Avantage d'un dériveur en méditerranée?
Je m'intéresse à un feeling en version dériveur et je voudrais connaitre l'avis de ceux qui ont un dériveur en Med, est ce que le petit tirant d'eau dérive haute vous sert souvent?
merci de me faire part de votre retour d'expérience
Autant dans toutes les mers, il y a moyen de bien, bien, bien s'amuser avec un petit tirant d'eau, autant en med ... J'ai pas vu l'intérêt moi :)
Bon, après, il doit bien y avoir des coins... Quelque part ? Peut-être ?
L'autre intérêt des DI étant les tempêtes avec des vagues géantes, qui ne sont pas non plus l'apanache de la med.
pour avoir navigué sur un dériveur, et maintenant sur un GTE:
- La performance n'est pas la même, mais certains dériveurs ne sont pas ridicules... Maintenant, avancer 1/2 nds plus vite ou plus lentement n'est pas un argument
- Les dériveur sont plus souvent des bateaux à vivre plus agréables en mer ce qui pour moi est aussi important que la performance pure
=> sur ces deux points c'est donc une question de programme
pour ce qui est du bassin de nav:
Un dériveur sera pas forcement indispensable dans beaucoup d'endroits, mais on se rend compte quand meme qu'il y a toujours un moment dans une croisière ou l'on se place dans un endroit qui n'était pas possible avec 2m et + de TE
- Une place de port, la dernière, qui abrite un bateau moteur habituellement et qui va pouvoir accueillir un dériveur!
- un mouillage dans 2m d'eau toujours sympa
J'ai fait quelques croisières avec un copain et son feeling DI de 9m: systématiquement quand nous donnions le TE de 70cm, dans un port plein, on nous trouvais une solution! c'est impressionnant. sans doute qu'avec 1m40 cela n'aurait pas été le cas... mais un vrai dériveur change tout!
en cas de vrai gros mauvais temps, pouvoir se coller à la plage aide bien aussi, même si l'on garde une distance de sécurité, on a pas peur de talonner à cause du clapot de 1,50 ou 2m d'eau!
Il y a aussi des ports de pêche ou avec 2m et plus c'est mort...
Je n'ai aucune expérience de dériveur. Mais je navigue depuis 4 mois en Méditerranée avec un quillard de 1,9m de tirant d'eau. Nous n'avons pas ressenti de contrainte importante du tirant d'eau au port ou au mouillage.
Par contre nous étions bien contents d'être performant au près car beaucoup de navigations au près serré : peut être que pour la Méditerranée c'est un critère à regarder pour le choix du bateau.
Je navigue en med depuis 10 ans avec un DL. Très satisfait de mon choix
En med il y a beaucoup de petits ports abris ou je rentre très sympa un exemple port de moines île st honorât les lerins
Je mouille dans des criques très abritées ou les gte ne peuvent pas aller
Je mouillé dans 1m d eau c est vrai la journée c est au milieu de petits bateaux à moteur mais ils s en vont le soir
Et c est vrai qq fois port complet on me trouve une place quand je dis qu un mètre d eau me suffit
Attention il y a quand même qqs inconvénients un système de plus à entretenir et bien sur le bruit de cloche de la dérive qui tape dans son puis à certaines allures
Le dériveur on aime beaucoup comme moi j en suis au troisième ou on déteste ce sont des bateaux à fort caractère qui ne laissent pas indifférent
Pour les performances au près sûrement moins efficace qu un GTE mais plus qu PTE de plus en med on met qq fois la risée yanmar ou un dériveur dérive relevée c est plus d un quart de nœud en plus à régime moteur constant
Salut
mon DL m'avait permis de me faufiler jusqu'au fond du Marigot à Balaruc sur l'étang de Thau pour y avoir une place en attendant mieux, de mouiller en Camargue entre les épis, de passer des nuits en Catalogne dans des calas avec 2m d'eau et de presque me poser sur la plage à Cadaquès la fois où je m'étais fait piquer l'annexe. Une ancre à l'eau et une ancre à terre pour tenir le bateau, et on est allés au restau juste en enlevant les chaussures pour ne pas les mouiller.
Sous spi dérive rentrée, le bateau gagne de la vitesse, les départs au lof sont mieux contrôlables et comme dit Tatihou, au moteur on gagne aussi un peu de vitesse dérive haute.
Il n'y a qu'au plus près qu'on perd du cap et de la vitesse par rapport à un quillard, mais il suffit d'abattre de quelques degrés pour que le bateau retrouve sa vivacité.
Et tirer deux ou trois bords de plus dans la journée quand on est en croisière, on ne voit pas la différence.
Au premier carénage après avoir acheté le bateau, j'avais changé sur les conseils de l'expert l'axe qui était un peu usé et les pastilles de téflon qui maintiennent la dérive en latéral dans le saumon pour ne pas qu'elle tape sur les parois en navigation, et je n'y ai jamais plus touché par la suite.
Je le regrette un peu, ce bateau.
merci, donc à priori ceux qui on pratiqué sont enchantés!
le fait d'avoir un système en plus qui peu tomber en panne et qu'il faut entretenir ne vous semble pas pénalisant?
Tomber en panne ça serait ne plus arriver à remonter la derive sûrement gênant pas dramatique mais dans mon cas 2.30 de tirant d eau adieu les Mouillage dans les petites criques mais navigation qu en même ·le 31 juil. 20:46
On a fait un TdM en 4 ans avec un dériveur. La dérive s'est bloquée en général 1 mois après chaque carénage. La première année on a tenté de la débloquer. On a même changé l'axe à Tahiti. Ensuite on a laissé tomber. Elle était généralement bloquée 3/4 relevée, ce qui nous faisait un TE de 1.30m. On a trouvé ça très bien.
Mais ensuite, bateau quillard, 1.75 m de TE et jamais embêtés.
En mediterranée le quillard me semble supérieur, ne serait-ce que pour rentrer au port sans mettre 72 heures quand tu es devant ! ...Si en plus tu as un genois sur enrouleur ...
Bon je n'ai eu que des plans Mauric...
Bonjour,
Je ne sais pas pour quelle taille de dériveur est la question ;
pour un habitable petit à moyen, en Méditerrannée, ça permet aussi les étangs, comme ceux du Languedoc, Bages, Thau dans ses recoins, ou l'étang de Berre en Provence. Ça permet aussi de le placer en remorque facilement, et d'accéder aux Lacs et canaux.
Avoir un transportable (souvent un dériveur) c'est s'assurer de pouvoir voyager vers d'autres bassins de navigation.
Pierre
Ce que je reproche aux dériveurs:
- la quasi obligation de ramper pour caréner en dessous.
- les mouvements bruyants de la dérive quand elle n'est pas en appui, donc en navigation au portant et au mouillage.; en fait quand elle n'est pas utile. A moins qu'elle puisse être parfaitement immobilisée lorsqu'elle est descendue. Mais cela je ne l'ai jamais vu (sauf sur voiliers de course).
Le zoufri a été conçu par Langevin au retour d'une navigation en Turquie (déception de voir certains mouillages inaccessibles). Il avait 60 cm de tirant, ce qui permettait de mouiller dans peu d'eau ou de "beacher" suivant la méthode traditionnelle en Méditerranée. Donc oui, définitivement, un dériveur a toute sa place en Méditerranée.
Pour un voilier d'une certaine taille - 46 pieds pour nous - la dérive permet d'avoir une "aile" anti-dérive d'un allongement cohérent - 1m70 pour nous, pour un tirant d'eau de 2m80 - pour remonter le vent. Sur mer plate (étang de thau), avec le vent qui va bien, nos voiles défoncées et mes mauvais réglages, on fait 100° d'un bord à l'autre. 2m80, ça fait quand même beaucoup quand on cherche à bien s'abriter au fond d'un mouillage. Donc c'est bien de pouvoir réduire.
On a pu avoir une place au port de Frontignan pour passer l'hiver dernier, grâce à notre tirant d'eau réduit.
On s'en sert beaucoup de notre dérive finalement. Si on avait un quillard, on ferait autrement.
Une fois le bout a cassé, ça a été galère de le changer (à flot). Maintenant je saurais le faire plus facilement, je connais la manip. C'est sûr que c'est de l'entretien en plus. Je prévois de sortir la dérive au prochain chantier pour visiter.
Hello,
J'ai eu un petit TE pas dériveur mais 0,90 de TE (Biquilles) je trouvais ça super, ça me permettais d'aller dans des petits "recoins" au mouillage.
Et puis j'ai changé pour mon bateau actuel, avec 2m20 de TE. Je dois dire que j'étais un peu inquiet au départ, mais l'inquiétude à vite laisser la place à l'enthousiasme. En fait c'est incomparable, en Med, c'est vraiment ce qu'il faut pour remonter le Mistral (au autres vents, similaires, tramontane, Libeccio, etc) dans une mer courte et souvent hachée. (J'ai pratiqué la houle de l'atlantique, ça n'a rien à voir)
Alors c'est vrai qu'il il a deux trois endroits ou je ne peut plus rentrer, comme la piscine à Cala Lazarina, mais ça reste exceptionnel et de toutes façons dans tous ces endroits, ça n'empêche pas de mouiller juste à coté. Pour les ports sans eau, ça n'a aucune importance (pour moi)
Bref je ne reviendrais pas en arrière, c'est certain.
En fait la seule solution qui semble attirante c'est les quilles relevables modernes comme on trouve sur les Pogos ou bateaux de ce genre (rien à voir avec les QR des années 80)
Donc en résumé pour moi aucun avantage aux dériveurs (DI ou DL) en Med, pour ceux qui aiment la voile, y'a pas photo vive les quillards..
Salut,
Mon feeling 346 Di est en méditerranée.
Le DI est super pratique en Bretagne et ouvre plein d'endroits inaccessible en quillard.
En méditerranée il m'est arrivé de relever ma dérive mais je pense que les inconvénients ne justifie pas le choix d'un DI si tu reste en méditerranée. Et pourtant je suis un convaincu du dériveur intégral.
L'avantage que j'y vois c'est de bien négocier le dériveur en méditerranée ou bien négocier le quillard en Bretagne! Sinon la maintenance de tous ces systèmes à derive ou relevable est tellement contraignante que ce n'est guère intéressant dans les coins à marées nulles ou faibles. Si on rajoute un près bien meilleur pour le quillard il ne reste que le confort au portant pour le dériveur (intégral)
Un hood 38 pour prendre un DL ou un Kelt / feeling 39 pour prendre un DI dont loin de se faire ridiculiser au prêt par un quillard ayant le même programme… le feeling 39 DI ou Quillard fait le même cap et quand à la vitesse c’est similaire…
Bref à part pour la régate l’argument ne tient pas.
Certe ces bateaux sont souvent un peu plus cher
Un DI ira là où le quillard va, l’inverse n’est pas vrai…
@ Tatihou: c'est bien d'avoir des opinions tranchées.
En ce qui me concerne, la Manche est vraiment le dernier endroit qui me viendrait à l'idée pour y naviguer.
Je me souviens de vacances à Barfleur pendant lesquelle nous n'avons pas quitté l'imper et les bottes.
Chacun voit midi à sa porte, et je préfère que ma porte ouvre sur la Med...
VdB
L'impression que me donne la Med est qu'il faut un voilier qui aime bien le petit temps. Pour ce que j'en ai vu en Baltique les coques modernes avec leurs énormes surfaces mouillées ont tendance à coller à l'eau en dessous de 10 noeuds de vent. J'en déposais assez régulièrement avec mon vieux clou de 1973 et sa grand voile dacron (momentanément) sans lattes. Cela dit en Corse et Sardaigne je ne me rappelle pas avoir eu trop peu de vent.
Pour l'instant je n'ai eu que des quillards plutôt GTE, de 8 et 9 metres, au Japon vu que j'étais souvent basé là-bas depuis quelques années. Ça pose pas trop de problèmes là-bas vu qu'il n'y a pas trop de marée ni de fort marnage , (en med encore moins de pbs de ce genre ) mais c'est vrai que par préférence personnelle j'aime bien les bateaux à petit tirant d'eau , voir qui peuvent s'échouer, pour encore plus de liberté d'options, y compris s'affranchir des ports ou des mouillages pas très sûrs, trouver des baies ou estuaires plus abrités par temps de tempête ou autre.
Vu que j'aime plutôt les bateaux minimalistes, petits croiseurs maximum plus ou moins 8 m, d'après les infos que j'ai eu de plusieurs avis de proprio de dériveurs, c'est pas forcément le meilleur plan dans les bateaux en dessous de 8 m, surtout si on pense aller assez loin , pas seulement du cotier.
Les dériveurs de différentes sortes peuvent poser bien sûr plus de problèmes au niveau du mécanisme plus complexe, entretien, casse, bloquage, j'ai même vu un gars sur Youtube qui avait des problèmes de fuite important au niveau du puit de dérive de son Kelt 760 .
Bref aucun bateau n'est parfait ;). Pour mon prochain il fera sûrement un peu moins de 8 m mais selon ce que je pourrais trouver en Asie ou ailleurs, pas sûr que ce soit un dériveur, il y en a tres peu là bas en plus . J'imagine une autre variante si je peux trouver un petit biquille ou un quille longue ancien mais costaud, à tirant d'eau raisonnable , qui peuvent aussi parfois se poser sur béquilles, du genre folkboat 25 et autres. Un compromis quoi
dans les dériveurs on trouve de tout, et tous ne sont pas surlestés, ont une quille qui tape ou sont des chèvres au près serré.
En Méditerranée, à moins de vouloir débarquer son équipage sur la plage par l'étrave, j'ai du mal à voir l'intérêt.
Les seuls bateaux qui peuvent associer les avantages du quillard et ceux du dériveur, ce sont les bateaux à quille relevable, avec toutefois l'inconvénient, très relatif selon les modèles, d'avoir un mécanisme, qui comme tous les mécanismes, demande un peu de surveillance.
@ Red sky: Ben justement, déjà de pouvoir aller de Port Camargue à Port Gardian ( 18') et de Port Gardian à Carro ( 30' ) sans survie en s'exonérant de la règle des 6 nautiques d'un abri puisqu'une côte où l'on peut débarquer son équipage et en repartir est considérée comme un abri.
Ce qui est le cas avec un dériveur en Camargue...
VdB
Quand j'ai fait un peu de Méditerranée, c'était avec un DI de 8,50m et de 30 cm de TE dérive relevée. Grèce et Croatie. C'était donc de la croisière estivale.
Tous les mouillages ont été gratuits puisque les criques sans eau profonde ne sont pas équipées de bouées ou ne sont pas visitées par les "percepteurs". J'ai donc fait une grosse partie des îles croates et ioniennes sans jamais rien débourser. Ce n'est pas négligeable. Et les quelques ports fréquentés m'ont permis d'arriver tranquillement en soirée et d'aller, lorsque les quais des voiliers étaient saturés, du côté des barques de pêche ou il y avait toujours de la place.
Au sujet de la définition d'un abri:
relisez les textes récents: j'avais moi aussi un doute qui a été levé par un gendarme embarqué sur la G90 qui patrouille autour de P.C et qui m'a confirmé que la plage était bien consirérée comme un abri par beau temps, la seule restriction étant par mauvais temps de secteur Sud qui rend l'accès de la côte impraticable. Là, la survie redevient obligatoire sur ces parcours.
D'ailleurs, cela fait quelques années qu'en allant sur Marseille en venant de Port Camargue il n'y a plus de vedette de la Gendarmerie ou des Affaires Maritimes en embuscade à Roustan pour contrôler les bateaux venant de l'Ouest...
VdB
Je partage la lecture de VdB. En Manche, considerer les plages comme des abris par temps maniable est à la base même de la pratique de la rando et du raid cotier.
j'ai eu un attalia 32 DL, je ne retourne plus au quillard, je préfère les avantages procurés au mouillage (pres des cotes, mieux abrités, et seuls, voir photo: nous on est le bateau entouré en rouge).
un autre point : sur un bateau nous avons deux "sortes" de stabilité qui s'additionnent .
- la stabilité de poids (lest ,quille)
-la stabilité de forme
Comme sur un deriveur la stabilité de poids est moindre que sur un quillard on compense par une stabilité de forme ..les formes des deriveurs sont alors plus large .a toute chose égale..
- j'ai coutume de dire ,un deriveur fait les m^me nav qu'un quillard mais pas le contraire ... Cette année en remontant de Royan on est passé par le pertuis de Maumusson pour se rendre à la Rochelle c'est à dire que l'on est passé à l'Est de ile d'Oleron on a gagné bien 10 milles et on a une eu une mer plate ..mais il faut avoir un TE de pas plus d'1m a plusieurs endroit ...
Un dériveur en méditerranée pour pouvoir aussi remonter le canal du Midi et passer 7 mois par an à sec dans un chantier bon marché, sympa et proche de la maison.