apprendre

ptite question : voilà je vous explique...
après 3 cours en dériveur, je me suis décidé : je démarre un forfait voile habitable.
ma question : lors de ma premiere sortie (qui sera véritablement une premiere expérience de la voile en mer ) me conseillez vous de simplement ressentir les choses, les sensations, de voir à l'oeuvre mes équipiers ; ou dois je tout de suite participer aux manoeuvres sans me préoccuper du reste ?
merci

L'équipage
24 mars 2005
24 mars 2005

tu participes

et il te restera du temps pour observer.
Lorsque tu auras lové ton ecoute à l'envers sur le winch puis coinsé ton doigt entre la poupée et l'ecooute et qu'en te redressant tu prendras la bome derriere la tete tu auras tout compris , pareil pour tout le reste et là pas besoin d'expliquer deux fois , ça rentre tout seul.

bon vent mais attention la nav c'est une drogue on en devient dependant.

josé

24 mars 2005

RIEN
a ajouter sur Calypso

24 mars 2005

ne pas attendre que quelqu'un te dise de quel côté il faut
gerber...

C'est du côté où le bateau penche, avec le vent dans le dos et sans personne devant toi, sinon tu vas pas te faire que des copains...

Demande quand même quelques conseils avant d'aller jeter l'ancre.

24 mars 2005

HLM...
Si tu veux te rendre interessant, saute donc à l'eau.
Tu verras alors si t'as des amis...

24 mars 2005

Justement
si il s'occupe et qu'il participe aux manoeuvres il n'aura pas le temps de penser qu'il pourrait être malade.
Le mal de mer c'est les trois F.....
La faim (faut manger) pas du calendos et une omellette fermière mais manger.
Le froid (ne jamais attendre d'avoir froid mettre le polar avant.
La foif ne pas hésiter a hydrater le corp (tous les liquides sont admis cela dépend uniquement du matelot).
Et enfin ce qui ne fait pas partie des trois F l'ennuis surtout ne prend pas le temps de t'emm..... cela va te donner du vague à l'ame et te faire cracher tes tripes aux vagues.
Et surtout au début évite de descendre dans le carré si tu n'est pas amarinner c'est mortel (sueur froide coup de chaleur et vomis garantis)
Ceci dit Bonne Nav et bienvenue parmis ceux qui utilisent un moyen très lent pour faire en 5h00 ce qu'on fait en une 1:2 hoo en voiture.
Comme dirait quelqu'un tu vas faire en bateau un chemin Chi... pour aller dans un endroit qui te fera peut -être chi.. mais l'important c'est de le faire.

24 mars 2005

j'ai un pote en med ....
qui dit: les 5F
1/ la FROUSSE
2/ La FAIM
3/ La FATIGUE
4/ Le FROID
5/ La FOIF
:-D

24 mars 2005

comme Calypso
participe, interesse toi à tout.

petit détail le fameux mal tout le monde l'a l'a eut ou l'aura alors te turlupines pas en général ça passe.

quand au reste mefies toi de ceux qui savent tout
observes et puis qu'y a t il de ^mus beau qu'un port qui disparait et puis, après un temps incertain, un autre qui se profile.

Alors bonne nav

24 mars 2005

AUCUN CONSEIL
je t'envie

24 mars 2005

super conseil
si tu es encadré par un mono professionel ( ou federal ) c est lui qui te donnera le tempo de ta nav', au debut, ton semble compliqué, puis au fur et a mesure, tu affineras tes sensations

24 mars 200516 juin 2020

En perspective...
que du bonheur ! :pouce:

même un peu chahuté par la mer ( elle peut bien faire ce qu'elle veut ... ce n'est pas elle qui est venue nous chercher... ) tu auras le coeur qui bat plus vite en entendant ton pas sur le ponton et puis, idem quand tu t'amarreras mais pour des raisons inverses...

Et puis chaque nav. c'est un bonheur différent...
SUIS LE CONSEIL DES " ANCIENS " : AGIS ! et tu n'auras qu'une envie : c'est d'y revenir !

BON VENT, BONNE NAV. ET BIEN VENU AU CLUB DES ACCROS !

:-D

25 mars 2005

fonce
il y a qqs années, je me suis offert 15j d'école de croisière à Pornic sur un 12m. On a fait de la cotière, qqs navs de nuit, des petits ports, le golf du Morbihan (pour comprendre ce qu'est le courant) ... bref, LE PIED. Je n'avais jamais mis les pieds sur autre chose qu'une caravelle et un 470 !

Un mois après, je me suis offert 15j de plus sur un autre bateau, avec Pornic-Lisbone au programme.

C'est clair que j'ai vomis toutes mes trippes les 3 premiers jours, dans la traversée du Golf depuis Pornic vers La Corogne. je n'étais pas le seul !!! Je savais qu'il fallait que je gère en moins de 40s ou 1min, le passage du cockpit à ma banette en enlevant le ciré ... sinon, retour à fond dehors pour vomir ! Par contre, une fois allongé, même si t'es mal, tu ne vomis pas (en tout cas pour moi).

Au bout de 3j, ne sachant plus si il me restait qqs centimètres de boyaux dans le ventre, tout est devenu simple et agréable ... même envie de manger, c'est dire !

Je me suis régalé, j'ai adoré participer, découvrir, écouter ... même en ayant dévoré tout ce qui était écrit sur le sujet des voiliers et de la nav, je voulais être humble.

Il faut éviter le "Mr Jesaistout parce que je l'ai lu" et ensuite, que du plaisir.

je rêve de recommencer et j'aurais bien besoin de me remettre au niveau ... ca viendra sans doûte un jour.

Bonne croisière

25 mars 2005

Participer !
Bonjour,
Le meilleur moyen pour profiter pleinement de cette première sortie c'est bien sûr de participer aux manoeuvres.
En plus le fait de t'animer sur le bateau te mettras un peu plus à l'abri du mal de mer.
Si tu as un bon skipper, il distribuera les tâches et commandera les manoeuvres en donnant les explications nécessaires au bon moment.
Bonne sortie !

25 mars 2005

ET PUIS ...
...dis toi bien que si tu tombes à l'eau,ce sera la premiére et derniére fois!!!....

26 mars 2005

apprendre
Toute sa vie. Lorsqu'on s'arrête, on commence à reculer.

Les notions théoriques sont essentielles. L'entraînement sur logiciels de simulation est très efficace. Il faut faire quelques séances de révision avant de partir en vacances.

Ensuite , il faut pratiquer, à outrance: en marine marchande, il faut un temps défini de navigation effective pour exercer la fonction permise par le diplôme. Et pourtant c'est une activité où l'on a généralement considérablement plus de pratique et d'expérience qu'en plaisance.

Toutes les voies de la pratique:

-le canotage: aviron et godille: installe dans les réflexes la sensation de l'action du vent et de la mer sur la coque,
-La planche à voile, permet d'intégrer l'action du vent sur une voile, les déplacements du centre vélique, la transmission des forces (un mât, des haubans ne ressentent rien; les bras, les jambes, la colonne vertébrale, les muscles de l'équilibration, si),
-Si l'on peut: le surf, qui apprend à connaître les vagues, sinon le Kayak-surf.

-la "petite voile" -dériveur, cata léger- à la fois intellectuelle, technique et sensitive,

-et embarquer: il ne manque pas de propriétaires qui ont besoin de tireurs d'écoute et d'équipiers d'avant pour la régate de club hebdomadaire. D'un bateau à l'autre on apprend les connaissances et les "trucs" de chaque propriétaire. On se forme (le "pied marin") On se fait des relations, des amis. On entre dans les équipages temporaires pour un convoyage, ou bien tout ou partie d'une croisière. Plusieurs fois, des propriétaires m'ont prêté leur bateau.

Vient le moment où l'ont peut avoir son propre voilier: pas trop grand, maniable, et qui tient la mer (pour moi, cela s'est produit le deuxième été).il faut l'utiliser en croisière côtière, où le travail de navigation est plus fréquent. Estime sérieuse, règle Cras et compas, et le "Mini-Morin" -ou l'"Iris" en permanence autour du cou (pas le compas, le lacet qui permet de ne pas le perdre).
-d'abord de jour,
-puis la nuit, avec arrivée de jour,
-puis la nuit, avec arrivée de nuit.

Lorsque votre GPS tombera en panne, vous me remercierez. Il m'est arrivé de tomber en panne de GPS à l'entrée du Raz de Sein, avec 400 mètres de visibilité. Après plusieurs calculs de courant, une route tenue au degré près,et la reconnaissance à vue (à 400 mètres) des brisants de Béguélan devant Tevennec,de la bouée du Lis et de la tourelle de la Parquette, nous avons pris en fin d'après-midi, une bouée de visiteur à la sortie du goulet de Brest, devant l'anse Saint Anne, pour laisser passer la renverse de la marée.

Un jour ou l'autre, vous rencontrerez le gros temps. Si ce n'est déja fait, expérimentez-le sur un bateau autre que le vôtre. Après, vous saurez ce que c'est: cela fait une sérieuse différence.

Prenez lucidement les risques que vous acceptez, en connaissance de cause. Ne les faîtes pas courir aux autres. Pendant mes 3 premières années de "cap'tain" j'avais toujours quantité de copains à bord, sauf quand je faisais une "traversée" (L'île de Ré à la Gironde, ou à Arcachon). Je ne me donnais pas le droit, compte tenu de mon niveau d'expérience d'alors, de faire courir le risque à d'autres. Je sais avec certitude que je n'accepterais pas de revenir sans tous mes passagers, qui, pour moi, sont la priorité absolue.
Je me suis posé souvent la question en apprenant le retour de certains navigateurs sans leur épouse, ou avec un enfant en moins. Ce n'est pas un jugement: il est impossible d'apprécier une situation si l'on ne s'y trouve pas.

26 mars 2005

D'accord avec le belge.
Si l'équipe te conviens, tu t'intègreras rapidement et tu participeras avec enthousiasme:bravo:. Comme il est dit plus haut, tu évites le "môssieurjesétou" :non: et tu vas t'éclater :pouce:. Le mal de mer, si tu participes, tu n'y penseras même pas. Et si çà te plait, petit à petit, les choses vont se mettre en place dans ta tête et dans ton corps, les gestes simples mais efficaces viendront tout seul. Pas de soucis, et n'écoutes pas ceux qui te disent qu'avant d'y aller tu devrais faire ci et faire çà. Vas-y et le reste viendra.:acheval:
J'avais un copain, très sympa et gentil, du reste, mais avant de faire qquechose, il fallait qu'il soit au top. Du coup, il n'a jamais rien fait; Dommaaaage Eliane :mdr:
Bon vent à toi

27 mars 2005

le bateau c'est comme le vélo
il y a la théorie et la pratique

quand tu as la pratique tu en as + rien à faire de la théorie qui devient inutile

quand tu as la théorie bien à fond, tu ne sais toujours pas naviguer sur un bateau

va y en confiance et fais comme tu le sens, et tu verras que ça ira tout seul

amicalement

27 mars 2005

Théorie et pratique... pratique et théorie
On progresse plus rapidement et on va plus loin lorsqu'on mélange habilement théorie et pratique..
La pratique c'est savoir ce qu'il faut faire, la théorie c'est comprendre/savoir pourquoi !
La pratique permet de mieux assimiler la théorie.
La théorie permet de mieux progresser dans la pratique.

Vouloir négliger l'un ou l'autre serait bien dommage...

27 mars 2005

il ya les praticiens
qui prennent une fille dans leurs bras

et les théoriciens qui se contentent de lire playboy toute leur vie

chacun fait comme il veut et choisit bien sa méthode lui meme

amicalement

27 mars 200516 juin 2020

Pratique et théorie
Le cycliste qui aura appris par la pratique sans théorie fera 40 kilomètres, à 16 km/h de moyenne.Il aura mal aux genoux et sera bien fatigué.
S'il a appris la théorie et se sera entraîné méthodiquement,il fera 200 kilomètres à 30 km/h de moyenne (je ne parle pas des coureurs professionnels, c'est autre chose) et sera en pleine forme le lendemain.

Je parle en connaissance de cause: lorsque le bateau le permettait (thonier ou cargo)
j'avais un vélo à bord. Quand l'escale le permettait, je les faisais, ces 200 kilomètres.

Un marin (je ne parle pas d'un touriste) qui n'aura appris que de par la pratique deviendra un gabier, au mieux un bosco (c'est déja pas mal, j'en connais qui sont de très grands professionnels -à leur niveau- au delà, ils se reposent sur les connaissances théoriques et pratiques de "Tonton"). Les mousses qui "dans le temps" devenaient capitaines (Cook, Bernicot etc..)quoique riches d'expérience, "passaient à l'école" -à terre ou à bord-.avant de monter à la passerelle (ou sur la dunette)

Un ami avec qui j'ai navigué, excellent matelot mais c'est tout, a cru un jour pouvoirs'improviser "Skipper" .
Il est mort à sa première traversée (Sète-Cannes), faute de connaissances élémentaires en météorologie, en entraînant dans la mort son équipier, un jeune moniteur de voile.

Un jour, dans un bar où nous étions quelques "skippers", un amateur que nous aimions bien et qui avait navigué plusieurs années sur son bateau -qu'il avait acheté à Henri Wakelam , ami et complice de Moitessier- s'est laissé aller à dire "je suis un grand marin" , ce qui a déclenché instantanément un tonnerre de rires chez nous tous, qui savions ce qu'il en est d'être un marin, tout simplement.

Le touriste s'en sort tant que les choses ne vont pas mal, tant qu'ils ne navigue pas trop, pas trop loin, et par beau temps. Quand il y a problème, c'est la détresse, ou la tragédie. Le jeune Anglais (21 ans) dont je parlerai prochainement, a donné un exemple à méditer ( on navigue d'abord avec sa tête, les muscles suivent ): il survécu au sens propre du terme grâce à une connaissance pointue de la navigation astronomique (son sextant, dans sa boîte comme il se doit, emporté par la vague qui a dévasté son voilier; un GPS aurait probablement subi le même sort), par une parfaite maîtrise de la manoeuvre, apprise elle aussi, et par des prises de décision opportunes ainsi que des improvisations judicieuses.

Pour ma part, j'ai suivi d'abord un cours théorique, puis je suis allé pratiquer, tous les week-end, seul sur un Vaurien, en Février et Mars sur le bassin d'Arcachon, par tous les temps. Il n'y avait pas beaucoup de moniteurs sur l'eau, en Février et Mars.
Par la suite, j'ai suivi des cours, pour le permis B, le permis des eaux intérieures. Je suis retourné à l'école pour la navigation astronomique , puis en marine marchande, puis pour passer un diplôme de moniteur. Cela n'a pas été du temps perdu. En voyage, d'ailleurs, j'ai découvert -avec plaisir- que pratiquement tous mes acquis du lycée m'étaient utiles: les maths, la physique, la "cosmo", l'Anglais, la géographie, l'histoire même (pour aborder les gens des pays étrangers autrement qu'un "éléphant dans un magasin de porcelaine")et, au-delà du lycée le droit administratif, le droit maritime et le droit international qui m'ont permis de résoudre au mieux des situations délicates.

La connaissance distribue généreusement ses dividendes, toute la vie;
l'ignorance se paie : la facilité , la paresse du début se transforme en fardeau, voire pire "sur le terrain"

la navigation est un sport, une technique, une stratégie et une tactique d'adaptation à des éléments face auxquels nous ne sommes guère plus que des insectes, la différence étant l'intelligence, qui se cultive, la culture, les processus rationnels, les procédés techniques - qui s'apprennent.

la photo? lorsque les "appareils" font défaut, on peut soit pleurer et appeler au secours, soit trouver une solution -à partir de connaissances acquises nécéssairement-.

Euclide disait, à un souverain qui lui demandait , en quelque sorte une "méthode en 10 leçons pour apprendre les maths": "Il n'y a pas de voie Royale en Mathématiques". En navigation non plus: seulement de la curiosité, du goût,de la passion pourquoi pas, du travail, beaucoup de travail, ne pas faire d'impasse sur ce qui peut paraître insignifiant , progresser méthodiquement, comme dans la phase qui termine "Jonathan Livingston le goëland" : "commençons par le vol en palier".

27 mars 2005

faire tout ça pour finir par vouloir
assassiner ses prochains par noyade collective en plein océan...

est ce bien utile?

27 mars 2005

Ouais, ouais
Passant un été à l'école de voile municipale, j'avisai une classe de jeunes censés apprendre la planche à voile.
Ils prenaient pied sur le flotteur, en glissaient, retombant lourdement dans les centimètres d'eau qui baignaient la plage.
Sans remarquer l'absurdité de ce protocole ni les minutes payantes qui s'égrenaient, ils recommençaient toujours.

Intrigué par leur manège, je m'attardai.
Toujours ils remontaient, toujours ils retombaient, sans avancer d'un pouce, dans une atmosphère d'accablement muet.
Bec et pouce opposable mis à part, ils me remémorèrent cet autre bipède, le shadock.
De guerre lasse, et en hommage à cet animal, votre hisséoïste leur laissa la maîtrise du terrain.

On avait bien du leur bafouiller quelque chose sur le sec, mais faute de leur faire comprendre qu'en inversant les positions mutuelles de la dérive et du centre vélique, on se rapproche ou s'éloigne du lit du vent -ce qui aurait été facile à l'aide d'une girouette même rouillée- les petits malheureux n'avaient guère de chance de comprendre ce qu'ils faisaient.

Il y a trois mille ans, on fit boire la ciguë à Socrate pour avoir démoralisé la jeunesse.
J'attends sans compassion le verdict de ces pauvres coquecigrues.

27 mars 2005

en plus court...

C'est en forgeant qu'on devient forgeron

27 mars 200516 juin 2020

Il y a ceux qui aiment

bien étaler un soi-disant savoir pour qu'on puisse les reconnaitres et admirer leurs exploits et il y a ceux qui savent simplement, sans ressentir le besoin d'en faire état...

Les premiers amèneront fatalement à un nivellement vers le bas malgré leurs idées de mandarinat, les seconds conduisent inéluctablement à une forme d'élitisme...

Je ne me permettrais pas de juger de la meilleure des solutions
Chacun reste libre d'agir comme il le souhaite :alavotre:

pfffzzzz

27 mars 2005

Il y a aussi ceux..
Il y a aussi ceux qui ont la fibre de l'enseignement, qui souhaitent
simplement transmettre leur savoir à ceux qui sont demandeur..

Le savoir est une ressource personnelle qui ne diminue pas lorsqu'on la partage, bien au contraire...

27 mars 2005

J'ajouterais
que sans ceux-là, le forum n'existerait même pas... ;-)

Cap Horn, Chili

Phare du monde

  • 4.5 (36)

Cap Horn, Chili

2022