bon usage des derives en catamaran.

Dans le cadre de mon projet d'acheter un cata de croisiere un jour je me documente.
j'ai dernierement investit dans le guide Vagnon du multicoques de croisiere, tres bien fait au demeurant et qui a d'hors et deja repondu à bon nombre de mes interrogations, mais ce dernier m'a terriblement frustré quand à l'usage des derives sur un tel bateau.

à vrai dire j'en suis encore à me demander si on navigue avec les deux derives deployées ou uniquement celle de la coque au vent ? quand est-ce qu'on reduit, laquelle ? les deux ? quand comment ? pourquoi ? il y a t'il plusieurs ecoles etc...
Bref vous l'aurez compris je comprends rien quand au bon usages de ces pressieux appendices quand ils sont deux :)

si quelqu'uns voulez bien prendre le temps de m'expliquer tout ça, c'est peut être un peu long je l'ignore, j'en serais ravi.

Avec mes remerciements.

L'équipage
23 août 2007
23 août 2007

coque sous le vent !
:-)

23 août 2007

bon bah je vois que decidement
je n'ai rien compris :tesur:
Je m'imaginais que la derive si deployée sur la coque au vent permettait de stabiliser cette coque qui doit avoir tendance à se soulever un peu et qu'au contraire ne pas deployer celle sous le vent permetait d'etaller un peu.
Quand a gagner du cap, il y a une incidence en fonction de la derive que l'on deploie (ou les deux) et de l'amure du vent ?
je crois que je patauge completement :acheval:

23 août 2007

c' est pareil sur un monocoque a deux derives ou un cata
le poids de la derive ne represente rien par rapport aux autres froces sur un cata

c' est la derive sous le vent qui joue son role d' anti derive
:-)

23 août 2007

sur mon
catana 40 les deux derives en meme temps ce qui limite les efforts , a 20 nds je laisse plus que 40 cm de derive

23 août 2007

Comme Rolle
sur mon iroquois, les deux dérives en même temps. Ce serait fastidieux de changer à chaque virement au louvoyage ! Si j'en étais à vouloir laisser le bateau déraper, je remonterais les deux complètement. En revanche, je suis farouche partisan, malgré l'emcombrement et la perte de place occasionné, des dérives pivotantes plutôt que sabre. Il est impensable, sur un cata destiné à flirter avec les petits fonds, de ne pas oublier au moins une fois de les relever ! Je n'ose penser dans mon cas aux dégats maintes fois occasionnés si j'avais eu des dérives sabres !

23 août 2007

sur mon cata...

les deux dérives sont abaissées en même temps, comme chez les petits copains... :-)

guy
il a des derives ton cata?????

23 août 2007

Comme Ebraball
Experience vécue l'hiver dernier sur un Helios 42 (dérives sabre) aux Antilles par l'un de mes amis sous mes yeux : il est passé juste dernière nous sur un haut-fond (entrée de la Baie des Anglais, Martinique, pour ceux qui connaissent....) . Pas de pot, il avait oublié de remonter la dérive babord....moralité: puit de dérive déchiré,à un endroit inaccessible (conte moulage de la cabine de douche).L'équipage a pompé sans discontinuer jusqu'au Marin, bateau sortie de l'eau à peine arrivé...
Conclusion: dérive pivotante ou, peut-être, un puit de dérive plus résistant que la dérive elle-même, pour qu'elle serve de fusible : c'est toujours moins grave que de couler !

23 août 2007

oui
Les deux derives doivent etre utilisees en meme temps et au meme niveau. Ce niveau varie en fonction du vent et de l'allure: plus de vent ou allures plus arrivees, moins de derives

23 août 2007

Mais
L'interet des derives n'est pas du tout evident surtout lorsqu'on navigue sur l'atlantique.

On peut le demontrer tous les jours, les performances sont beaucoup plus sensibles aux formes de coques, au poids et a la surface de voile.

23 août 2007

dans le gros temps
ne pas oublier tout de meme, d'éviter d'utiliser
la dérive sous le vent, on sait jamais ! ...
et on n'est pas en course.
et bonjour a tous

23 août 2007

bon je commence à y voir plus clair.
-d'une maniere generale on utilise les deux derives

-plus le vent est portant moins on utilise de surface de derives

-plus le bateau est rapide moins on utilise de surface de derives (ça, ça me semble paradoxale, j'aurais pensé que plus le bateau se trainne moins on y met de surface mouillée)

-dans le gros temps on releve les deux derives (ça reste controlable ?) ou surtout celle sous le vent pour etaler (et eviter le fameux phenomane de croche-pied ?).

c'est bon jusqu'ici ? :reflechi:

23 août 2007

Wharram
un 42 ?

23 août 2007

je l'ai rencontré aussi
celui-la, au mouillage des grand sables à Groix, qu'il a quitté de bonne heure aprés une nuit epouventable à se faire rouller, etant donné qu'il etait à l'ancre et que c'est un cata j'imagine qu'il chassait, il a tentait de remouiller à mon niveau sans plus de succés avant de partir.
c'est un Pahi 42 oui, enfin je crois.

23 août 2007

Je l'ai croisé
le 02 aout dans le four, il remontait vers le nord. Les coques avait la couleur du metal. il devait faire approximativement une quarantaine de pieds effectivement, gd voile gréée avec un wishbone.

on dirait
un pahi 42

23 août 2007

En fait,
l'efficacité d'une dérive (mono ou multi) est d'autant plus importante que la vitesse du boat augmente. Donc à grande vitesse ça ne sert à rien d'en laisser trop !
CQFD... Enfin il me semble...
:reflechi:
Alex

23 août 200716 juin 2020

Le role de la dérive....
est de faire office de plan anti-dérive (aux allures proches du vent). Plus le bateau va vite, et moins la composante de dérive est importante dans la résultante.

La dérive du flotteur au vent joue un role mineur par rapport à celle sous le vent. Il semble que si elles sont réglées pareil, c'est surtout pour des raisons de simplicité en cas de virement de bord. Pour les puristes qui ne sont pas faineant à la maneuvre, surtout quand il y a du vent, la derive au vent ne sert presque à rien et devrait être levée.

Au portant les dérives ne servent plus à rien, puisqu'il n'y a plus de composante de derive dans les forces qui s'exercent sur le bateau.

En photo, un cata croisé qui à l'air assez sympa. Quelqu'un sait ce que c'est ?

23 août 2007

Sur mon Louisiane
dérives pivotantes, les 2 en bas en général (les dérives étant à profil symétriques elles travaillent ensemble (moins de dérive au près avec les 2 qu'avec 1 seule). Au portant, on releve progressivement en fonction de la vitesse, et ça facilite la barre. Tout petit temps, je relève 1 dérive et un safran pour limiter la surface mouillée (gain vitesse très sensible).
Vent fort, dérive sous le vent relevée pour pouvoir déraper (théorie, jamais vu si ça marche).

23 août 2007

Parfois problème structurel
Généralement la structure est calculée pour un appui de la dérives sous le vent. Si l'on veut utiliser la dérive au vent, ce qui peut être le cas par fort vent, attention que on la fait travailler à l'arrachement et la structure peut ne pas tenir. Cas des Iroquois, où de toute façon, il fallait renforcer l'avant du puits.

23 août 2007

En général : les deux en même temps
Sauf :
- s'il s'agit de profils asymétriques ( comme sur certains mono )

  • si elles sont angulées par rapport à l'axe du bateau.

Dans le gros temps, certains préconisent de n'utiliser que la dérive au vent pour permettre au bateau de déraper si la coque au vent se soulève. Pourquoi pas, s'il s'agit de faire du près et s'écarter d'une cote par gros temps.

Ponta do Castelo, Île de Santa Maria, Açores

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