permanents:
Un redresseur-régulateur d'un HB qui débiterait le même courant conviendrait-il?

04 sept. 2006

Au sujet du branchement trop simple.
Ce sujet nous intéresse tous. Y compris moi qui fais des ronds dans l'eau avec un bateau peu équipé en consommateurs électriques. Et je ne suis certainement pas le seul qui cherche un moyen de me procurer une recharge de la batterie de servitude pour atteindre une certaine autonomie.
Sinon c'est la marina, seul lieu ou on peut, quand il n'y a pas trop de monde, se brancher pour regonfler le tout.

Je ne parle pas de 100A ni de 40A mais 2 ou 3 A permettrait de compenser la consommation de l'électronique, de l'éclairage de cabine et de récupérer partiellement le coût énergétique d'une navigation de nuit. (certains voudront plus à cause du frigo)

Autre avantage : cela évite l'éolienne, difficile à éloigner et dangereuse sur une petite unité ou le panneau solaire fragile trop grand. Les deux étant par ailleurs hors budget « ronds dans l'eau ».

Essayer de comprendre la conception d'un dispositif par description interposée n'est pas toujours aussi simple qu'on le croit. Surtout que ce système diffère notablement de ce que l'on trouve en technologie automobile. (Les bobines 0 et 180° sont d'ailleurs mal bobinées et laisseraient penser à l'existence de fils intermédiaires.)
La compréhension de la philosophie permettra peut-être ultérieurement de concevoir un système pouvant répondre au cas qui me préoccupe.

Fort de ces précisions de câblage et de ce que dit Michel, on en déduit une conception nettement plus simple que celle d'un alternateur de voiture aux enroulement imbriqués : Donc sur 12 bobines en série, on en aurait 8 en production, sous les extrémités des aimants les 4 autres étant dans un état neutre. Le fait d'avoir 2 fils et 4 éléments redresseur montre qu'il s'agit d'un simple redressement double alternance sur un générateur monophasé. 12 bobines donnent 12 demi alternance par tour donc une fréquence assez élevée pour ce type de machine. A 600 tours par minute (10t/sec) on aurait donc déja 60 hertz.

Trouver des thyristors (ou un) est effectivement la solution logique.. On n'est pas sur un découpage à fréquence élevée mais sur un pilotage avec angle de conduction contrôlé, avec extinction au passage au courant nul.

04 sept. 2006

ouais
c'est exactement ce que je pense.

:-p

04 sept. 200616 juin 2020

Gilus est un bon ;-)
ci-joint l'extrait du régulateur.

Je ne l'avais pas regardé, mais c'est exactement cela: ouverture dupassge sur le (-) par thyristor et déphasage réglable, et arrêt par passage au zéro.

Donc une technique bien basique qui est celle de tous les régulateurs de lampe basse tension halogène que nous avons par dizaine dans nos maisons !

Well, tout est clair ;-)

P.S. du coup, pas d'angoisse pour le rebobinage et le changement du nombre de spires. Par contre, question sur la tension maxi admissile par les thyristors à grande vitesse de rotation.

04 sept. 2006

inventer ce qui existe?
le générateur monophasé a aimants permanents existe en hors bord...

un HB en monophasé ne dispose la plupart du temps que d'une seule bobine, le volant comporte de 1 à 4 aimants (suivant nombre de cylindres): la fréquence du courant n'est donc pas très élevée!

Le redresseur-régulateur du hb n'a pas de résistance extérieure de dissipation d'énergie comme c'est le cas pour certaines éoliennes...c'est donc très probablement un régulateur à découpage.

il serait peut-être intéressant d'essayer et de faire quelques mesures: oscillo, voltmètre et ampèremètre nécessaires pour les effectuer!

je ne sais pas si ça fait avancer le schmilblick, mais bon c'est une piste...

04 sept. 200616 juin 2020

Trop simple...
C'était juste une boutade, même si l'histoire est authentique ! ;-)

Mais blague à part, comme c'est le troisième que je débobine et rembobine, je suis quasiment certain de ne pas avoir remarqué de branchements autres que ceux que j'ai décrit… :tesur:

Les bobines 0 et 180° (photo) ne sont pas "mal bobinées", il se trouve tout simplement que le bossage permettant le passage des vis de fixation ne permet qu'une bobine un peu plus courte que les autres. Comme cela n'a apparemment pas gêné les ingénieurs qui ont conçu la machine, ça ne me gêne pas non plus !

Lors des tests en atelier, avant et après modification je me suis servi d'un simple pont à quatre diodes, et j'obtiens exactement les mêmes intensités qu'avec le régulateur d'origine.

Comme dit plus haut il y a quelques mois (bac –4), seul le résultat compte !

Je viens de terminer d'en rembobiner un, je vais faire des mesures plus précises, regarder la fréquence, et au mois d'octobre j'aurais même un oscilloscope avec possibilité de capture d'images. Là, j'aurais l'impression de sodomiser les diptères, mais si ça peut faire plaisir… ;-)

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04 sept. 2006

Ca doit être
mon passé africain : la b**** et le couteau ! ;-)

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05 sept. 2006

Ca prouve juste
que je me donne plus de peine pour la matière que je connais le moins bien ! ;-)

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04 sept. 2006

sodomie de diptères ? ...
un des plus grands plaisirs de la vie c'est de comprendre exactement les choses, évidemment avec les outils que l'on sait manier. Chacun a ses outils préférés.

En tout cas, j'ai appris des tas de nouvelles choses grâce à ce fil, et j'en suis ravi ;-)

04 sept. 2006

heuuu ...
ton site sur la réfrigération est nettement au-dessus du niveau que tu cites :mdr:

04 sept. 2006

le plaisir ...
qu'on en tire ne dépend pas des outils ... encore que le premier outil dont tu parles est une source plaisir de première classe ;-)

05 sept. 2006

c'est le schéma
des chargeurs de batterie des années 60 .
On lâche une salve jusqu'à ce que la tension batterie atteigne la consigne et on attend que ça redescende .
Angle de conduction, si tu m'explique comment, je suis preneur . Pour que ça marche sur 180°, il faut un schéma un peu complexe avec rampe, comparateur, etc...

On retrouve ça sur les petits moteurs à volant magnétique genre Lombardini .
C'est la batterie qui fait tout le boulot grâce à sa résistance interne et sa capacité .
Excellent pour le dé-sulfatage :-)
Je n'arrive pas à comprendre cet engouement pour les génératrices à aimant permanent .
C'est ni plus ni moins que le volant magnétique de ma mobylette dans les années xx ou une bobine d'éclairage de moteur hors bord .
La tension à vide peut atteindre et dépasser 100 volt . Si on a le malheur de débrancher la batterie, on peut faire exploser toutes les électroniques du bord et même les ampoules (j'ai essayé) .
En plus certains intervenants semblent faire une confusion entre un vulgaire hachage et les techniques du découpage qui sont un peu plus complexes .

05 sept. 2006

désolé
si vous avez l'impression que je cherche à vous décourager ou vous assommer avec de la technique, je pensais qu'on parlait de ça :-)
Bien au contraire, je ne fais que vous faire partager mes interrogations .
Il y a plus de 20 ans que je bidouille ces petites bêtes là avec plus ou moins de bonheur .
Le problème peut se résumer à : simplicité ou efficacité .
Pour récupérer une énergie gratuite, on peut effectivement privilégier la simplicité .

La caractéristique essentielle des génératrice à aimants permanents est que la tension à vide est directement proportionelle à la vitesse de rotation . Donc elle peut atteindre des valeurs très élevées si on veut un minimum à bas régime .
Dès qu'on fait circuler un courant dans les enroulements, cette tension baisse au prix d'un échauffement par effet Joule et un peu par déphasage . C'est au détriment du rendement .
Sur un bateau on risque d'envoyer des impulsions de tension trop élevée aux autres installations du bord si la génératrice n'est pas chargée par une batterie (ou un autre dispositif à faible résistance interne) .

Hachage, découpage !
C'est une question de fréquence (et peut-être de langage) .
Dans un régulateur à découpage on découpe à une fréquence élevée (typiquement 20 à 200 khz, voir plus) plus la fréquence est élevée, plus les composants (L et C) sont petits donc faciles à intégrer . Ceci permet une excellente régulation (à quelque dizaines de millivolt ou milliampères) et un filtrage efficace .
Avec un redresseur commandé à thyristor, on laisse passer de l'énergie (UI) pendant un "certain temps" à la fréquence de la génératrice qui est plutôt basse . Ce qui en sort est difficile à filtrer sauf à utiliser des grosses inductances et/ou des condensateurs de grosse capacité . Dans les montages simples c'est la batterie qui joue ce rôle avec plus ou moins de bonheur et le résultat n'est pas exempt de pics et parasites divers .

En fait il est beaucoup plus facile de réguler un alternateur en jouant sur le courant d'excitation . Cela permet un bien meilleur rendement à régime variable et, dans le cas d'une éolienne, un éventuel freinage .

05 sept. 2006

Alien ...
en quoi confondre hachage et découpage est-il un problème ? on n'est pas sur un forum d'électronique, et quand bien même on le serait, l'important n'est pas de souligner une hypothétique (en es-tu si sûr ?) lacune de connaissance de quelqu'un, mais de rendre un service ;-)

L'engouement pour les génératrices à aimant permanent peut s'expliquer dans le cas particulier des éoliennes et alternateurs d'arbre pour diverses raisons.

05 sept. 2006

la forte tension à vide ...
est un problème en effet, et Michel l'a souligné il y a quelques jours déjà.

Ce sera intéressant de voir en pratique comment cette régulation du brushless va réagir, puisque c'est bien la crainte initiale depuis un moment.

Il est bien possible qu'une sécurité soit déjà intégrée dans le régulateur en place, par détection d'une tension seuil à 14V par exemple et coupure de l'alternateur.

Si ces craintes sont justifiées (pas de protection intrinsèque), il faudra se servir de la broche "contact" du régulateur pour que l'alternateur soit bloqué en cas de débranchement accidentel de l'accu.

Mon chargeur ancien (25A, 25 kg, de bonne qualité) à transfo marche sur ce même principe de thyristor, et il est bien sécurisé en cas de débranchement accidentel de la batterie : il ne débite plus rien pour ne pas griller les instruments du bord quand la batterie est débranchée.

05 sept. 2006

quelques remarques complémentaires.
En ce qui concerne la résistance externe des éoliennes, et son circuit associé son rôle est de freiner l'éolienne pour que le moulin ne tourne pas trop vite. Donc c'est un autre problème.

C'est vrai que ce montage, au nombre de bobines près, ressemble furieusement à ce que l'on avais dans nos mobylettes.

Thyristor oui, découpage non. La remarque d'Alien est très pertinente, le hachage ou le découpage ce n'est pas la même chose. Un circuit à thyristor c'est beaucoup plus simple à réaliser qu'un dispositif à découpage HF qui nécessite bon nombre de capacités chimiques, voire des filtres amonts et avals.

Pour l'angle de conduction de 10° à 180° il faut créer une rampe qui plus est de pente variable en fréquence avec comparateur et commande de grille, ce qui complique un peu le schéma.

Je suis surpris de la valeur de la tension à vide 100v ou plus ; cela signifierait que le nombre de spires serait très élevé et que, à courant nominal, on aurait une chute interne très importante?

Maintenant attention, en débranchant brutalement la batterie on provoque une rupture d'intensité et la self de l'alternateur réagit en montant en tension jusqu'à retrouver cette valeur d'intensité pendant un court instant. (Les hacheurs élévateurs fonctionnent sur ce principe les bobines d'allumage aussi.)

Pour les aimants permanents pourquoi pas, surtout que depuis quelques années on dispose d'aimants terre rare qui admettent de travailler avec des entrefers très importants. Donc plus de jeu et moins de soucis avec les vibrations.

Je ne suis pas étonné que Tilikum retrouve les mêmes intensités (à quelques mouches près). Toutefois l'augmentation de la résistance interne (fil plus fin et plus long) va se traduire en effet joule sur les bobines. Donc attention à la ventilation d'autant plus qu'on tourne mois vite.

Il est peut être possible, vu la conception des bobines, de revenir à la section de fil d'origine et d'enrouler une couche en plus.

05 sept. 2006

Echauffement ?
Bobinage d'origine = 15 spires de 125/100, 20 A maxi.

Bobinage modifié = 45 spires de 70/100, 8 A maxi.

Ceci dit, je viens ici pour m'amuser, pas pour me prendre la tête, et je n'ai rien à vendre.

Fin de mes interventions sur ce fil.

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05 sept. 2006

Excuses moi Tilikum si je t 'ai froissé.
Ce n'était pas mon intention. Ici je ne fait que discuter de la couleur des fils ou d'autres babioles.

On peut éventuellement évoquer des problèmes ou des aspects technologiques, n'empêche que celui qui se paye les 5 ou 6 essais de bobinages, de mesure sur banc d'essais, de remontage, de confection de poulies, de montage sur ligne d'arbre, de risque au montage sur une batterie, d'essais d'endurance, de photos et d'exposé de travail... et j'en passe...

ce n'est pas moi. Celui qui bosse c'est bien toi et ton travail est remarquable sur bien des plans.

05 sept. 2006

aimants permanents...
l'évolution des régulateurs des générateurs à aimants permanents par ex des HB ne s'est pas arrêté au niveau des mobylettes des années ** commme semblent l'indiquer certains intervenants(j'ai vu les intensité passer de quelques ampères à 75A sur les + récents). Le besoin de plus en plus important d'énergie a conduit des constructeurs a répondre à la demande et je ne suis pas sûr du tout qu'un simple thyristor ait permis d'y arriver...
alors hachage ou autre... franchement sans avoir l'objet et son schéma sous les yeux ou fait au moins les mesures, aucun technicien ne se permettrait de répondre de façon lapidaire et avec autant de certitutes!
un débat philosophique ou technique pourquoi pas...mais je vois beaucoup de sagesse dans la réponse de Robert

05 sept. 2006

intérêt du brushless
"sans balais" c'est le nom qu'on donne a ce genre de machines tournantes a aimant permanent: c'est comme son nom l'indique! plus de balais! donc pratiquement plus aucune usure mécanique.

que celui qui n'a jamais tué un moteur de disqueuse ou de perceuse en ambiance de poussiere abrasive par mort des balais et collecteur lève le doigt.

Ce n'est pas synonyme, car il a des moteurs a balais et aimant permanent (les moteurs a cloche pour asservissements)

05 sept. 2006

une histoire drole...
il y a quelques années, je cherchais une petite voiture pas chère comme deuxième auto: je me mets donc a collectionner les journaux gratuits et à rechercher dans la rubrique "pièces détachées..."

je tombe sur une auto, modèle à essence carbu tout simple, mais moteur hs vendue en l'état.

Coup de tél., rdv est pris sur place.

La voiture est bien pour la carrosserie, mais effectivement le moteur ne démarre plus.
Le type me raconte l'histoire:
Il est ingénieur chez..... grosse boîte qui conçoit et réalise des filtres à huile et gasole pour moteur....
il était tombé en panne voilà 2 semaines: la voiture est remorquée et envoyée à la concession. Le verdict: le moteur n'a plus assez de compression... il faudrait l'ouvrir ou le remplacer.
Moi ça me fait mon affaire, je discute le prix qui était beaucoup trop élevé vu le boulot à s'envoyer. On trouve un accord, le chèque est signé et l'acte de vente rempli!
Le type me dit "vous avez fait une bonne affaire, mais il va y avoir des frais pour l'enlever sur plateau et changer le moteur. Au fait vous l'enlevez quand de devant chez moi?"
je lui ai répondu:
" tout de suite ou au plus tard demain"
J'avais remarqué qu'il manquait le bouchon d'essence sur le réservoir, remplacé par un simpe chiffon: il m'a dit l'avoir oublié dans une station service.
J'en déduit quil peut y avoir de l'eau dans le carbu.: j'ouvre le capot, débranche la durite à l'entrée du carbu, une batterie et des cables pour booster la batterie à plat et en fait couler un peu dans un récipient, le constat est simple: c'est surtout de l'eau qui a coulé... j'insiste, enfin voilà l'essence qui arrive!
Je dis donc au Monsieur que l'eau et l'essence ne font pas bon ménage dans le carburateur.
l'ingénieur me fait alors un superbe cours sur la différence de viscosité et la tension statique des 2 fluides. c'était très intéressant même si j'avoue avoir déjà oublié au moins 90% de ce qu'il m'a dit.
Bref revenons à l'auto: une clé de 12 sur le bouchon de vidange de la cuve du carbu pour la vider de son eau. La durite est rebranchée sur le carbu, un coup de démarreur en insistant un peu et wrouuuuummmm ça marche.
Je ne vous décrit pas la tête de l'ingénieur, mais le moteur fonctionne encore à ce jour!
explications: le moteur a été mal alimenté avec un mélange incombustible: les cylindres lavés, donc chutte au moins momentannée des pressions de compressions.

Comme quoi, chacun peut être compétent dans son domaine et en celà c'est parfaitement respectable:
J'ai débarassé ce monsieur de sa voiture et ça ne m'a pas coûté trop cher...
je l'en remercie encore!
:-D :-D

05 sept. 2006

Euh Tilikum
ce serait bien que tu continus, car moi aussi j'ai bac moins 4 et tu es le seul que je comprends ;-) :-D

Séb

08 sept. 2006

ou trouver un alternateur brushless
Bonjour, Tout est dans le titre.

J'ai vu que vous en aviez acheté, pouvez vous svp me dire ou et à que prix.

je suis tres interessé

merci

gael

08 nov. 2006

Contact
Il n'y a pas d'excitation sur cet alternateur brushless. Comment fonctionne donc le contact on/off ? Est-ce qu'il y a un couple de freinage sur l'arbre lorsque le contact est off ?

16 août 2007

Bricolage alternateur Bruschless

Ce fil nous a tenu en haleine pendant quelque temps et depuis plus rien alors qu en est il ? Avez vous reussi a monter cet alternateur sur votre ligne d arbre apres avoir modifier le bobinage d origine et qu en est il des essais ou resultats obtenus ca m interesse beaucoup encore merci

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

Phare du monde

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Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

2022