Bidonner, c'est bidonnant

Certains des lecteurs de notre "petit monde" aiment bien la rubrique "cocasseries".
Alors, comme j'aime bien H&O, et mes lecteurs, voici, en avant première, la cocasserie du jour :
PS : c'est du vécu, sinon, ce ne serait pas drôle!

Bidonner (du gaz-oil)
Bidonner est, pour les nomades en bateau, pour ceux qui ne font pas relâche toute les nuits dans un port, une quasi obligation : Les fluides, eau et gaz-oil doivent, être, de temps à autre, renouvelés. Sinon, tu meures de soif, tu sens mauvais, puisque tu ne peux plus prendre de douche et tu es tanké là, faute de vent et sans diesel.
Bref, cette corvée, pour peu fréquente qu’elle soit, est TOUJOURS un bordel sans nom !
Et bidonner le gasoil est un bordel malodorant qui rend la journée où vous avait décidé de faire le plein, un cauchemar.
Bidonner : Emmener, puis remplir, ramener et vider dans les réservoirs, tout un tas de jerricans disséminés dans le bateau.
Dit comme ça, cela parait remarquablement simple.
Dans la réalité….
Déjà, il faut localiser la station service afin de décider si c’est le bon endroit pour bidonner. Parce que, s’il elle est à 10 bornes, c’est pas le bon endroit.
En l’occurrence, on va dire que c’est le bon endroit ( station à 3km) et qu’en plus, on dispose d’une Peugeot 306 pour faire le trajet ! Le LUXE absolu !
Ensuite, localiser les jerricans , les rassembler, faire le compte des litres constitués par le total des jerricans afin de calculer combien de voyages il faudra faire pour compléter le plein Vous déduisez de l’ensemble de vos calculs qu’il faudra au moins 3 voyages.
A ce stade, personnellement, alors que quasi-rien n’est fait, rien que d’évoquer cette étape, j’en ai déjà marre !
Ensuite, il faut nettoyer les jerricans, qui ont passé l’hiver ici ou là ! Oui, sur un bateau, on n’a pas forcément une pièce pour stocker chaque chose, voyez-vous ! C’est la raison pour laquelle les bateaux de nomades se reconnaissent à leur plan de pont similaires, sur bien des points, à l’aspect du terrain du ferrailleur le plus près de chez vous !
Ensuite, il faut déposer la totalité des jerricans, aussi propres que possible, dans l’annexe. Là, forcément, vous allez foutre un des jerricans à la flotte. Et comme il y a du vent, vous allez être obligés de lâcher l’affaire, de vous précipiter dans l’annexe en faisant tomber le jerrican que vous aviez à la main et que vous avez malencontreusement posé devant vous à l’instant où vous vous apprétiez à descendre dans l’annexe pour aller chercher celui qui s’en va au fil de l’eau.
Vous avez, désormais, deux jerricans à la mer. Mais, honnêtement, démarrer le moteur de l’annexe pour un, ou deux, jerricans à la mer, ce n’est guère un problème.
En revanche, ça agace, comme début de bidonnage. Surtout qu’il faut les sécher, les jerricans, et vérifier que l’eau de mer ne s’est pas frayé un chemin au travers du bouchon !
Que c’est chouette de bidonner !
Enfin, tous les jerricans sont dans l’annexe. La totalité de l’équipage aussi. Pour votre part, vous êtes déjà de mauvaise humeur, conscient que cette opération de bidonnage va rapidement tourner vinaigre !
A l’arrivée au ponton, il faut décharger les jerricans ! Eviter de remettre un bidon à la mer, cela à la fois stupide et remarquablement énervant.
Il faut ensuite trouver comment disposer les jerricans dans la 306 ! Enfin, à l’aller, vous pouvez bien les charger n’importe comment, ils sont vides ! Mais je vous conseille d’entamer, à ce stade, la réflexion qui vous conduira, peut-être, à revenir avec 100% de votre gasoil à l’INTERIEUR de jerricans.

Je passerai rapidement sur l’aller/retour en 306. En dehors du fait qu’au retour, elle sent le gasoil, puisque le préposé au remplissage des jerricans (on est en Grèce, on ne sert pas soi-même) en a mis un peu partout, et que vous n’aviez pas pensé à prendre du sopalin
Il est temps, maintenant, de décharger les bidons pour les mettre dans l’annexe. Oui, je sais, c’est lourd, et vous avez mis un peu de diesel sur la jambe droite de votre pantalon ( si vous être droitier. Inversement, si vous êtes gaucher. Pour ma part, j’ai deux mains gauches !)
Magnanime, vous invitez l’équipage à la promenade pendant que vous vous chargez seul ( Ah, quel poète se penchera, un jour, sur la solitude du bidonneur des mers!) de la corvée.
Vous arrivez le long de votre fier destrier des mers sans encombres ( avec une annexe et un moteur neufs, ce serait un comble que vous ne le rejoignissiez point sans encombre ! Au prix ou c’que ça coûte !)
Il faut maintenant hisser les bidons (entre 15 et 25kg chaque !) sur le pont et l’annexe est basse pendant que le pont est haut !
Ils glissent un peu, c’est normal, le gasoil sur les bidons, ça fait glisser !
Que c’est chouette de bidonner (refrain)
Là, vous réfléchissez, à voix quasiment haute : « Ou est ce qu’elle est la « branlette » qui me sert à transvaser le diesel dans le réservoir du bateau ? »
2 précisions :
1/ ça n’a rien de sexuel. La branlette est un petit appareil permettant, grâce à un savant mouvement de « va et vient » manuel ( d’où le nom) d’amorcer le siphon, sans mettre une seule goutte de gasoil sur votre pont. (si, si !)
2/ Vous auriez pu y penser avant. Certes. Mais rappelons que vous avez bientôt 56 ans et que vous êtes, depuis bientôt 56 ans, un peu con.
Donc, vous cherchez la branlette. En fait, votre branlette à vous n’en est pas une. C’est un truc avec deux bouts de tuyau, deux billes et une poire d’amorçage en accordéon au milieu. Mais, à cet instant précis, vous n’avez guère envie d’écouter du musette.
Vous trouvez la branlette car vous êtes super-organisé, comme le prouve l’intégralité de ce récit.
Vous disposez votre premier jerrican en hauteur ( oui, c’est lourd et ça glisse, parce que le gasoil sur le jerrican, gna-gna-gna…).
Vous ouvrez le nable qui donne accès à votre réservoir de carburant à l’aide d’une manivelle de winch (que nous n’aviez PAS préparée, forcément. Donc vous posez la branlette sur le jerrican. La branlette manque de passer à la flotte, mais baste ! )
Et vous entamez le « transvasement » en faisant bien attention à ce que les deux extrémités de la branlette se trouvent, d’une part, dans le jerrican, d’autre part, dans le réservoir. Sinon, ça marche pas !

Tcouk, tchouk, tchouk ! C’est le bruit de l’accordéon qui aspire le carburant.
Glou, glou, glou, ! fait le bruit du carburant qui s’écoule, joyeux…
…sur votre pont, puisque, en maniant frénétiquement la branlette, la partie du tuyau qui rentre dans le réservoir est ressortie du nable !

Vous vous précipitez pour remettre le truc dans le machin ( et vous pensez qu’il va falloir éponger).
Hélas, malgré votre promptitude, il y a déjà pas mal de gasoil sur le pont et dans l’eau. Et le gasoil dans l’eau, ça fait tâche d’huile ! Votre pollution sera bientôt visible depuis Athènes !
Vous saisissez le bout du truc. Hélas, vous glissez sur le pont, qui est devenu, forcément, extrêmement glissant ! Du coup, le bout qui était dans le jerrican, il n’y est plus dans le jerrican, puisque vous tombez dans le gasoil la branlette à la main ( vous suivez ?)
Du coup, les deux bouts de la branlette gouttent sur le pont…et sur vous, puisque vous y êtes affalé, sur le pont.
A ce stade, le découragement vous prend à la gorge. Et pourtant, vous n’avez encore rien mis dans le réservoir. Dans la mer et sur le pont, si ! Comme quoi le travail est quand même entamé !
En essayant de garder votre équilibre -vos semelles sont pleines de gasoil - et en pestant comme un furieux, vous allez chercher du Sopalin dans le carré.
Hélas, en chemin, vous marchez sur votre teck, laissant, incontestablement, la trace de votre passage sur le-dit teck ! Outre le sopalin, il faut prendre du liquide vaisselle pour dégraisser immédiatement, sinon, ça va durablement le tacher votre teck !
Je passe sur le nettoyage…De toute façon, du gasoil y’en a partout et ce nettoyage est inefficace, en terme de glissades, notamment.
Vous allez vous casser la gueule plusieurs fois en nettoyant ! En effet, bien que vous ayez pensé à nettoyer vos semelles, ça reste du verglas ! Du coup, vous allez bousculer le jerrican que vous n’aviez pas refermé- dans l’urgence, vous êtes excusable- et le renverser, balançant deux trois litres supplémentaires sur le pont et à la mer. Evidemment, vous allez vous casser la gueule en vous précipitant pour relever le bidon !
Les idées d’automutilation, voire de suicide, qui vous effleurent à ce moment-là, sont tout à fait normales.
D’autant plus , qu’en hurlant contre l’univers, et en allant chercher un deuxième rouleau de sopalin, vous allez faire la rencontre, fortuite et brutale, de votre baume d’artimon qui va vous conduire à étendre tout bientôt du…beaume sur votre front…et sur votre fierté !
Le reste de l’opération étant, grosso-merdo, du même acabit, je vous passe la suite et l’autre voyage à la station essence. Je dis « l’autre voyage » et non pas « les autres » car il y a longtemps que vous avez décidé que deux voyages seraient largement suffisants.
C’est chouette de bidonner !
Tellement chouette que vous avez prêté serment sur le livre de bord de ne plus jamais le refaire.

Moralité : Le gasoil, c’est comme le Sikaflex ! Tu le regardes, tu en as déjà partout ! Mais, en plus, ça pue !

Thierry, sur Troll

L'équipage
08 mars 2013
08 mars 2013

:pouce: :-D

Il est bon de dénoncer les atrocités de la croisière! Merci pour ce courage, il fallait rétablir la vérité. La voile c'est pourri à cause du moteur!
:heu:

08 mars 2013

Tres bon récit, et tellement vrai..... :mdr: :mdr: :mdr:

:pouce:

c est pas possible hein tu sait pas faire comme tout le monde et allez avec ton bateau a la pompe lol

dom

08 mars 2013

:pouce: :mdr: :mdr: :mdr:

08 mars 2013

hoooo que cela sent le vécu.....
bonne continuation, pour vous et pour nous...
Michel.

08 mars 2013

:pouce:
Excellent et MDR, mais je compatis !

08 mars 2013

Et oui Thierry. Murphy law....

08 mars 201316 juin 2020

Ha… bidonner… j’ai un témoignage… Thierry a bien trop d’humour, pour ne pas me pardonner. Mais j’ai ce témoignage de bidonnage à Pythagorion, le 10/08/2012… aïe, aïe…
Amitiés
Michel

08 mars 2013

ENFOIRE, Michel ! :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

Ah que c'est bon de se revoir ridicule !

08 mars 2013

Meuh non, meuh non... là t'es juste beau... alors qu'habituellement tu es très très beau
Michel

08 mars 2013

Bonjour Thierry

Super a lire au petit dejeuner MDR
mais tellement vrai.
Je crois le prochain coup tu portes le bateau
à la station moins de risque.

Le Moko

08 mars 2013

Ça sent le vécu...et le gaz oil ! :pouce:

08 mars 2013

On peut avouer qu'on se retrouvera forcément dans au moins un paragraphe, donc Grietick, je te conseille de te faire une check-liste avec un sac spécial Bidonnage
comprends :
- une manivelle flottante avec un petit bout
- du sopalin,
- 2 paires de chaussure,
- un petit poste de radio, une tasse avec de l'eau et une infusion pour une Zen attitude
- ton post comme ça tu pourras savoir si tu fais mieux
- un papier et un stylo pour noter les améliorations
- une ou 2 capotes pour, le transfert fini, mettre les extrémités de la branlette dedans pour ne pas en mettre partout,
- de la crème anti coup
............

08 mars 2013

J'ajouterai un bout de bout pour attacher les bidons vides quand on passe dans l'annexe.
J'ai dit attacher les bidons, pas les bidons à tacher...

Et puis, Thierry, laisse la 306 ou la moto, vas-y en vélo...

(non, pas la manivelle de winch... pas sur la tête ! :doc: )

merci pour ce petit récit qui fleure bon.

08 mars 2013

on ne s ennuie pas avec ce Thierry, meme Thalio ça le fait marrer

08 mars 2013

Un vrai morceau d'anthologie, je me le mets de côté çui là !

:pouce: :bravo:

08 mars 201308 mars 2013

@deckers : Pour que je foute le poste de radio, le papîer et le crayon à la baille? Non merci :non:

08 mars 2013

Salut Thierry,

Perso c'est le coup de baume qui m'a achevé à la lecture... :mdr: :mdr:

Merci pour ce récit, ça fait du bien de lire ça le matin avant d'aller bosser. (si, si, je poste que maintenant, mais ça fait au moins deux heure que je l'ai lu)

et puis looool ...

08 mars 2013

Loooooooooool aussi mon pote !
:mdr:

08 mars 2013

:pouce: on dirait du Peyton

Gil.

08 mars 2013

Excellent ! On dirait un chapitre du Vade-mecum du petit yachtman de Jean-Michel Barrault :bravo:

08 mars 2013

c'est bon...
merci de nous faire largement sourire voire rire... :pouce: :pouce:

08 mars 2013

Content que ça vous plaise. J'ai pris beaucoup de plaisir à raconter, en tout cas, plus qu'à vivre!

Si vous aimez ça, ma foi : www.lepetitmondedetroll.fr[...]ex.html

parce que, des conneries, j'en fais plein, et sans bidon ! :mdr:

08 mars 2013

Comme l'homme de Cro-Magnon !
c'est pas du bidon, l'homme de Cro-Magnon

toute ressemblance avec qui que ce soit serait purement fortuite !

08 mars 2013

Excellent, mais bidonner peut avoir aussi du bon.
Il y a au moins 25 ans, en escale à Ste Mary's aux Scillys, nous disposions de peu de temps. Aussi ai-je proposé à mes équipiers de prendre le traîne couillons pour aller à Tresco pendant que je m'occuperai des problèmes d'intendance, dont le gazole.
Un seul voyage avec l'annexe et les jerrycans et au retour, alors que je hissai lesdits jerrycans dans le cokpit, je fus abordé par l'annexe d'un Grand Banks mouillé à proximité : "Vous êtes seuls? venez déjeuner avec nous".
Excellent déjeuner (c'était du gigot d'agneau), excellent moment, une de ces rencontres de navigation.
C'était quelqu'un de St Malo avec un de ses amis avant d'aller chercher Madame à l'aéroport local.

08 mars 2013

Allez pour t'énerver un peu plus... "bôme d'artimon"

08 mars 2013

Oh merde!
j'ai horreur de faire des fautes ! Et celle-ci est impardonnable !
Merci ! ;-)

08 mars 2013

ça s'appelle "l'expérience"... il parait que plus c'est douloureux, plus on en apprend.

Amitiés.

Excellent récit. On se projette le film dans sa tête.

08 mars 201308 mars 2013

Si je peux me permettre, Thierry, il faut arrêter la "branlette" avec tous ses effets indésirables (éclaboussures, fuites, glissade, surdité, etc...) :-D et investir dans un bon gros entonnoir ... ça le fait pas plus mal ! :pouce:

Patrick

08 mars 2013

ça me fais penser à un vieux fil ou chacun racontait les conneries qu'il avait fait ou qu'il avait vu chez d'autres (mais c'est plus marrant quand on se raconte soit même)

Il faudrait remettre la main dessus.

08 mars 2013

Tout simplement excellent ! Merci pour ce bon moment de poilade ! :pouce:

Grâce à toi, mon vocabulaire vient de faire un bond fantastique ! Hum hum... ça s'appelle donc une branlette !

Et en parlant d'horreur... Beaumes de Venise mais baume du tigre !

:-p

08 mars 2013

C'est marrant les gens qui disent tout haut ce que je pense tout bas !!!! :pouce:

Excellent récit, et le style ajoute une touche :bravo:

08 mars 201308 mars 2013

J'ai retrouvé le fil "P'tit betisier de la plaisance"

Pas si vieux que ça d'ailleurs, le dernier post date de Janvier de cette année.

www.hisse-et-oh.com[...]aisance

Quelques moment d’anthologie ... enjoy

08 mars 201308 mars 2013

Excellent article !

Deuxième erreur, la pommade, c'est baume, sans E (cf www.linternaute.com[...]/baume/ ) . Celle qui tape, fait mal et est l'ennemie d'Eric T. a un O circonflexe comme le ô purée la bosse (dans le meilleur des cas) : la bôme (pour les ceusses qui n'ont pas suivi). Le beaume (avec un E) c'est celui de Venise qui se picole.

Et j'ai découvert une nouvelle expression "tendu comme le soutif de Roselyne Bachelot"... chapeau bas !

08 mars 2013

Félicitation Thierry ! Un récit qui m'a effectivement fait penser à celui du Sika.

Qu'est-ce que j'aimerai être ton voisin de ponton :mdr: :mdr: (plutôt de mouillage d'ailleurs...)

:pouce: :pouce:

08 mars 2013

Ca fait du bien de rire ! On se reconnaîtra tous dans telle ou telle séquence... :pouce: :bravo:

08 mars 2013

Génial,
une question: comment fait-on pour filtrer le gasoil avec une branlette, par ce qu'il peut y avoir des impuretés et que les impuretés ne sont pas bonne pour les yan na marre.

je me suis vraiment bien bidonné en lisant ce récit.

encore encore

MDR

08 mars 2013

merci pour le billet

Finalement c'est "BeaumeS de Venise" avec S, je suis allé voir je savais qu'il y avait de Venice aux US mais pas de Venise dans le sud :mdr:

www.ot-beaumesdevenise.com[...]/

08 mars 2013

@ Roberto
Une beaume, dans le sud, en fait, là, c'est le grand nord de la Provence, c'est une grotte. (Cf : La Sainte Beaume). A Beaumes de Venise, ya a plein, comme le S l'indique !!
Juste à côté, ya Gigondas ! (slurp, slurp) :alavotre: :alavotre:
Tout ça au pied des Dentelle de Montmirail, face au Mont Ventoux.
Une des septiemmes merveilles du monde (si, si!) :pouce:

08 mars 2013

merci :-)

je vais goûter le breuvage des grottes si je le trouve :alavotre:

08 mars 2013

:langue2:
Ouuuf, j'ai du mal à m'en remettre
Excellent comme d'hab Thierry !
Quel talent (et quelle orthographe au passage !)
Bravo et merci à toi

08 mars 2013

Oh ben tu parles ! Baume pour bôme et beaume pour baume, une orthographe de merde, oui !
véxé le titi! :-(

:-D

08 mars 2013

Quand on a mal à la tête, c'est normal de faire des fautes...
En tout cas, ta prose met du bom, bome, bôme, baume, beaume, beaumes * au cœur .
* rayer les mentions inutiles.
C'est le grand ré-armement, alors ?
Combien de tubes de Sika tu approvisionnes ?

08 mars 2013

Cette année, je fais l'impasse sur le Sika!

Je peux pas faire "gasoil deuxième langue" et, en même temps, tenter l'agreg' de sika!

08 mars 2013

Bonsoir. Merci pour ce bon moment de rigolade hélas fortement entrecoupée d'erreur 503! à répétition.

08 mars 2013

Bof! p'tit joueur, même pas mis de gasoil dans le réservoir pour l'eau !! :heu: :jelaferme:

08 mars 2013

Tout vient à point à qui sait attendre!

08 mars 2013

Quelle source inépuisable de renseignement ce Grietick !

On m'a dit aussi qu'avec du Sika, on peut nettoyer une tâche de gas-oil (à moins que ce soit l'inverse).
N'ayant pas de sika à disposition, je compte sur ta grande disponibilité pour essayer à ma place.
J'attend (certainement comme beaucoup d'autres) le résultat avec impatience
Merci

21 avr. 2013

change de pseudo , qui veut faire une croisiere avec gaston lagaffe .??? je viens de lire ce post et j'ai failli m'etrangler de rire avec mon cafe .
mais y a du vrai , on a tous connu des deboires similaires .
merci pour cet humour ravageur et bien gras .

21 avr. 201321 avr. 2013

Moi? Un Gaston lagaffe????

Penses tu !!!

www.lepetitmondedetroll.fr[...]ex.html

:mdr:

21 avr. 2013

c'est dans mes marques pages . je garde pour mes jours de deprime . je vous doit combien doc ???

21 avr. 2013

Un peu de commisération ( en coupures de 10 ) et de la pitié (en monnaie de singe) :mdr:

22 avr. 2013

On ne livre que par bidon de 20 l...

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (153)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022