Barrer ou pilote automatique?

Bonjour.
La lecture des essais de voiliers évoquent toujours le plaisir de barrer, la douceur de la barre, la sensibilité de la barre.
Mais qui barre vraiment.
En tout cas pas moi ! Sauf quand les conditions sont très mauvaises, ou sont propices pour des accélérations jouissives, ou en course.

Et vous: barre en main ou quasi tout le temps sous pilote?🤔

L'équipage
30 nov. 2021
30 nov. 2021

1)Il faut savoir barrer
2) on apprend à barrer en barrant
3) Après on fait ce que l'on veut.

Perso j'ai découvert l'usage du pilote après des années de navigation...
C'est un bon outil qui permet de faire plein de choses avec équipage ou sans, mais sans pilote plein de choses ne sont plus faisable sans lui.


30 nov. 2021

Moi je préfère regarder mon régulateur d'allure barrer et régler mon bateau au "petits oignons" pour lui faciliter la tache afin qu'il travail au mieux et ça j'adore


30 nov. 2021

peut-être un sujet qui rejoint les autres(et nombreux) sujets qui traitent du choix d'une carène ''planante ou à déplacement...''
Y'a une partie de la réponse dans ta question "conditions propices pour des accélérations jouissives " ...Plus le bateau marche fort, plus on a plaisir à barrer ? Je crois bien ! :)


FredericL:Je trouve que l'agrément de barre est sans rapport avec les performances. Il y a des déplacements lourds qui sont très fins à la barre alors qu'ils ne sont pas très vifs, et des bateaux rapides dont les sensations de barre ne sont pas terribles. ·le 30 nov. 2021 12:14
cowboy bebop :La finesse de barre est une chose,la sensation (grisante) de glisse en est une autre :) ·le 01 déc. 2021 08:50
30 nov. 2021

Les circonstances amènent aussi l'utilisateur à barrer ou non, j'apprécie le bateau bien réglé, en barre franche avec l'hélice bec de canard c'est super mais aussi en solo pouvoir mettre le pilote le temps de régler au mieux les voiles ou les établir en sortie de port sous pilote... en petite sortie cotière avec des copains on ne sors pas le pilote, sur de plus longues utilisations si... le pilote permet aussi de prendre l'apéro, il ne se déconcentre jamais de son cap ...c'est complémentaire. Je n'hésite pas non plus a virer le pilote pour voir si le bateau est bien réglé.


30 nov. 2021

Ca va beaucoup dépendre des navigations et des bateaux.
Quand le temps est maussade, que l'on s'ennui, que le bateau est vivant, on peut éventuellement passer le temps en s'amusant à barrer.

Par contre, sur un bateau plus lourd, plus confortable, sur un temps tranquille,
personnellement, je préfère faire autre chose (lire, ranger, cuisiner, pêcher, regarder la mer, dormir, bricoler, enfiler des perles ...)


30 nov. 2021

Hello,

En traversée, Ray barre 100% du temps.
En cabotage , 80 à 90% du temps.
Quand on fait des ronds dans la baie le dimanche, 40 à 60% du temps.

En fait on prend la barre juste quand on sait qu'on aura du plaisir. On laisse les mauvais moment à Ray: pétole ou quand trop de vent et mer formée. Comme il sait barrer un plus que haut que 20kts et qu'en général on essaye de ne pas naviguer au dessus alors tout va bien.

Entre Goto Waypoint, Goto Cap et Régulateur d'allure, on choisit le plus souvent possible le mode régulateur d'allure, quand le vent convient à peu près à la route qu'on veut faire. De loin le plus cool pour faire autre chose pendant ce temps.

Amicalement.
FX


30 nov. 2021

Sur mes précédents bateaux, dériveur, Maraudeur, Corsaire, Edel V, Love-Love, je barrais tout le temps. La traversée vers les Baléares avec le Love-Love, m'avait parue particulièrement longue, même si de temps à autres je pouvais amarrer la barre avec un sandow.

Pour les bateaux suivants et l'arrivée de "Georges" le pilote électrique, les choses ont changées. Particulièrement sur le GS 106, que ce soit au moteur ou à la voile, sauf par très gros temps, c'est toujours le pilote qui barre.


30 nov. 2021

Toujours solo, cela dépend des conditions.
Sortie locale à la main 80%
Trajet quelques heures, Main 40%
Longues sorties, traversées, main 10%
Régulateur d'allure et pilote électrique.
JJ


30 nov. 2021

J'ai du plaisir à barrer quand il y a de belles vagues au 3/4 arrière et qu'il faut les négocier au bon moment pour faire partir le bateau dessus.
Je barre aussi sur les bords de près quand on doit passer un cap sur un seul bord et qu'il faut optimiser la route afin d'éviter un virement supplémentaire.
Au moteur dans les fjords ou canaux de Norvège, Suède etc.., je barre au pilote avec la petite roue de réglage de celui-ci.
Le reste du temps, c'est le pilote qui bosse.


30 nov. 2021

Perso, c'est sous pilote électrique de barre franche pour la sortie de Vilaine, et 80 % du reste du temps sous régulateur d'allure.


30 nov. 2021

J'ai découvert tardivement les joies du pilote auto. En solitaire, c'est tout de même l'idéal pour hisser, affaler, prendre un ris, installer ou enlever pare-bats et amarres. En navigation, cela dépend. Pour les petites sorties, je barre en général, car j'aime barrer. Pour les virées plus longues, je dirais que c'est du 50/50. J'avoue que le "bzz-bzz" du pilote m'agace assez vite et je lorgne de plus en plus sur un régulateur d'allure...


30 nov. 2021

Un peu comme FX et entre-côtes :

D'une j'aime bien barrer, et le bateau s'y prête aussi (c'est pas un sabot).
De deux, je peux avoir l'écoute de GV à la main et tenir la barre en même temps, ça aide.
De trois, en traversée, ça m'économise mes batteries (et du coup, je passe des nuits plus tranquilles).
De quatre, comme le dit MBI plus haut : c'est en barrant qu'on devient barreron... heu, barreur.

Donc, je laisse la barre à Raymond principalement quand j'en ai marre (rare en sortie à la journée ou en côtière, la moitié du temps en traversée, ou quand il n'y a plus que la risée Volvo pour nous faire avancer) ou quand je suis appelé ailleurs (manoeuvre, apéro, roupillon...).

L'amirale, elle, se lasse beaucoup plus vite que moi.


30 nov. 2021

Perso, jamais de pilote.


entre-cotes:En effet, sur de petites distances, quasiment impossible autrement dans les faits.·le 01 déc. 2021 11:24
Lulu2:Pour des distances pas petites, toujours deux personnes de quart, de jour comme de nuit.·le 01 déc. 2021 13:42
entre-cotes:Pour des distances pas petites, j'ai la liberté de ne pas avoir à prendre deux personnes de plus sur le bateau et d'avoir le plaisir de traverser simplement avec ma compagne.Si je dois systématiquement prendre du monde pour chaque grande étape, je vends le bateau et je fais autre chose.·le 02 déc. 2021 11:09
Lulu2:Chacun fait comme il veut. Non ?·le 02 déc. 2021 11:18
Marco9:Disons que ce genre d'affirmation permet de deviner quel est le type de navigation réalisée. Pour moi, le pilote est un organe de sécurité. Parce que comme Entre-Côtes certainement, je navigue en équipage réduit, ou envisager les quarts à 2 n'est pas possible. ·le 02 déc. 2021 18:26
Lulu2:Ah bon ! Quel type de navigation devines-tu que je fais ?·le 02 déc. 2021 18:35
Marco9:Sans pilote, tu as donc toujours quelqu'un à la barre. Les quarts se font donc à 2, tu n'es pas à moins de 4 à bord, certainement 6 chevronnés, chacun étant capable de tenir un quart et faire la manoeuvre. Tu ne fais jamais de nav en solo, ni même en équipage réduit (parce qu'en équipage réduit, on est seul pendant le quart, et le pilote est alors indispensable) . J'en conclus que tu pars à 6 copains, pour des nav qui ne dépassent pas souvent le week-end, parfois la semaine. Le pilote est totalement inutile dans ce cas. Si je me trompe, explique moi comment tu fais : ça nous intéressera Entrecotes et moi.·le 02 déc. 2021 19:04
Lulu2:Quelle perspicacité ! Naviguer le week-end et quelques semaines en été doit correspondre à la pratique de 95 % des voileux. Quant au nombre de personnes à bord en ce qui me concerne cela va effectivement en général de 3 à 6, car pour moi un des intérêts majeurs de la navigation à voile est la convivialité à bord, chacun participant à la gestion du bateau. Cela me permet de faire de la navigation côtière et quelques traversées. La navigation en équipage réduit ne m’intéresse absolument pas.Mais bon ! C’est ma pratique. Je la décris puisque cela semble te préoccuper qu’elle diffère de la tienne et de celle de beaucoup d’autres, mais chacun fait comme il veut sans que cela amène des jugements de valeur. ·le 03 déc. 2021 11:52
Marco9:C'est juste pour relever qu'en effet, ton avis sur l'intérêt d'un pilote est donc très relatif à ta pratique. C'est tout. Quant à l'impératif d'être 2 pour les quarts, cela fait rigoler n'importe qui est parti un peu plus loin qu'autour de son port, généralement à 2, parfois avec des enfants en plus. ·le 03 déc. 2021 12:55
Lulu2:En réponse à la question initiale, j’exprimais un fait, que tu as probablement pris pour un avis, voire pour une critique des utilisateurs de pilote. Relis la question et ma réponse.👓Quelquefois, il faut tourner sept fois sa souris sur le tapis avant de cliquer.PS : je m’adressais à Marco9·le 03 déc. 2021 13:44
entre-cotes:@Lulu2: aucun jugement de valeur de ma part. Et en effet, si tu aimes être avec des amis pour tes sorties, c'est complètement ton droit et dans ce cas, je comprends totalement que tu ne ressentes pas le besoin d'utiliser un pilote.·le 03 déc. 2021 13:32
30 nov. 2021

Je barre aussi le plus possible. Ca permet :
- de se faire plaisir. J'adore barrer.
- de sentir l'équilibre du bateau. Très utile pour régler les voiles.
- d'économiser les batteries.
- d'aller plus vite.

Le pilote (Allah) est réservé :
- à la pétole au moteur.
- aux manœuvres d'entrée sortie (envoi/affalage des voiles, mise en place de parabats)
- prises de ris, envoi de spi et toutes ces occasions ou un équipier supplémentaire serait bienvenu et absent.
- à la nuit.
- à la pause déjeuner.
- aux très longs bords quand plus personne veut barrer (très très rare).

Par contre, à chaque sortie je teste le bon fonctionnement du pilote.
En solo, je teste toujours le pilote avant de larguer les amarres. C'est un "no go" pour moi.


LAKS:Oursin, si j'étais toi je le rebaptiserais Yahvé ou quelque chose comme ça, ce serait moins risqué . . .·le 04 déc. 2021 22:03
30 nov. 2021

C'est déjà particulièrement pénible et fatiguant de barrer, surtout de nuit, quand le PA ou le régulateur d'allure n'arrivent plus à tenir le cap face à une mer qui vous en veut, pour ne pas profiter au maximum des énormes avantages offerts par ces automates indispensables dès qu'on part au large et pour toutes les grandes navigations. Vu leur importance il faut tout faire pour assurer une fiabilité maximum à ces engins remarquables (le régulateur d'allure reste le plus fiable).


30 nov. 2021

Hello,
Aucune sensation sur mon ancien cata,car la barre était très dure...
A l'opposé, la barre hydraulique qui équipe mon mono n'en apporte pas beaucoup non plus.
Donc...😎


30 nov. 2021

Bonjour
Merci de noter en annexe si votre bateau est équipé d'une barre franche ou d'une roue.
A mon avis ça change tout.
J'adore barrer avec une barre franche.
Sinon, il n'y a que les roues des voiliers de regate qui m'ont emballé (A40, Xyacht, one-off)
Amitiés
Pascal


30 nov. 202130 nov. 2021

Jamais de pilote...j'en ai jamais eu, trop compliqué...
Et ça me fait peur pour l'appareil à gouverner quand je vois tout ça bouger tout seul sans arret et bien souvent très brutalement alors que le petit doigt sur la barre suffit...(voire un sandow)


outremer:Si vous marchez au sandow alors un bon régulateur d'allure sera votre paradis (sauf pour le prix d'achat) qui peut aussi lui même être contrôlé en manuel, si cela vous manque, juste du bout d'un petit doigt·le 30 nov. 2021 13:41
Rigil:Oui, mon prochain investissement serait bien un Hydrovane·le 30 nov. 2021 21:26
patrick97118:J’ai investi dans un hydrovane avec safran... le bonheur absolu, silencieux, conso zéro électricité ...et agréable à regarder. Pour les longues nav, sinon c’est le pilote...du coup je ne barre quasiment plus·le 01 déc. 2021 10:04
lolapo:👍😇·le 03 déc. 2021 12:29
30 nov. 2021

Je n'éprouve pas le besoin de satisfaire mon ego en "domptant la bête", donc je n'éprouve ni un besoin ni un plaisir inestimable de barrer. C'est d'ailleurs mon épouse qui s'y colle généralement quand le besoin se fait sentir, elle peut rester des heures à barrer en finesse tant que je lui porte de quoi se sustenter.

Si le vent est constant, il est possible de régler le pilote de façon qu'il ne soit pas en permanence en train de rectifier : cela s'apprend, et c'est en utilisant le pilote qu'on apprend à s'en servir. Je ne suis pas Tabarly, et pour moi, le pilote est un élément important de sécurité.

Je possède un régulateur d'allure, mais en côtier grec, c'est trop dangereux : les vents y sont bien trop variables d'un endroit à l'autre, parfois changeant sur un demi mile. Il est actuellement partiellement démonté.


outremer:Tabarly a participé à de nombreuses courses en solitaire et donc était partisan d'un automate fiable. Il avait d'ailleurs était handicapé par la défaillance de son régulateur lors d'une célèbre course où il malgré tout été le vainqueur. Ces automates ne dispensent absolument pas d'un surveillance rapprochée de sa route. Cela est d'ailleurs rappelé dans toutes les notices.Et la fonction la plus importante à vérifier de ces engins est de pouvoir libérer complètement la barre dans la seconde !!!·le 30 nov. 2021 15:45
30 nov. 2021

que ce soit barre franche ou barre a roue
sur mes précédents bateau ou sur l'actuel
toujours en solitaire
que ce soit des ronds dans l'eau devant le port
ou pendant mes transats:
jamais touché la barre (excepté pour les manoeuvres de port)
car je déteste barrer

en fait
je suis de ceux qui considèrent le voilier comme un moyen(me rendre et vivre le temps que je souhaite dans des lieux ou il me serai impossible de le faire sans bateau) et non comme un but: la vitesse de pointe de la mobylette rouillée ne m'a jamais fait vibrer!
mais ce n'est que mon avis
et
là s'ouvre un autre débat ..
le moyen ? ou le but ?

cdlt


30 nov. 2021

Cet été j'ai participé au convoyage d'un 110 pieds Grèce allez-retour.
La bato n'avait pas de PA, le patron (non présent pendant les convoyages) pensant que celá maintenait le niveau d'attention. Á mon avis il a raison, j'ai participé á d'autres convoyages pendant lesquels le barreur roupillait tranquilement á son poste.
Sur mon bato c'est pilote 80% du temps, je préfère jouer des écoutes que barrer, même si la barre de l'Aphrodite est un cadeau. (En octobre j'ai fait Minorque Palma avec un beau 25 nds sur la hanche, lá j'ai barré tout le temps, même si mon petit Pelagic semblait s'en sortir avec tous les honneurs pendant les qques minutes oú je lui ai confié la barre; ça faisait longtemps que je n'éprouvais pas un tel plaisir á barrer.)


30 nov. 2021

Barre à roue.
cékoi barer -))))). Le pilote fait cela très bien, je lui vole la barre que quand cela deviens sportif et pour une dizaine de minutes, juste pour lui montrer que je sais faire.. non mais.. puis je lui redonne les commandes et je me dis à chaque fois qu'il fait cela très bien.


30 nov. 2021

@ Rigil.
Le pilote fait généralement des corrections très fines.
Et quand on se dit qu'on doit pouvoir être aussi délicat, rapidement on constate que l'amplitude des mouvements du barreur et donc du safran sont vraiment plus importantes. Comme les S qui s'ensuivent. 😟
C'est particulièrement visible sur le bord avec une barre à roue; et bien sûr dans le sillage, quoique moins marqué.


30 nov. 2021

Je viens du cata de sport, et je fais de mon tri avec le même état d'esprit et quasiment le même programme. Je suis juste plus âgé... Du coup, j'ai essayé une fois le pilote, pour voir, et je n'en n'ai jamais plus utilisé depuis.


30 nov. 2021

Au près ni l'un ni l'autre, une fois réglé mon bateau barre seul, comme un pilote en mode vent. Au portant maniable je laisse Pypilot faire le taf, à partir de 20 nds je prends la barre, sauf pour prendre un ris bien sûr.


30 nov. 202130 nov. 2021

Je barre seulement si je dois piper pour passer une pointe sans virer, ou si ou si le pilote peut pas, exemple Bendor Porquerolles

3 heures rivé à la barre sous Gv seule F 7 officiel mer Forte

Plein vent arrière toile maximum

Un bon souvenir mais une fois de temps en temps seulement


30 nov. 2021

Je laisse la barre au pilote qui est beaucoup plus concentré et endurant que moi. Barrer pendant 2 ou 3 heures en promenant Mémé, ouais je veux bien, mais des heures d'affilées sans prendre de repos, physiquement je ne vois pas comment.


Pat45:Ouais, on est pas tous capables, comme Mike Horn, de barrer des nuits entières, en zigzagant entre les containers !😁·le 30 nov. 2021 22:52
30 nov. 2021

Moi aussi, et je ne comprends pas trop ceux qui sont obligés de prendre la barre quand les conditions se gâtent. C'est justement le moment où on a plein d'autres choses à faire, ne serait-ce que de se tanquer à l'abri à l'intérieur. Si on ne peut pas faire autrement il faudrait se poser des questions sur son pilote, son installation ou ses réglages. On est pas au cinéma 😁


outremer:Personne ne dit qu'un automate ne sert plus à rien quand le temps se dégrade mais tout le monde peut constater qu'un automate, par définition sans aucune intelligence et avec des retours de situation très limitées, peut ne plus contrôler correctement la situation quand elle est confuse, ce qui oblige à reprendre la barre au moins pour le ramener dans sa zône de contrôle ou à interrompre temporairerement son utilisation. Dans tous les cas un PA doit pouvoir être débranché instantanément pour reprendre la barre et la surveillance de route doit être constante (que ce soit en bateau ou en avion).·le 01 déc. 2021 10:57
sterwen:Les avions modernes ne sont pas pilotables manuellement. En croisière à haute altitude, c'est impossible. Avant 201, j'ai plusieurs vols dans le cockpit et en aucun cas l'officier pilote ne prend le manche. J'avais demandé pourquoi et la réponse que j'ai eu qu'ils ne sont pas capable de maintenir la trajectoire avec une finesse suffisante et que le vol serait un enfer pour les passagers et l'équipage commercial. Il faut des circonstances exceptionnelles et généralement dramatiques pour que le pilote repasse en manuel et cela ne se termine souvent pas bien.·le 01 déc. 2021 23:07
Pat o gaz:Exact exemple Rio Paris. Si le pilote veux rendre malade la moitié des passagers, il a juste à prendre le manche. Ceux qui seront vers la queue de l’avion s’en souviendront 😅🤢🤮·le 02 déc. 2021 11:46
01 déc. 202101 déc. 2021

On est d’accord 19001, je n’ai jamais eu l’intention d’equiper mon bateau avec un pilote automatique hors de prix et pour lequel je n’aurai pas la source d’énergie
Ni d’un régulateur
Donc pour ma seule traversée hauturière on était 4 barreurs un bateau qui traçait en sécurité avec une main ferme sur la barre et le co équipier pour alerter des déferlantes quand il y en avait

Désormais en côtière méditerranéenne mon autohelm 2000 fait le job à 95 %
Pour les 3 heures que j’evoque je pouvais le faire par petole au moteur le lendemain ou faire un beau run à la barre pendant 3 heures jouissives , seul sur la mer pa l’occasion de cette belle journée de juin 😎


01 déc. 2021

Par expérience un même bateau équiper en Raymarine consommera beaucoup plus avec un pilote de cockpit sous dimensionner "très interventionniste" car celui ci intervient trop lentement et est obliger de rattraper en permanence sa lenteur qu'un pilote in-bord avec un gros vérin qui reste plusieurs minute sans bouger.
Avec des voile d'avant importante c'est encore plus visible....le ST2000 étant débordé.
En lisant les fiches technique la Conso d'un vérin in-bord type 1 est très supérieur qu'un ST2000 Dans la vraie vie c'est totalement faux...sa serait même l'inverse surtout couplez au GPS.
J'oublie bien sur l'aspect fiabilité.(le ST2000 étant une grosse saleté)


thierry0809:Little wing parle de autohelm 2000 et non du st 2000.Pas les mêmes du tout !·le 01 déc. 2021 13:29
Little Wing:Euh non j’utilise avec bonheur le St 2000, la grosse saleté 😇🤓, depuis 15 ans avec un grand bonheur et une fiabilité parfaite.C est quoi un Autohelm 2000.Avant j’ai eu un St 1000 un peu lent et au départ dans le bateau il y avant un 800 avec un compas à tourner à la main·le 01 déc. 2021 13:37
Little Wing:De toutes manières meme si je touchais un loto et que je veuille mettre un pilote sur vérin deluxe je crains que ça soit impossible et défigurer mon bateau avec un portique et PS non, un régulateur pareil·le 01 déc. 2021 13:39
jerome1966:autohelm 2000 st2000 raymarine c'est juste la connexion au GPS en plus et la couleur de la carcasse qui change·le 04 déc. 2021 15:08
01 déc. 202101 déc. 2021

Oui le truc de devoir prendre la barre uniquement par mauvais temps que je lis souvent sur HEO pose question.
En gros toutes les manoeuvres de routine sont faites sous pilote, donc d'une certaine manière le savoir faire de faire ces manoeuvres sans pilote est du coup un peu rouillé j'imagine.
Ensuite quand le pilote devient vraiment utile (gros temps), il jette l'éponge ?
Ca pose question.
Aussi cette utilisation presque permanente du pilote a probablement pour éffet que les architectes non plus de raisons de dessiner des bateaux ayant une stabilité de route naturelle.
Ca ajoute un chapitre aux bateaux avec rapport de lest de 30% conçus autour du principe que les prévisions météo actuelles sont suffisamment fiables pour pouvoir se passer de devoir les construire avec du vrais mauvais temps comme éventualité lors de l'utilisation. Pas nécessairement mauvais objet mais il faut savoir ce qu'on achète.
Donc ce que j'aimerais comprendre est comment on se débrouille sans pilote en équipage réduit dans une baston si on passe sa vie au pilote quand le temps est maniable.


cowboy bebop :le rapport de lest est une donnée qui ne viens pas seule. Tirant d'eau, stabilité de forme et type de quille sont à prendre en compte. Un bateau avec un grand tirant d'eau, une quille à bulbe ou tout le poids est en bas n'aura pas forcément un rapport de lest important et aura pourtant une grande stabilité. ·le 01 déc. 2021 10:35
Pierre3:Oui éffectivement les Pogos sont trés stables dans les deux sens. Prévoir une petite trappe de sortie dans la coque et tout ira bien. Bon ce n'est pas l'objet de ce fil donc j'arrête la.·le 01 déc. 2021 11:04
missingdata:"Donc ce que j'aimerais comprendre est comment on se débrouille sans pilote en équipage réduit dans une baston si on passe sa vie au pilote quand le temps est maniable" je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas, il n'y a aucun rapport entre naviguer au pilote dans le petit temps et naviguer sans pilote dans le gros temps...·le 01 déc. 2021 11:31
cowboy bebop :Pierre3 toujours avec les mêmes paramètres, prenons un enfant perdu de Patrick Balta à la stabilité négative quasi nulle... Pourquoi prendre de suite l'exemple d'un bateau extra large? Il faut sortir des poncifs pour pouvoir avancer et ne pas se contenter d'une vision étriquée de la construction navale. ·le 01 déc. 2021 12:10
Pierre3:Je veux dire si le pilote devient un allié indispensable pour barrer quand on règle les voiles, installe un ris, prépare le bateau pour l'arrivée au port (amares et pare-bas), quand on descend pour faire la nav., quand on descend pour prendre un truc à manger, comment fait-on du coup quand il y a 35 noeuds de vents et que le pilote jette l'éponge ?On donne la barre à Madame ? Oui mais celle-ci a le mal de mer à cause du gros temps....J'aimerais comprendre alors qu'est-ce qui se passe...Pour les bateaux plus traditionnels quand le pilote est HS on amarre la barre et le bateau tiendra sa route la minute qu'il faut pour faire les trucs si on est bien rôdé. Mais un bateau moderne avec une stabilité de route d'un ivrogne à la Saint-Sylvestre....????On mets le bateau à la cape peut-être ??Je ne sais pas, juste une question.·le 01 déc. 2021 12:15
Pierre3:Oui je suis d'accord mais ce que je veux dire est que si on a comme objectif d'acquérir un bateau vraiment polyvalent côté météo le mieux est la largeur + le rapport de lest élévé. Le rapport de lest tout seul est dommage car on perd en habilité vu largeur réduite et on perds le gain de la stabilité de forme mais les constructeurs modernes optent pour des rapports de lest réduits c'est surtout que quand ils ont mis tout les aménagement en aggloméré et autres bidules de confort qui pèsent un âne mort si en plus ils doivent ajouter 50% de rapport de lest ils se retrouvent avec un déplacement mi-lourd avec une grande largeur de fesse qui traîne de l'eau par petit temps et dans ce cas les essayeurs noteront la faible perfo par petit temps...ensuite ils vont chez le comptable qui approuve....la ferraille de lest est chère et en + il faut renforcer les fonds pour mettre un lest du poids du bateau...c'est cher aussi. Donc on a 30% de rapport de lest, des fonds un poil mous, des bonnes météos, une grande plateforme d'apéro dans le cockpit et tout va bien....·le 01 déc. 2021 12:29
Marco9:"comment fait-on du coup quand il y a 35 noeuds de vents et que le pilote jette l'éponge ?On donne la barre à Madame ? Oui mais celle-ci a le mal de mer à cause du gros temps...." je te plains, d'avoir une aussi piètre estime de ceux qui t'accompagnent dans la vie (mais en reste-t-il encore ? ). Sinon, la réponse est oui, elle prend la barre, même au delà de 35 noeuds, et je ne l'ai jamais vue avoir le mal de mer. Pourquoi ? où est le problème que cela te pose ? Faudrait te réveiller : cela fait quand même quelques dizaines d'années, depuis Florence Artaud, que les sommes les vrais les durs qui ont tout vu tout fait (moniteur aux glénans, la référence? wouarf) comme toi se fait repasser par une donzelle, mignonne qui plus est.·le 01 déc. 2021 13:11
missingdata:@Pierre3 : je ne vois pas le problème, les ris se prennent au près et n'importe quel pilote peut tenir le bateau pendant les quelques minutes nécessaires à la manoeuvre, c'est au portant avec de la mer que les pilotes ne suivent pas, donc il n'y a aucun problème d'autant que la GV est totalement choquée pour la prise de ris donc le bateau est en sous-puissance. Si le pilote est HS ben on fait comme toi en espérant que le bateau n'abatte pas trop pendant la manoeuvre et qu'il n'y ait pas d'autres soucis.·le 01 déc. 2021 13:57
outremer:Sauf à être un sujet à vertiges majeurs non contrôlables et donc ne rien avoir à faire sur un bateau, même au port, tenir la barre dans des conditions difficiles fait nécessairement oublier ses problèmes de vertiges éventuels, tant on est occupé de façon parfois stressante, qu'on soit homme ou femme. Dans les situations pénibles, réelles et non théâtrales, les femmes ont des capacités à faire face au moins égales ou souvent supérieures aux hommes même si la forme expressive propre au sexe féminin et surtout destinée aux hommes, peut faire croire le contraire . Les décharges d'adrénaline existent dans les deux sexes.·le 01 déc. 2021 14:15
01 déc. 202101 déc. 2021

@Pierre3"Aussi cette utilisation presque permanente du pilote a probablement pour éffet que les architectes non plus de raisons de dessiner des bateaux ayant une stabilité de route naturelle."

Désolé mais c'est archi faux, ce serait plutôt le contraire, un bon barreur pourra s'accommoder d'une stabilité de route approximative, un pilote beaucoup moins, même si certains pilotes type NKE font des miracles, et beaucoup de bateaux actuels bénéficient d'une stabilité de route remarquable, particulièrement les bi-safrans.
Quand au rapport de lest, cowboy bebop a raison, ce n'est qu'un critère parmi d'autres qui pris séparément n'a pas grand sens.


Pierre3:"beaucoup de bateaux actuels bénéficient d'une stabilité de route remarquable, particulièrement les bi-safrans.". Au portant sans aucun doutes mais qu'en est-il des autres allures ? Idéalement pour mettre un ris supplémentaire ou autre avec un pilote en panne ce qui compte est la stabilité de route proche du vent. Donc un bateau qui reste un certains temps stable en direction avec la barre amarée au bon plein par exemple. Il est possible que ça soit le cas pour les bi-safrans mais je demande à voir. Les monos safrans moderne c'est la catastrophe assez totale de ce côté.·le 01 déc. 2021 12:57
BWV988:Le manque de stabilité de route de certains bateaux se fait surtout sentir aux allures portantes, beaucoup moins au près, allure ou la plupart des bateaux, mono-safran ou bi-safrans, sont plus ou moins naturellement équilibrés., sous réserve qu'ils soient convenablement toilés et réglés.·le 01 déc. 2021 13:20
01 déc. 2021

Un régulateur d'allure barre peut-être mal par mauvais temps, mais il barre tout le temps "infatigable"
jj


01 déc. 202101 déc. 2021

Le PB du régulateur, par très gros temps , c’est que la hauteur des vagues dévente l’aérien et donc que le bateau peut se mettre en travers ( fuite au vent arrière . Mais avant d’arriver la, il y a de la marge , par mauvais temps , même à sec de toile au vent arrière mais avec la mer du vent , le pilote Atom’s faisait le job sans broncher , et derrière le plexi de la descente ,on surveillait , pépère ! ….aux autres allures , quand on fait route , faut souvent sous toiler pour que le régul encaisse les surventes . Quand on sait bien régler son pilote , c’est déjà qu’on sait très bien barrer son bateau à la barre .du coup j’ai pas répondu à la question : en hauturier , 99/100 au wind Pilot !!


01 déc. 2021

Mais le régulateur d'allure n'aime pas trop toutes les structures métalliques qui fleurissent à la poupe de plus en plus de voiliers, ni les capotes de cockpit.
En effet ces équipements (de confort?) perturbent forcément le flux d'air dans lequel baigne l'aérien ; qui a alors du mal à s'y retrouver et à bien faire son boulot 😟.


La godille:Y’a débat là dessus . Perso, j’ai du bazar, et ça fonctionne comme si de rien n’était … j’ai aussi un «  Top Pilot » !! ( Wind Pilot Pacific ) ·le 01 déc. 2021 15:54
01 déc. 2021

Pour répondre à la question initiale, de mon côté je barre assez peu. En général gérer le bateau, les voiles, la route et la routine du bord y compris les repas, les réparations et un peu de repos suffit à m'occuper. Il est vrai que je navigue en général en équipage réduit et que si barre, rien d'autre ne se fait. J'ai parfois des équipiers qui aiment barrer et je les laisse faire. J'aime bien barrer par moment, mais si on a la satisfaction de faire mieux que le pilote sur 10mn, en moyenne sur des heures le pilote fait mieux.


03 déc. 2021

Personnellement, je touche la barre environ 1/4 d'heure par sortie le temps de sortir puis entrer le bateau dans sa place. Je préfère le réglage, la navigation et veille, activités diverses


03 déc. 2021

Même chose pour moi, je navigue majoritairement en solo, et 80% du temps c'est le pilote qui barre quand le temps le permet, cela me permet de m’occuper tranquillement du réglages des voiles.
Je reprend la barre quand les conditions se dégradent, et que le pilote s'affole dans tous les sens surtout au portant.
Qui utilise la fonction virement de bord?
perso je ne m'en sers jamais, je fais ça barre coincée entre les jambes et les mains qui gèrent les écoutes, bref mes virement en solo ne sont pas un modèle pour la régate et sont presque toujours merdiques... voir rock'n roll en cas fort vent et vous ?


fxvt:Hello Voilovent,Nous utilisons la fonction virement de bord.Très pratique, même quand on est pas en solo. La GV passe toute seule, rien à faire, et chacun s'occupe d'une des écoute du génois, un qui lâche doucement et accompagne la voile et l'autre qui reprend de l'autre bord.Et si l'écoute se prend dans un truc à l'avant comme un capot ou un taquet, on peut y aller tranquillement.En plus le pilote en général permet de relancer le bateau. Au virement de bord il redescend un peu plus que prévu, ce qui permet de relancer et reprendre de la vitesse, puis ensuite rapidement il reprend l'allure prévue. En général on est en mode régulateur d'allure donc il gère pas mal le vent.Amicalement.FX·le 03 déc. 2021 16:13
fxvt:Hello Voilovent,Nous utilisons la fonction virement de bord.Très pratique, même quand on est pas en solo. La GV passe toute seule, rien à faire, et chacun s'occupe d'une des écoute du génois, un qui lâche doucement et accompagne la voile et l'autre qui reprend de l'autre bord.Et si l'écoute se prend dans un truc à l'avant comme un capot ou un taquet, on peut y aller tranquillement.En plus le pilote en général permet de relancer le bateau. Au virement de bord il redescend un peu plus que prévu, ce qui permet de relancer et reprendre de la vitesse, puis ensuite rapidement il reprend l'allure prévue. En général on est en mode régulateur d'allure donc il gère pas mal le vent.Amicalement.FX·le 03 déc. 2021 16:13
voilovent:pour les écoutes qui se prennent dans les taquets, ça j'ai géré avec des caches fait maison, j'en avais marre de devoir aller à l'avant en insultant copieusement le taquet les écoutes!!! Sur une nav facile je vais retester le pilote en mode virement, tel que tu le décris ça parait simple mais sur mes précédentes tentatives ce n’était pas très concluant je vais tenter d’améliorer ça .Amicalement.·le 03 déc. 2021 16:27
Marco9:Comme fxvt, je laisse le plus souvent le PA gérer la barre lors des virements de bord, il s'en acquitte parfaitement. L'un à la GV l'autre au genoa. Tranquille.·le 03 déc. 2021 16:45
bonzi:moi aussi, j'appuie sur le bouton et je me débrouille des écoutes. Il vire un peu bas et remonte ensuite gentiment. C'est parfait 98 fois sur 100. La 99eme, c'est quand il amorce le virement au moment d'une grosse vague qui arrête le bateau et la 100eme, c'est quand j'ai mal préparé mon virement, il vire quand même, l'engueuler ne sert à rien !Pour les empannages, je fais par changement de 10° en 10° en mode vent réel pour me donner le temps et le tempo de la manoeuvre·le 03 déc. 2021 17:51
03 déc. 2021

Ma commande de pilote est assez mal placée et difficilement accessible, du coup j'ai essayé une paire de fois le virement auto, est c'est parti en sucette les deux fois (pas appuyé comme y faut sur les boutons ou autre, je sais pas mais basta). Donc je vire en tenant la barre (à roue) à l'envers (ou plutôt de dos).
Ca se passe pas si mal...

Par contre, comme dit plus haut, je barre plutôt 80% du temps en nav côtière, ne mettant le pilote que pour les manoeuvres complexes ou les tâches subalternes requérant une grande attention (prendre l'apéro, faire une siestoune, pêcher à la traîne...) et pour régler au tout début du bord : une fois les voiles réglées (le génois en fait), le reste se fait à la barre, sauf exception.
Il faut dire que je barre plutôt en mode régulateur d'allure qu'en mode cap.


voilovent:café, apéro, sous pilote également bien entendu !·le 03 déc. 2021 16:30
03 déc. 2021

Sans pilote depuis 5 mois il est remis en place depuis hier et à vrai dire ça ne m'a pas vraiment manqué. Il ne sert que pour les rares moment au moteur ou les manoeuvres de spi ou préparation de mouillage en équipage très réduit.
La précision, la douceur de barre et la réactivité du bateau ça existe aussi et le plaisir est bien là.
Pour une nav de plus de 24 heures le pilote va reprendre un peu du service.


03 déc. 2021

J'avoue aussi que sur certains bateaux précédents plus placides, je ne touchais quasi pas la barre.
C'est donc l'usage et la monture qui font le barreur ou le pilote.


03 déc. 2021

Quand je suis en équipage sur mon 9m, j'aime volontiers laisser la barre et régler les voiles.
En solitaire, je laisse donc la barre au pilote et passe plutôt mon temps à régler les voiles, régler le pilote avec la télécommande à mon cou, surveiller le plan d'eau ou faire du rappel. J'ai pourtant longtemps navigué seul sans pilote. Avec mon pilote, c'est comme si j'avais un équipier avec moi.

En croisière sur le 48 pieds assez lourd, je n'utilise que le pilote qui est infatigable. Dans le mauvais temps, il est beaucoup plus performant et puissant que nous pour barrer longtemps une fois les réglages optimisés. La commande à l'abri de la capote est aussi très sympa la nuit.


04 déc. 2021

Hello,
N'ayant pas de mode vent, je me sers beaucoup du pilote au près, une fois les voiles réglées.
Dès que le bateau prend de la vitesse, je loffe par petites impulsions(2 3 degrés )afin de coller au mieux à la route prévue.
Et opération inverse si le vent tourne de trop, que les voiles fasseyent, et que je perds trop de vitesse.
Pas sûr que j'arrive au même résultat à la barre...😎


04 déc. 2021

Barrer : chacun ses goûts.
Comme disait Yves Gélinas, skipper québequois de Jean-du-sud (tour du monde en solitaire par les 3 caps dans les année 80 sur Alberg 30) : "il y a tellement mieux à faire sur un bateau que de barrer !". Il est le concepteur du régulateur d'allure intégré CapHorn.


Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022