Antifouling Ultrasons

Pas de retour d'expérience, mais je me suis pas mal penché sur la question. Pour le moment, j'ai mis de coté ce sujet car j'ai pas mal d'autres choses à faire sur mon voilier et je ne connais pas encore ma consommation électrique.

Harsonic est très sérieux, et dans la normalité des prix. Il me semblait qu'ils préconisaient systématiquement 2 transducteurs, au minimum ... comme quoi les choses changent (ou je fais erreur). C'est peut-être différent pour les bateaux moteurs que pour les voiliers.

Pour un voilier, il faut assez régulièrement (tout dépend de ta zone de navigation ... pour la Grèce, probablement au moins tous les 6 mois) nettoyer la coque soit en plongeant, soit en passant une brosse type lulu. Après peut-être que sur un bateau moteur, la vitesse suffit à nettoyer ... si tu navigues suffisamment.

Dernier point, ne pas oublier qu'il faut alimenter en courant 24h/24h le système, donc il te faudra des panneaux solaires pour recharger tes batteries ... et bien sécuriser ton circuit électrique qui sera toujours en marche.

Je suis en cours de discussion avec Harsonic pour ma coque alu. Il préconise deux têtes pour mon 42".
Je pense faire le saut cette année.
Sablage de la coque, passage du zinc inorganique et mise en place du système à ultrason.

Bonjour,
L'antifouling à ultrasons (AFU) est efficace mais à beaucoup de conditions. J'ai essayé de les résumer dans le petit article en pièce jointe. Article rédigé dans sa première version sur la base de nombreuses compilations et révisé ensuite à la lumière de mon expérience personnelle.

Concernant les prix, du moins pour ce qui est de l'appareil, on trouve de très bons systèmes sur le net et pour bien moins cher que les prix cités. L'AFU gagne du terrain et les appareils se modernisent et se raffinent énormément. Il faut trouver celui qui a le meilleur logiciel et la meilleure combinaison de fréquences. a priori la plus large, donc. Dernièrement, un constructeur slovène s'y est mis et semble avoir un bon produit. Sinon les fabricants leaders sont les australiens et les hollandais, un peu derrière, les anglais et les américains.

Pour un bateau de 9m, je préconise 2 émetteurs + 1 dédié à la propulsion. Surtout pour un bateau à moteur.
En théorie, le rayon d'action d'un émetteur est de 5m, mais c'est un point de vue marketing. Aucune coque ne réagit de la même façon et il faut se résoudre à admettre qu'il s'agit ici d'un problème d'acoustique, donc très complexe. Mais c'est tout à fait faisable.

Trois ans est sans doute un peu ambitieux, même si cela a fonctionné pour moi, avec un résultat mitigé par un manque de rigueur dans la séquence. Je l'ai mis sur une coque sale et je l'ai gardé trois ans. Les coquillages ont commencé par tomber tous seuls mais au bout de 3 ans, le saildrive était envahi de moules. Il aurait fallu un émetteur de plus. Il faut donc prendre un système capable de gérer le nombre d'émetteurs dont on a besoin +1. Enfin, si cela existe, privilégier les systèmes qui accordent de la flexibilité dans la gamme de fréquence dont sont capables les émetteurs. En effet, dans pas longtemps, je pense, un fabricant sortira un outil d'analyse sous marine qui permettra d'optimiser les emplacements et les fréquences. Je recommande de commencer par une visite sous la coque au bout d'un an. Si un simple coup d'éponge la rend impeccable, c'est déjà pas mal. L'appareil peut s'amortir en un an.

Bonjour
Cette petite technologie est peut-être efficace sur la faune marine, il est aussi efficace sur l'être humain. Je possède un bateau en aluminium et les ultrasons d'un bateau à trois places du notre étaient audibles. J'ai été dans l'obligation de demander au propriétaire du bateau de débrancher le système, chose qu'il a fait très gentiment.

Il y a deux problème à éviter en installant ses transducteurs :

• Eviter de positionner les transducteurs à des endroits où la coque peut absorber les vibrations ; il faut donc éviter les sandwichs, boîtes de quille ainsi que les contre-moules de coques, sans gelcoat visible, pas toujours évident à détecter sans percer la coque ; j'ai ainsi découvert sur mon supercha qu'il y a un contre-moule, sans gelcoat visible, en face supérieure de la boîte de quille qui s'étend assez loin autour de la quille (plus de 10cm d'épaisseur de coque avec de l'air au milieu à 30cm de la quille) ; j'ai aussi trouvé 6cm d'épaisseur avec de l'air au milieu au niveau du moteur en découpant la coque pour installer le saildrive ; l'absence de gelcoat visible, de singularité ou de protubérance sur ces contre-moules installés sous les contre-moules des aménagements rend très difficile la détection visuelle.

• Eviter de positionner les transducteurs à des endroits correspondants à des noeuds de vibration aux fréquences du système. Il s'agit d'endroits où, même avec des vibrations importantes sur la coque, il n'y a pratiquement pas de mouvements à une ou plusieurs fréquences ; installer un transducteur à un noeud de vibrations diminuera le transfert des vibrations, même si un endroit donné ne peut être un noeud de vibration qu'à une partie des fréquences émises par le transducteur.

Avec un bateau stratifié, il y a donc de réels risques de ne pas très bien exciter sa coque selon l'installation des transducteurs. Cela vaudrait donc le coup de mettre au point une méthodologie simple. Un simple marteau est par exemple un excellent excitateur à spectre large.

Un peu de lecture pour passer le temps.

www.nauticexpo.com[...]09.html
cathwell.com
keelcrab.com
shipsonic
pro-antifouling.nl[...]system/
www.electronic-fouling-control.com[...]/
www.smart-antifouling.com[...]/ (pour ce que j'en sais, c'est le plus avancé mais j'ai pas d'actions)