big boy
quelqu'un a t-il essayé d'installer un big boy sur un voilier recent?
si oui y a t'il des avantages ou est ce juste pour le fun?
si quelqu'un a des photos je suis preneur
merci
j'ai un big boy
mon avis d'amateur , c'est super..c'est un peu l'ancêtre du spy asymétrique...
a l'origine c'est une voile "en plus" du spy , que l'on rajoutait sur le coté..
j'ai navigué avec pendant des années en m'en servant de voile de très petit temps comme un spy.
Big boy..
voile utilisée sur les bateaux gréés en tête, en complément du spi, sur le bord opposé, au vent arrière.
Cette voile stabilisait les bateaux à cul étroit des années 75-80 qui avaient tendance à rouler beaucoup au vent arrière.
C'était difficile à régler.
ben non Bert
les tofs , que j'ai , c'est vu du bateau , et cela ne donne pas grand chose...
il y a les puristes , et les bricoleurs (don je fais parti) ..j'ai toujours mon big boy , et crois moi , je ne suis pas prés de m'en défaire ..trop cool comme voile..surement le résulta du hasard car il n'était pas prévu pour mon boat ..je m'en serre comme spy , et c'est vraiment super..
comme il est dit sur d'autre postes c'était une voile en plus pour empêcher le bateau de rouler par vent arrière..
Pour chantevent
Il s’agit d’une voile additionnelle qui s’envoie (s’envoyait) sous le vent du spi. Au plein vent arrière.
Mais je n'ai pas personnellement l'expérience de cette voile.
j'ai un bateau de 76 à cul étroit qui roule au vent arrière
il avait un big boy à l'origine
j'ignorais cette fonction
je me coucherais moins con (je suis pas sûr que j'arriverai à me refaire faire un big boy, par contre !)
je pense surtout que c'était une faille opportuniste dans la jauge IRC de l'époque qui faisait que tous les bateaux de course s'en équipaient pour ajouter "gratuitement" de la toile.
Vu dans les années 80 sur le "Dugenou" de Yves et MArc Pajot
hmm
on en avait un sur le bateau de course, le spi faisait 150m2, le big boy (ou blooper) 120m2
le gain de vitesse était pratiquement nul, cela stabilisait un peu le bateau quand il y avait du vent et un peu de roulis, par contre pour avoir quelque peu d'efficacité on devait tenir une personne en permanence à la drisse pour le garder au bord de l'eau..
c'est quoi récent...
j'ai essayé une fois sur l'Aquila avec l'assymétrique en guise de big boy, un jour de pétole
ben pas terrible, un poil mieux sans la GV, gain a peu près nul
le mieux dans ces conditions c'était encore le symétrique tout seul puis la GV en plus quand le vent a daigné rentrer...un peu
mais en attendant, c'était marrant
C'est bien ça...
mais le big boy est nettement moins performant avec une grande grand-voile avec une bôme longue qu'avec une petite GV comme sur les gréements en tête de l'époque.
Les bigs boys n'avaient aucun intérêt sur les 7/8ième, de surcroit petits, comme les quarters car ils mobilisaient un, voire deux équipiers sans compter que le barreur avait tendance à s'échiner à garder gonfler le BB au détriment du spi.
Rappelons que l'intérêt principal du BB est de limiter le roulis rythmique.
Sur les deux photos de quarter, le big boy est mal réglé.
merci
pour toute ces infos ,en fait je me rappelle avoir vu dans les années 70 des photos ou on voyais une voile qui ressenblait a ca mais il me semble quelle avais plus une forme incurvé un peu comme une tuyere
OK
Bonjour à tous,
Merci pour les infos les gars, je me coucherais moins bête ce soir.
Le "gros gamin" me parait un peu trop technique pour moi...
Bon vent
Stan
il doit
y avoir plusieurs forme de BB..le mien ressemble plus a un spy asymétrique..surement pas a cette chose en photo...:non:
C'est pourtant ça un bigboy (c'est magnifique à voir)
si ça ressemble à un spi asy ça serait pas un foc ballon ta voile plustôt ? (ancetre du spinnaker asymétrique).
Franck ,d'accord
avec toi ils sont moche, mais j'ai la flemme de chercher une vieille revue et de scanner !
Je n'ai trouvé que ça en ligne...
En général, la forme des big-boys était plus esthétique sur des gréements en tête que sur des 7/8 ème ;-)
bien la gravure!
mais comme je le disais plus haut j'avais le souvenir d'une voile qui s'envoyait a coté du spi (c'est ce qui ma fait penser au big boy)et qui ressemblais un peu a un point d'interrogation renversé, mais bon ca commence a dater tout ca
en tout cas c'etait magnifique.
Bonjour
Dans les années 80 il y avait une édition de la bible des Glénans avec en couverture couleur un paquet de voiliers arrivant avec spis et Big-boys...
C'était parti, en Angleterre (oeuf corse!), d'un envoi de génois en guindant libre en plus du spi, dans l'idée d'augmenter la surface, et celui qui avait eu cette idée avait gagné. Vous imaginez la suite.
ça a eu payé un temps puis puis les carène on eu un potentiel meilleur :
Si le vent est faible, il vaut mieux un bord de largue
Si le vent est suffisant, la vitesse de carène est obtenue sans cela.
Big-boy, bastaques, envoi "spi dans spi" c'est dépassé mais ça me plait quand même !
cf : www.hisse-et-oh.com[...]famille
:famille:
Alain
Yes
Berthier, bien sûr !
Toute la manoeuvre illustée, Gallimard-Voiles !
Tu nous les mets à l'endroit stp ?
:mdr:
Alain
Et le Yankee, c'est quoi? Quelle différence avec le big-boy? Le Yankee était plutôt une voile de largue? L'ancêtre du Code 0 ?
Bonjour Christian
Pas du tout.
AMHA, le yankee c'est une voile de côtre, associée donc avec une trinquette, avec un point d'écoute haut, roller en arrière.
Exemple Pen-Duick II
www.allboatsavenue.com[...]tabarly
Alain
Bonjour Pierre
Quel est ce joli côtre ?
Étonnante La GV suédoise ?
:bravo:
Post-scriptum : super le correcteur d'ortographe, on peut même mettre des accents sur les majuscules !
:bravo:
Alain
Bonjour
Le fil a été remonté par ce post sympathique :
ms2012
j'ai retrouvé 2 big boy dans un grenier
avis au amateur...
Je parlais plus bas de livre des Glenans, la photo de Bert44 lui ressemble !
Voici une belle photo de b-b avec ce lien :
drôle !! les vieux files qui remontent...je n'ai plus mon cotre , mais j'ai gardé le big boy !! je m'en sers "D'asy" sur mon nouveau voilier... et puis le yankee = trinquette c'était génial ____oui :lavache:
iff : le joli cotre, c'est ça (trouvé par hasard en tapant voile yankee sur google images : sailsoft.free.fr[...]ro.html
Bonjour
Après étude sur le lien que tu donnait, Pierre :
Ce n'était pas un cotre à l'origine.
La voile de type "suédoise" m'intriguait, j'ai pensé qu'elle avait pu remplacer un gréement à corne, mais en fait il serait plutôt question d'une bôme à rouleau.
Alain :-/
Bonjour
Est-ce que Franck peut nous dire sur quel type de voilier étaient ces deux big boy ?
Éventuellement, sa position...
Alain
:pouce:
quand j'étais gosse, le big boy c'était la cerise sur le gateau, du grand art et en tout cas une esthétique indiscutable :-)
Je me souviens d'une photo où l'on voit un classe J ou un 12mJ.I. de face avec un ENORME big-boy.
Je me demande toujours comment ils faisaient pour l'affaler.
Je vais essayer de la retrouver.
j'avais un big boy sur mon super arlequin :quel boulot !il y avait aussi le tall boy une sorte de solent tres haut et etroit destiné a recuperer l'air qui passait entre le spi et la grand voile !
Belle photo, ça fait beaucoup de voiles...
Je mets un lien où on le voit sous un autre angle, on comprends mieux, pour le spi d'artimon...
www.sail-world.com[...]dex.cfm
C'est pas la première photo, descendez, c'est la deuxième.
Alain
:-/
Mon paternel avait un big boy. De mémoire, cette voile ne pouvait être utilisée que proche du vent dans le dos. Nous le mettions comme indiqué dans les croquis de GRIBOU. Toujours de mémoire, je crois l'avoir utilisée une ou deux fois en 10 ans, donc encore moins souvent que le tourmentin.
heu... et la veille t'avais fait de la couture, pas vrai? Parce que le Big-Boy a l'air un peu rappiécé :langue2:
(C'est l'occasion de me replonger dans les archives de bateaux ce week-end :pouce: )
Bien vu, Tribal...
"Plein vent arrière, avec une vingtaine de nœuds, sous spi et big-boy, ce type de carène nécessitait à l’équipage au complet une attention sans faille pour ne pas partir « au tas ».
Le roulis rythmique était la règle et nous commencions à nous inquiéter quand la bôme touchait l’eau puis quand, sur l’autre bord, le tangon s’en approchait. Quand après trois balancements, le mouvement ne se résorbait pas, c’était mauvais signe… Pour les profanes, le big-boy mesurait 50 % de la surface du spi et avait pour avantage principal, celui de stabiliser le roulis.
Le barreur n’était pas à la fête et ne pouvait se déconcentrer. Pour des raisons tactiques, notre barreur et aussi skipper, seul capable de barrer longtemps dans ces conditions, avait décidé d’empanner toutes les heures pour rester sur la route directe.
C’est facile à dire et à écrire mais irréaliste avec un équipage jeune et découvrant le bateau, de nuit, sur un bateau disposant de 2 cockpits, qui ne comportaient pas moins de 14 winches. A l’époque, il n’existait pas de bloqueur et chaque manœuvre (hale bas, balancine, bras, écoute de spi, écoute de génois…) revenait sur un winch qui lui était propre. De plus, l’empannage à un tangon imposait un bras et une écoute sur chaque bord et donc une coordination sans faille lors du passage du tangon sous l’étai. Moment délicat ou le spi était livré à lui même.
Bien entendu, l'éclairage était inexistant et je vous laisse le soin d'imaginer le "sac de nouilles" dans les cockpits de « bouts » de la même couleur passant par 14 winches!
Chaque heure, l’empannage, nécessitait d’affaler le big-boy, d’empanner le spi, puis de renvoyer le big-boy sur l’autre amure. Dès le premier empannage, qui ne s’était pas bien passé, c’est un euphémisme, en tant que vieux de l’équipage, 23 ans, j’étais intervenu pour suggérer au skipper, J.M.C que ce serait surement plus efficace de limiter les empannages et qu’il nous explique un peu, plutôt que de hurler à la barre.
Peine perdu, nous n’avons sans doute pas fait de coquetiers à chaque empannage et nous nous sommes sans doute un peu améliorés au fil de la nuit mais « c’était chaud ». De temps à autre un départ au lof nous réveillait…
Manifestement la pédagogie n’était pas le point fort de notre skipper. Au point que vers deux heures du matin, alors que notre spi était enroulé autour de l’étai, je me souviens parfaitement qu’à deux ou trois équipiers, nous faisions semblant de démêler ce fichu spi pendant que notre barreur vociférait à l’arrière. Nous n’en « avions rien à foutre » et nos conciliabules auraient pu s’appeler « petite discussion dans un balcon avant… en vue de notre prochaine mutinerie»
Il n’empêche qu’à 3 heures du matin, il a décidé de remettre cela sur l’autre bord. De nouveau, cela ne s’est pas bien passé...."
D'ailleurs ça me rappelle une régate Tonus qui était assez tonique, sur un Gib Sea +; départ le Loup, arrivée à l'entrée du bassin Colette, tout au spi avec 15 à 20 nds de vent. J'étais le préposé au palan de GV pour faire planner l'engin au haut de la vague. ça marchait tellement bien qu'on était avec les "Boubounne" et compagnie; pas mal, non, le petit Gib au milieu des Sélections.
Le patron était tellement heureux qu'il décide d'aller empanner lui-même le spi pour le petit bord de l'arrivée.
Je prends donc la barre, le boss sur la plage avant, et au moment où il décroche le tangon,je loffe et c'est alors que le 3ième homme (Un rugbyman qui montait sur un bateau pour la 1ère fois) voit la bôme qui touche l'eau; il se saisit alors du palan de GV pour régler "ce problème"; poum! bateau au tapis, la mie-de-pas qui s'approche de l'étrave, les Sélections qui filent sauver leur rating...
Gros gros coup de gueule du big-boss!
Bref, que des bons souvenirs :whaou:
Ah... le big boy pour contrer le roulis rythmique. viking 35 tu parles d'empannage à un seul tangon avec bras et écoute de chaque bord. Malgré les 14 winchs vous n'étiez pas équipé. Sur les gros on avait 2 tangons avec bras et écoute sur de chaque bord. Deux cloches sur le rail de mat. Il suffisait de préparer le second tangon, bras de la prochaine amure dans la ferrure et hop à l'empannage on reprenait le nouveau bras et ce qui devenait l'écoute, puis on choquait le tangon de la précédente amure et on le dégréait. Sur Griffin III le spi était toujours envoyé ferlé à l'élastique sous le génois et on bordait bras et écoute en enroulant la bouée. Mais on avait pas de big boy, boujour le roulis.
Ah oui, j'avais ça sur mon Karaté; deux tangons et deux cloches. Mais j'ai vite débarqué un des deux tuyaux qui prennait de la place sur le pont. Mais j'avoue que c'était assez pratique.
D'après mes souvenirs de réglage des années 75-80, le Big boy se réglait au ras de l'eau ce qui nécessitait un équipier à l'écoute et un à la drisse pour éviter qu'il ne chalute.
Pour ceux qui veulent des photos de Big Boy, il suffit de visionner: karibario.blogspot.fr[...]rs.html