Algues et Kiwiprop.

Pour avoir utilisé une kiwiprop pendant 15 ans et 10.000 milles pas de souci. J’ai même pris un câblot de casier qui a bloqué le moteur. J’ai mouillé et changé sous l’eau une des pales qui était légèrement fissurée. Avec une hélice en ferraille je l’aurais très certainement faussée de manière définitive. Les algues à mon avis il n’y aura pas de différence avec n’importe quelle autre hélice

La Kiwiprop a un excellent rapport qualité prix par rapport à ses homologues vendues deux ou trois fois plus cher. Un autre avantage sa légèreté la rend moins destructive pour l'inverseur et moins sujette aux vibrations. En contrepartie elle consomme plus qu'une tripale 10 à 15% comme d'ailleurs les hélices similaires, elle est moins performante dans la mer formé et il ne faut pas dépasser 1300 tour à l'arbre, il y a un risque de cavitation vers 1400/1500 tours/mn. Il faut la graisser chaque année et la nettoyer sans marquer les pales. On peut modifier à sa guise le pas (sur chaque pale) il faut évidemment un angle identique pour les 3, Il faut compter les tours de vis et contrôler avec un pieds à coulisse. La marche arrière est très efficace meilleure qu'avec un tripale fixe car les pales pivotent dans le bon sens.

J'ai une Kiwiprop sur mon biquille en Manche, et je prends beaucoup d'algues en raison de l' absence de quille devant l'hélice.

Le bateau ralenti de 0,5 noeud, qd un gros paquet de ses algues filamenteuses s'enroule dessus.

Il suffit un coup de marche arrière au ralenti pour que ça parte.

Pour améliorer le résultat, j'ai mis un coupe orin. Juste une bague abec des dents. Rien ne résiste un un passage en marche arrière.

L'hélice est impeccable après 10 ans de service.