Batteries servitude en parallèle
Je possède deux batteries de servitude AGM Victron en parallèle sur le positif desquelles je dois brancher plusieurs câbles : chargeur quai, alternateur via répartiteur, panneaux solaires , gestionnaire de batterie , câble de liaison et bien sûr câble vers le coupe circuit Difficile de mettre l’ensemble sur une seule vis M6 Puis je partager entre les deux batteries avec le même résultat ?
Merci
Bonjour,
J'ai plusieurs de ces busbar aliexpress, super qualité, j'en suis ravi.
m.fr.aliexpress.com[...]72.html
Le câble positif bord doit être branché sur une batterie et le câble négatif bord sur l'autre batterie. Il ne faut pas repartir les câbles des consommateurs sur les deux batteries. Avec un ou plusieurs bus bar comme indiqué tu pourras brancher tout ce que tu veux !
Des trucs comme cela devraient répondre à ton problème
www.adnauto.fr[...]47.html
ou
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les résistances des câbles et des cosses ne sont pas négligeables .surtout en basses tensions 12v .
il n'y a qu'à voir la résistance des shunts qui ,pourtant ne sont pas très longs on arrive à trouver une ddp à leurs bornes qui sert aux analyseurs de batteries .il serait intéressant de la mesurer avec un galvanomètre aux extrémités des câbles .
alain
Je me suis "amusé" à mesuré la résistance de contact tant sur des "busbar" que sur des cosses classiques ou celles que montre Polmar à une époque ou j'avais encore tous les instruments.
En moyenne, sur un busbar cuivre, on est à @ 4 milliohms, contacts cosse et busbar et cosses polis au 600 à sec et dégraissé à l'acétone. Sur les cosses entre la batterie et la cosse, on tourne à plus de 600-700 milliohms non polie ou nettoyée, on descend à environ 400 milliohms polies et nettoyées.
Entre la batterie et les boulons, on est à plus de 900 milliohms, même traitement.
A partir du moment ou on ajoute un peu de corrosion, brouillard salin ou même graisse entre les cosses et les bornes, là, on dépasse l'Ohm.
Si en plus on dépasse les 5-10 ampères, il y a pas mal de pertes qui se présentent au portillon du bilan électrique.
Bien sûr et Fabien a raison d'insister, pour un parc, il faut aussi avoir des longueurs de câbles les plus identiques possibles et de forte section.
Si on ajoute toutes les connections faites sur un bateau, c'est facile de voir que le busbar est la solution, en plus, un bus positif, un autre négatif clarifie les choses pour la visualisation ou le dépannage, on peut rajouter facilement des étiquettes ou percer le bus pour rajouter un câble. Les fusibles de départ sont fixés directement sur le bus.
L'idéal est de se les faire soi-même avec du cuivre de plomberie d'assez fort diamètre (min 12) aplati et taraudé par la suite et de la bonne longueur ou plus grand que nécessaire. Fixé sur un tasseau stratifié et décollé de la coque comme on le veut. On peut même s'amuser à le peindre en rouge (+) et en bleu (-). C'est du bricolage mais on a beaucoup moins de pertes qui, comme toujours, s'additionnent et le circuit devient très visible.
Après fixation, bien sûr, on protège avec de la graisse ou un vernis recto verso pour éviter l'oxydation si on a des projections ou du brouillard salin.
Dans la galvanoplastie on utilisait des barres de cuivre de forte section, les ampérages sont impressionnants, de l'ordre de 1000A en 12volts, et donc on perçait les barres de cuivre pour boulonner d'autre barres de cuivre pour rallonger, mais à chaque fois on mettait de la pate à contact pour améliorer la continuité et diminuer la résistance. Bien sur les boulons étaient en laiton.
Oui, on m'avait aussi appris à mettre de la pâte conductrice sur les barres de force (c'est comme ça qu'on appelle les busbar dans l'industrie ou la Marine).
J'ai appris avec le temps à polir et nettoyer, puis après boulonnage, à isoler avec soit de la graisse, soit du vernis. Je mettais même de la graisse au cuivre ou au graphite pour faire des essais, mais pas évident à mesurer la différence alors.