Assurance plaisance basique Guyane, Martinique, Guadeloupe

Trouver une assurance plaisance aux Antilles est un parcours du combattant. Tu peux demander à Generali, Helvetia, April, mais tu seras couvert uniquement de 10h à 11h du matin, en t'éloignant des côtes de 3 M maximum, par vent de f3 maxi, avec une vedette de la SNSM à moins de 500 m derrière, et une franchise en cas de sinistre de 2 fois la valeur du bateau. J'exagère à peine.
En RC uniquement, ça se négocie...

Mais Samdan dit qu'il va vivre à l'année en Guyane et veut seulement une RC... Il suffit de suivre ce que dit ED, inutile de raconter sa vie.

Concernant la MACIF, il est expressément demandé dans le questionnaire préalable à l’assurance si le bateau est le lieu de résidence principale (p53). Répondre à cette question par la négative alors que le bateau est, où va devenir, le lieu de résidence principale c’est évidement partir perdant en cas de litige.
Le port d’attache doit aussi être déclaré à la souscription du contrat.
www.macif.fr[...]nce.pdf
J’ai questionné la Macif il y a 2 mois. D’abord au téléphone puis en agence et finalement par mail, reproduit ci-dessous. Je n’ai pas obtenu de réponse écrite et un nouvel échange téléphonique ne m’a pas éclairé davantage. Sinon que mon interlocuteur a répondu à l’une de mes questions qu’il n’y a pas de conseiller spécialisé Navigation de plaisance à la Macif!
D’autre part la protection juridique n’est pas mondiale.
J’ajoute que plus ou moins “vagabond“ depuis 16 ans, je dispose d’une adresse administrative en France.
L’essentiel de mon mail :
A l’attention du service Assurance navigation de plaisance
Madame, monsieur,
« …….. ……………………………………..»
Ma démarche se fait dans le cadre d’une navigation vers l’Europe du Nord étalé sur 2 à 3 ans pour une assurance Responsabilité civile et Individuelle marine.
Les conditions générales stipulent que le contrat proposé offre une couverture mondiale. Cette mention est même en “accroche“ de la page d’accueil parmi les Plus Macif.
Plus loin, page 53, il est précisé qu’il doit être indiqué « Si le bateau* assuré est votre lieu de résidence habituelle ».
Or, aussi bien lors d’un contact téléphonique qu’en agence, ma demande a été aussitôt rejeté au motif que mon voilier allait devenir ma résidence habituelle.
Ma question est la suivante :
Comment peut-on partir naviguer autour du monde, donc de fait s’éloigner durablement des côtes françaises, dans le cas présent dans une portion restreinte de l’hémisphère Nord, sans que le bateau devienne le lieu de résidence habituelle du propriétaire navigateur ?
Comment la promesse d’une couverture mondiale peut-elle être tenue si le propriétaire ne peut résider à bord sur un temps long ?
D’autant que s’il est nécessaire de déclarer que le bateau devient lieu de résidence habituelle, cette situation n’est pas annoncée comme clause d’exclusion.
Un second point soulève aussi cette question d’une réelle couverture Monde dans la durée, bien que relativement moins crucial. Il s’agit de la limitation à un an de la couverture : Assistance générale.
« Les prestations garanties s’appliquent à l’occasion de toute navigation à bord du bateau* assuré, pour des déplacements ininterrompus du bénéficiaire pouvant aller jusqu’à un an. »

La mention de déplacements ininterrompus n’implique-t-elle pas que le bateau devient lieu de résidence habituelle et l’acceptation de cette situation?
Si au cours de l’année, l’assuré revient séjourner en France quelques semaines, cela est-il considéré comme une interruption du déplacement ?
Si oui, durée nécessaire de cette interruption ? Alors le retour de l’assuré et du bateau est-il nécessaire ou seulement le retour de l’assuré, bateau amarré dans un port ? Si le bateau revient en France, est-ce nécessairement à son port d’attache, notion assez flou dans la mesure où majoritairement les propriétaires de bateau sont locataires de leur place.
Je vous remercie vivement de l’attention que vous porterez à mes interrogations
Cordialement
Philippe Hoiry

Question sans polémique. Que se passe-t-il si on génère un accident provoquant la blessure d'un tiers avec une RC pour laquelle on n'a pas précisé qu'on vit à bord et / ou qu'on voyage autour du monde?
N'y a-t-il pas un risque que l'assureur trouve l'alinéa xxx pour se défausser et là, on se retrouve avec le début de la fin question dédommagement envers la victime ?
On entend souvent dire que si on est en RC seule, on assume les dégâts sur son bateau mais qu'en sera-t-il si on blesse ou pire on tue quelqu'un (collision par exemple) avec une RC pour laquelle l'assureur n'a pas eu le détail de sa véritable utilisation ?
Le conseil d'ED est intéressant mais nécessite de se poser la question.
Les sommes en jeu peuvent être colossales et à vie.

Mes navigations lointaines ont eu lieu des années 80 au début des années 2010, ça ne remonte pas aux calendes grecques. L'assurance n'est pas obligatoire pour "naviguer en plaisance", sauf pour certaines marinas (qui outrepassent leurs droits en fait).

La seule fois où j'ai pu faire appel à la RC, c'était pour être indemnisée d'un accident causé par l'autorité portuaire lors d'un déplacement de ponton : une belle estafilade sur la peinture de coque flambant neuve !

Le problème des assurances de bateaux, c'est leur coût exhorbitant !
Si le tarif était normal, tout le monde s'assurerait.
Je paie moins de 400 € par an avec le bonus maxi pour ma petite voiture, assurée au tiers, incendie, vol, etc, alors que le risque d'accident est... énorme, comme on le sait !

Pour un risque infiniment moindre, les assureurs réclament des milliers d'€/an dès qu'on sort d'Europe, contre toute logique. Encore plus depuis la recrudescence d'événements climatiques exceptionnels. Ils surfent sur l'angoisse générale et en profitent un max pour faire des profits énormes... et pouvoir sponsoriser les cirques médiatiques !