Bome alu sans embout. Des idées pour la rendre fonctionnelle ???

Si j'avais à faire ça, sans moyen technique particulier à dispo, je partirais d'un tube alu rectangulaire au plus grand possible qui entre dans la bome, je couperais 2 faces sur l'extrémité pour y mettre les réas a l'intérieur, et après je comblerais le vide avec du bois dense. Le tout vissé avec 2 boulons traversants...

L'intérieur du tube alu rempli de bois aussi, jusqu'aux réas, avec de la résine pour assurer la bonne assise...

Toujours d'accord pour de nouvelles idées. Constructeurs amateurs welcome !!!

C'est pas évident à faire bien ce genre dz truc... C'est quelle marque ta bome?

Bien qu'hors sujet dans ce fil voici quelques éléments de réponse concernant le « cauchemar » qui était celui de ma bôme à rouleau.
En cherchant notre nouveau bateau il y a trois ans, nous n'entrions pas en matière lorsque nous découvrions une occasion avec un mât-enrouleur. Sachant qu'on ne peut jamais cocher toutes les cases, nous avons tout de même retenu ce Moody S38 qui correspondait à de nombreux critères pré-établis. Il était équipé d'une bôme à enrouleur Profurl, installée par les 3e propriétaires, un modèle de conception élaborée avec un guide rallingue articulé en alu et non le foil en tissu.. Le matériel était en bon état, bel accastillage bien dimensionné, voile lattée récente, hale-bas rigide Selden etc...
On s'est dit qu'on allait découvrir tout ça sans préjugés... mais non sans avoir tout lu sur divers forums concernant l'inclinaison exacte de la bôme, etc etc.
Première opération : hisser. Ça ne se passe pas trop mal même si à 1/3 de la hauteur de mât, nous avons compris pourquoi les précédents proprios avaient fait installer un winch électrique. Hisser est lent et dur mais on finit par avoir une GV correcte, quoi que trop plate à mon goût.
Affaler nous a fait découvrir les limites du système : en théorie (Comme dit le Chat de Gelluck, J'aimerais vivre en théorie car en théorie, ça se passe bien...) en théorie donc, c'est simple : on mollit la drisse et on enroule la bosse d'enroulement qui se trouve sur la bôme, juste en arrière du vit de mulet. SAUF QUE : 1/ pour ce faire, il faut qu'un équipier contrôle le bon enroulement de cette drosse ET de la ralingue de GV en pied de mât. Le moindre chevauchement à l'enroulement conduit à un blocage, quelques tours plus tard. Il faut alors rehisser un peu la GV et reprendre l'opération. Quand tout semble à nouveau lisse et clean, on reprend l'affalage. A noter que, pour manoeuvrer la drosse d'enroulement, le winch électrique est bienvenu aussi ! Affaler est donc une opération lente à la progression irrégulière. Déjà à ce stade, c'est dangereux car on veut pourvoir affaler la GV d'un coup.
Au delà de ces deux opérations de base ( hisser et affaler) se pose le problème de la réduction de voilure en cours de nav. Si en quittant la marina un joli dimanche d'été, on décide de la surface à porter, c'est jouable (Bien que lent comme déjà dit) Mais si, en cours de nav, on souhaite ajuster la surface de la GV, il était impératif de se mettre face au vent, avec un équipier à surveiller l'enroulement de la rallingue et de la drosse et un opérateur au cockpit à manœuvrer bosse et drisse. Je ne sais pas pour vous mais moi, si je dois passer au 2e ris, à fortiori au 3e, je n'ai aucune envie de me mettre face au vent ! Au cours de notre première saison à bord de Gratitude, nous avons essayé de nombreuses combinaisons et stratégies pour tirer au mieux parti de ce système mais force fut de constater qu'à aucun moment le système nous a paru mériter son maintien à bord. Nous avons aussi appris que les anciens propriétaires avaient fait qu'un peu de croisière côtière, à la journée et que peut-être ils ont échappé au pire du système. La décision de passer à un système de ris automatique pour le 1er et le 2e et au ris classique pour le 3e a généré beaucoup de frais et de travail (nouvelle GV, transformation de la bôme, nouveau circuit de bosses de ris.... mais désormais tout marche à satisfaction et on a l'impression de revivre !
La photo ci-dessous , prise au cap Lizard, représente un des derniers bords avec le système Profurl.
A noter encore que lorsque j'ai appelé Profurl pour leur demander s'il y avait une manip qui m'échappait, le technicien en ligne s'est contenté de répondre qu'ils avaient abandonné ce système depuis plusieurs années et que les pièces n'étaient plus suivies. Seuls quelques megayachts sont encore équipés de bômes à rouleau m'y a-t-on dit...
Aucun regret...

Sur ma bome actuelle , 5 ans,je vois de la corrosion aux pontets inox articulés. Ce n'est pas très facile à isoler vu la forme.
J'en ai seulement 2 : 1 à l'avant pour l'écoute de GV et 1 à l'arriere qui me sert pour 1 palan.
Le reste : juste du sanglage textile.
Des astuces pour ne pas avoir à utiliser ces pontets ??