Amarres et aussières
Bonjour, j'ai une question de novice...
J'ai un bateau de 4t5 Dufour 31, sur les bouts en vente il y a des poids.
Dois je prendre comme amarrage des bout de plus de 4t5 ou plus petit puisque il s'agit de retenir le bateau et pas de le lever.
J'espère avoir réussi à traduire ma réflexion !
Si par la même occasion vous avez des idées de diamètre et de type .je suis preneur
Par avance merci.
Ça dépend. C'est pour des amarres ou pour des haussières ?
Blague à part, en trois torons classique je prendrais du 16mm voire même du 14.
Certains bouts sont vendus comme étant eux-mêmes amortisseurs et permettant donc de s'affranchir de l'achat supplémentaire d'amortisseurs ressort ou caoutchouc. A moins d'avoir le bateau très loin du quai et donc une longueur de bout importante, je ne suis pas sûr que l'amortissement de ces bouts soit significatif...
Pour ma part, j'ai opté pour du trois torons basique équipé d' amortisseurs en caoutchouc.
Pour la nuit au port de passage en été ?
Pour des mois d'été en port abrité ?
ou pour l'hivernage dans un port agité ?
Pas le lever c'est sur mais il faut tenir compte de la force d'inertie du bateau lorsqu'il bouge.
Lorsque le bateau bouge par le vent ou le courant, la mer formée ou tout à la fois les amarres doivent encaisser cette force d'inertie du à la vitesse de son déplacement
Qui est égale à sa masse multiplié par le carré de sa vitesse et divisé par deux. Ce qui peut très très vite monter haut et péter une amarre même de fort diametre
Bonjour,
Sur un 31 pieds, pour les amarres qui servent en itinérance, du 14 suffit largement. Pour les amarres à l'année, peut être une taille au dessus (du 16) et encore c'est pas obligatoire.
Aussières (sans h !) en polypropylène 3 torons diamètre 14 ou 16 si la taille des taquets le permet, c'est souvent l'élément limitant. Sur ce type de bout il est facile de réaliser une épissure sur cosse qui est le plus sûr moyen d'éviter le ragage. Pour ma part j'ai des amortisseurs à ressort, c'est efficace mais ça grince, surtout à l'intérieur du bateau.
- Gros cordage qui sert à la confection des manœuvres dormantes, à l'amarrage des navires et aux manœuvres de force.
- Ralingue qui passe dans les mailles supérieures d'un filet de pêche et porte les lièges destinés à le soutenir ; filin reliant un casier à une bouée.
Merci à tous pour vos réponses, très instructives !
Au vu de certaines réponse je vais aussi regarder la différence entre haussières et amarres dans un Lexique...
aussières ! quant à faire des économies de bouts de chandelle sur des amarres/aussières, ce n'est pas recommandé ...
tatihu, dit l'instituteur, est un âne. changement de ponctuation, changement de signification.·le 18 mars 2023 23:10
Au contraire des cordages du gréement courant, les amarres ou (h)aussieres doivent être élastiques pour amortir les variations de tension.
Application, une vieille écoute ou drisse n'a pas à être recyclée en amarré.
Par ailleurs, il est bien pratique d'avoir deux jeux d'amarres, des longues (plutôt pénibles à manipuler) et des courtes (qui serviront plus souvent).
Et un jeu comprend des gardes.😉
Le polypropylène n'a pas d'élasticité et se dégrade aux UV. A éviter pour les aussières, de même que les écoutes qui n'ont aucune élasticité (idem pour les cordes d'alpinisme). De surcroit si on réforme une écoute, ce n'est pas pour l'utiliser en vue de l'amarrage du bateau. IL faut éviter la longue aussière qui combine traversier et garde par exemple. Il faut autant d'aussières que de fonctions. Lorsqu'on s'amarre, l'ordre d'utilisation des aussières dépend des conditions de vent et de courant, conditions qui peuvent nécessiter un ordre différent lors du départ.
Je ne vois guère de différence entre les diamètres à choisir selon qu'il s'agit de s'amarrer pour la nuit en croisière d'été ou d'un hivernage. Un coup de vent peut surgir même au cœur d'une belle croisière d'été!
Je suis un adepte d'aussières passées en double (indispensable pour le solo et les écluses). A bord de mon EdM de 8m, j'avais donc 4 aussières en toronné de 14 si ma mémoire est bonne, de 12m, deux de 15m pour amarrage au ponton lorsqu'on est à couple et une de 30m pour les cas extrêmes. Sans compter le stocks plus disparate pour les cas compliqués.
avec élasticité, ou sans.
selon le rôle qu'on leur demande.·le 20 mars 2023 19:14
Si tu as un peu de temps pour chercher, j'ai vu d'autres fils sur le sujet.
Ce que j'en ai retenu : il faut que l'aussière ait un bon coefficient d'allongement pour absorber les chocs et soit résistante à l'abrasion. L'idéal est donc une âme en polyamide qui va s'allonger et une gaine en polyester qui va mieux résister à l'abrasion.
Je rajoute une autre contrainte : la facilité de manipulation pour faciliter les manœuvres.
Donc souplesse et ne pas surdimensionner.
La contribution de sypasi du départ est AMHA pertinente, car fonctionnellement quand on navigue on a intérêt à avoir une aussière légère de petit diamètre et l'hiver à l'hivernage vu les vents actuels, il faut renforcer.
j'ai acheté les miennes chez ino-rope, mais il y a d'autres bons fournisseurs.
Un guide sur les matériaux versus leur utilisation: shop.inorope.com[...]-usage/
Si la dimension d'un taquet limite l'utilisation des amarres (en nombre ou en diamètre), on peut y mettre autour un loop en dyneema et attacher toutes les amarres qu'on veut à celui-ci. Je l'utilise par exemple quand il y a des gens à couple, sinon entre mes amarres et celles des autres cela fait des grosses pyramides de cordage.
il faut toujours des petits poids chez soi.
adage bien connu .
on parle de charge de rupture ou de travail
on n'utilise pas les mêmes matériaux pour faire des amarres
et du gréement courant ou même des lignes de mouillage
pour un dufour 31 du 18 en nylon pour les amarres et 20 pour la ligne de mouillage dans le même matériau
alain
J'ai vu le bateau d'un copain se fracasser à Colera, petit port espagnol entre Cerbère et Llança. où nous étions rentrés pour se mettre à l'abri d'un coup de vent annoncé.
Coup de Nord qui rentrait une houle pas possible, et lui, arrivé en dernier, avait dû s'amarrer pratiquement au bout de la jetée, là où la mer rentrait encore assez fort.
Il avait en guise d'amarres de vieilles drisses. Le bateau amarré, nous sommes allés nous remplir de calamares à la planxa con vino rosado muy fresco au restau du village.
Quand nous sommes redescendus au port, il y avait une grosse agitation et le staff du port, Jaime le maître de port de l'époque en tête, essayait de repousser le bateau qui tossait contre les enrochements, amarres cassées, sans arriver à rien.
On a tout essayé, mais le bateau a pivoté autour du musoir et est allé s'échouer sur la plage, où il a continué à chaque vague à monter un peu plus sur les galets.
Le coup de vent a duré trois jours. Il a fallu faire appel à un petit remorqueur local pour remettre le bateau à l'eau.
Bilan: les bordés massacrés à la limite du défoncement, mais tout bien inspecté, ça se résumait à du cosmétique.
Les Folie Douce, c'était quand même costaud.
Voilà, avec des amarres dignes de ce nom, il aurait certainement évité de se retrouver dans cette posture.
Perso, en croisière, j'ai des amarres de 16 en trois brins, un oeil épissé à une extrémité et je les passe en aller-retour sur les taquets du ponton.
Au port, les mêmes en 14, pil poil à la bonne longueur, mais là, on est parfaitement à l'abri de tout.
VdB
J'utilise volontiers mes anciennes drisses, il n'y a pas de raison, cela reste un cordage. En amarre principal, une ancienne amarre de ferry va très bien, son poids garantie l'élasticité (vu son diamètre, elle est tourné autour du mat). Contre le raguage je préfère le chiffon au tuyau, car celui-ci use le cordage au niveau de sa coupe.
Bonjour pour mon voilier de poids comparable je préfère prendre des amarres de diamètre 12 en double tresse polyamide / polyester, très souple, facile à envoyer et surtout adaptées aux taquets! En hiver ou si la météo est mauvaise je double, en 10 ans jamais eu de soucis ! C'est vrai que vivant à bord la surveillance est plus facile. Mais je peste contre les fabricants de bateaux de grande série qui mettent des taquets pas du tout adaptés à des amarres 3 torons de fort diamètre!
Doubler les amarres 🤔🤔🤔🤔.
Si elles sont trop faibles, elles vont casser l'une après l'autre puisque il est peu probable que la tension soit exactement répartie entre les deux amarres 😱.
Pour moi, ce n'est pas une bonne solution.
Doubler une amarre et des amarres en double, ce n'est pas ma même chose.
Je pense que dans la discussion ce sont des amarres en double (2 fois 1)
Si toutefois vous prenez 2 amarres et les employez comme une, vous aurez plus qu'une c'est sûr.?
JJ
Les noeuds, le passage dans des anneaux de faibles diamètres font que les fibres du cordage ne travaillent pas dans le bon sens, le ragage est la pire des plaies, c’est pourquoi il faut fourrer, à bord c’est tuyau d’arrosage jaune et tuyau d’incendie, même de petites et vieilles sangles de levage pour s’amarrer sur des fers à béton ou des anneaux corrodés, et toujours des amarres en polyamide, pour préserver les taquets et partiellement le confort à bord. J’ai de belles amarres tressées très souples pour le quotidien et les beaux jours et des très moches de gros diamètre quand la situation l’exige
Bonjour,
Comme certains, j'utilise de plus en plus le noeud d'alouette pour attacher les amarres à terre ou sur coffre. C'est facile avec des amarres ayant des boucles épissées. C'est ce qui s'use le moins quand on ne veut pas utiliser de manilles ou que celles-ci sont interdites dans certains ports. Avec les amarres COUSIN Futuna de 14 mm, souples et très solides, les boucles des noeuds d'alouette se décoincent facilement à la main.
Mis à part pendant les manoeuvres, je ne double jamais les amarres pour éviter qu'elle frottent et s'usent.
Toutes mes amarres ont une de leurs deux extrémités avec une grande boucle épissée. C'est utile aussi en amarrage provisoire quand quelqu'un se propose de prendre l'amarre. J'ai vu qu'il y a moins d'hésitations quand on tend une boucle à passer autour d'un taquet ou d'une bitte d'amarrage.
Phare du monde
Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie
2022