Affaler un spi en drapeau

Bonjour,
Hier j'ai participé à une régatte avec un Dufour 4800 dans le brouillard et je me suis retrouvé sous spi à 100m de la plage avec un vent de 16 knts.
Ne voulant pas affaler tout de suite j'ai loffé et me suis retrouvé au prés bon plein toujours sous spi; mais la plage se rapprochait toujours et le fond remontait à 2m...
Il fallait que j'affale d'urgence mais je ne pouvait plus me mettre vent arrière car j'allais m'échouer...
Donc j'ai largué le bras et l'écoute et evidemment le spi s'est mis en drapeau. on est remonté au prés comme celà jusqu'à s'éloigner un peu de la plage, puis on s'est remis vent AR pour affaler en vitesse, puis revenir au prés.
Avez-vous une solution pour affaler le spi au prés, sans le mettre en drapeau ?
merci!

L'équipage
11 mars 2013
11 mars 2013

Ton spi n'était pas en drapeau si ton écoute de spi était larguée.

Tu as commis une me semble t-il, il ne faut jamais largué l'écoute, c'est la seule erreur que tu es commise.

Dans l'urgence, écoute bordée, par ce vent modéré, tu aurais pu faire route au bon plein puis affaler classiquement.

11 mars 2013

Question un peu difficile, tu n'es pas cense etre souvent au pres sous spi!

Sur un affalage tardif a la bouee sous le vent ca peut cependant arriver.

Dans ce cas nous gardons l'ecoute en tension et choquons la contre ecoute (ou bras) en grand (spi en drapeau).
Il faut ensuite une bonne coordination entre le choque de drisse et la recuperation du spi par l'ecoute.

Il est pratique de recuperer la bordure avant l'affalage pour eviter que le spi aille a l'eau mais ca n'est pas toujours possible dans la brise.

Sur des affalages au largue serre dans la brise en equipage reduit on passe parfois la contre-ecoute ou une short sheet sous la bordure de la GV (affalage boite a lettre) qui a pour effet d'etouffer le spi avant de le passer dans la descente.

11 mars 2013

Vinking 35: je n'ai pas largué l'écoute, je l'ai juste choquée en grand.
Dr feelgood: je n'ai pas bien compris ton histoire de contre-écoute...
Merci

11 mars 2013

Ca y est, j'ai compris !
SOUS la bordure == entre la bordure et la bôme ...

11 mars 2013

Viking 35, s'y connaît et il a parfaitement raison. La grosse erreur à me pas commettre est de larguer l'écoute. On appelle bras de spi l'écoute qui est frappée sur le tangon. L'écoute de spi est donc sous le vent lorque l'on n'est pas plein vent arrière. Lors d'un empannge, on fait passer le tangon sur le nouveau bord au vent, On décroche le bras de la ferrure de tangon. On frappe l'écoute qui devient ainsi le bras de spi et on borde l'écoute sous le vent qui avant empannage était le bras !...
Dans le cas de Cristobal, il suffisait de larguer le point d'amure du spi, en ouvrant le mousqueton du bras de spi. En même temps de border l'écoute de spi au maximmum pour éviter que le pi ne chalute. Ensuite choquer à la demande la drisse de spi et rentrer le spi à mesure sous la GV bordée ou encore en faisant passer le spi sous la bome comme l'indique Dr Feelgood. C'est la technique classique utilisée par les régatiers au virage à la bouée sous le vent pour remonter au près après le bord de portant. Il existe une autre technique dite de l'affalage à l'australienne, plus rapide mais qui exige une parfaite coordination.

11 mars 2013

Bonjour

Je pense que Cristobal veut dire que pris de court, il a fait la manoeuvre recommandée Glénans, comme dernière solution pour l'homme à la mer sous spi, pas vraiment en drapeau, mais en cône derrière la tête de mât...

Ce qui est recommandé, c'est d'être cap de le rentrer illico-presto !

Alain :-/

11 mars 2013

pas d'accord, les amis:
du grand largue au vent ar, on choque le bras en grand
du largue au bon plein(si on est obligé) on choque la drisse en grand, on récupère et on choque le bras a la demande ensuite, une fois la moitié du spi récupéré.
si on choque le bras en premier au largue sérré, avec le vent apparent on a toutes les peines du monde a rentrer le spi, plaqué dans les haubans.
alors qu'en choquant la drisse, il vient se déventer derrière le génois et c'est infiniment plus facile.

11 mars 2013

Paséo n'a pas tort mais dans l'urgence mieux vaut larguer seulement le bras...

11 mars 2013

@bmayer: la boite à lettre est bien entre la GV et la bôme, c'était pas très clair en effet.

@Christo: désolé de la confusion, en asy tu as une contre ecoute libre sans tension que tu peux passer entre la bordure et la bôme.
En sym avec 2 bras/2 écoutes également, sinon, il faut utiliser l'écoute (sous tention...) ou gréer un bout libre et le renvoyer ou tu veux.

A priori si tu fais un affalage "imprévu", tu n'as pas eu forcément le temps de hisser le génois, et ne peux donc pas déventer le spi derrière le génois, d'où l'intérêt de la "boite à lettre" qui étouffe super bien.

Sur mon nouvel asy, mon voilier m'avait proposé un bout d'affalage courant de la tête jusqu'au milieu de la bordure, mais sur des tailles de spi limitées ça me parait un peu too much.

11 mars 2013

J'ai un spi symétrique; j'ai renvoyé le génois, mais au prés ça ne dégonfle pas le spi qui volait au 3/4 AR du bateau.
J'ai eu peur de choquer la drisse...

11 mars 2013

le pire:choquer les 2 (drisse et bras)avant que le spi soit rentré:il passe à l'eau
le mieux: choquer la drisse en grand(ce qui implique qu'elle soit prête)
Le cas ou tu est déjà au prés pour l'affalage revèle que tu a été obligé de lofer,(tu l'explique bien) c'est pour ça que le rattrapage est un peu délicat et toujours un peu brouillon.ça arrive aux meilleures d'entre nous.

11 mars 2013

c'est vrai qu'au pire, on se bagarre un peu, mais c'est plus spontané.
On est cependant bien tous d'accord pour surtout ne pas choquer l'écoute( a part un affallage dans le capot avant en fameuse), mais c'est un autre sujet

11 mars 2013

Un petit affalage à l'australienne ou italienne selon les versions, ça peut marcher non?
Au travers, on percute la drisse pour que le spi se retrouve à l'horizontale et on ramène plutot assez vite de préference.
Le bras n'est choqué qu'a la fin si je me plante pas :).
Je suis loin d'être infaillible sur la technique.

11 mars 2013

Pour affaler près du vent, lorsqu'on ne peut pas se mettre vent arrière/grand largue pour dégonfler le spi, j'utilise l'affalage "à l'australienne" :
- vérifier que les bouts sont clairs,
- Il est préférable de mettre le génois (indispensable en régate)
- un équipier pour attraper le spi au point d'écoute
- Larguer la drisse en grand
- l'équipe attrape le spi par le point d'écoute (au besoin en s'aidant du barber). Il le descend dans la descente.
- On affale en premier en ramenant la têtière et le haut du spi. Puis après le point d'amure (en filant le bras à la demande).

ça peut faire peur de lâcher la drisse de spi en grand, mais ça vide d'un coup le spi, et il se met à l'horizontal au dessus de l'eau (grâce au vent qui passe sous la bôme). Et il y a le temps de rentre le spi sans qu'il chalute.
Suivant la taille du bateau et le nombre d'équipier, il peut y avoir une personne pour ramasser le spi. Deux : un qui attrape le spi et l'autre dans la descente pour le ramasser. Trois : deux qui attrapent le spi et un dans la descente...

Attention à ne pas faire cette manœuvre au vent arrière ou au grand largue, le spi va se mettre à l'horizontal devant le bateau... et sans doute finir sous le bateau !

Enfin, préparer l'arrivé du spi dans la descente (pas de feu sur la cuisinière, pas d'appareil photo sur la table à carte, ...)

11 mars 2013

La prochaine fois, je pense que j'essaierai cette technique; il ne faut juste pas avoir peur de choquer en grand la drisse...

12 mars 2013

Avec un grand spi (+ de 80 m2), en larguant la drisse en totalité, ce n'est pas gagné s'il y a moins de 20 nds de vent

12 mars 2013

Il faut aussi se dépecher... mais c'est très fun

20 avr. 201420 avr. 2014

"ça peut faire peur de lâcher la drisse de spi en grand, mais ça vide d'un coup le spi, et il se met à l'horizontal au dessus de l'eau (grâce au vent qui passe sous la bôme). Et il y a le temps de rentre le spi sans qu'il chalute."

J'ai vécu ce cas de figure mais il faut préciser que si le vent est déjà à 4 B, ben il faut le ramener par l’écoute avec le winch pour pouvoir attraper la chute car il y a une sacré force qui le maintient... Après il vaut mieux essayer de rassembler la chute du spi pour diminuer la résistance mais ça se fait pas tout seul...

11 mars 2013

en general aux allures serrées sous spi le type d'affalage recommandé est un drisse en 1er en effet beaucoup plus facile et qui evite les eventuelles accrocs, dechirure, voir meme blocage du spi dans les BDF si on choque le bras et que l'on repart au pres

11 mars 2013

D'accord avec tout ce qui a déjà été dit... Je pense que dans cette situation, j'aurais peut-être commencé par enlever le tangon pour pouvoir loffer et m'éloigner de la plage tout en affalant le spi au vent

11 mars 2013

pas oublier le noeud en double 8 sur la drisse de Mr SPI !!
avais tu gardé ton foc?

11 mars 2013

Pour mon assy que je manipule seul, je largue l'amure sans toucher à l'écoute après avoir rétabli le génois. La voile vient alors dans "l'ombre" du génois et de la GV; c'est seulement à ce moment que je largue la drisse.

11 mars 2013

Pour larguer le spi au près, d'accord avec l'affalage à l'australienne, à deux conditions. Au moins 3 équipiers expérimentés en plus du barreur. 1 à la drisse + 1 pour brasser sous le vent derrière la GV + 1 pour rentrer le spi dans la descente. Tout est dans la rapidité et le synchronisation de la manoeuvre. Sinon risque de chalutage. En cas d'urgence, dans le cas qui nous est soumis, et avec un équipage réduit ou pas familiarisé avec l'affalage à l'australienne, je maintiens comme viking 35 qu'il est préférable de larguer le mousqueton côté tangon (bien sûr). Il est toujours possible de remonter au près pour se dégager des obstacles au vent et après de voir venir pour affaler le spi. D'accord, le spi peut se prendre dans les barres de flèche si le génois n'a pas été envoyé avant le l'ouverture du mousqueton, mais on peut attendre dans cette position pour règler le problème tout en remontant au vent.

11 mars 2013

mon problème est que je n'avais pas d'équipier expérimenté à bord...

11 mars 2013

L'affalage "à l"australienne", en larguant d'abord la drisse est certainement valable pour un spi symétrique, avec un point d'amure sensiblement au dessus du pont. Mais qu'en est-il avec un asymétrique, dont le point d'amure est bas? N'y a-t-il pas un très gros risque de chalutage, si le vent n'a pas assez de place pour passer en dessous et le maintenir à l'horizontale? Ne vaut-il pas mieux, dans ce cas, choquer d'abord le point d'amure, pour l'amener derrière la grand-voile? C'est ma technique habituelle, et je n'ai encore jamais eu de problème.

11 mars 2013

Merci beaucoup pour tous vos conseils! Bonne nav!

11 mars 2013

Je ne vois pas l'intérêt de choquer le bras de spi. Le bras doit être passé dnas la ferrure du tangon et c'est le mousqueton du bras qui doit être refermé sur l'oeillet du spi. Pour larguer ce point d'amure, il faut ouvrir le mousqueton et non pas choquer le bras. Methode traditionnelle et qui a fait ses preuves depuis...je ne compte plus

11 mars 2013

Islay: C'était effectivement la méthode qui était décrite dans les livres.

Mais, en course, depuis des dizaines d'années, on largue le bras plutôt que d'aller s'aventurer à l'avant pour décoincer le mousqueton. Cela évite aussi de prendre le tangon dans la tête quand le mousqueton du bras s'ouvre...

11 mars 2013

Pour larguer le point d'amure, je continue à ouvrir le mousqueton sous charge. Mais je suis bien d'accord avec la manœuvre décrite par viking35: à force de me prendre un coup de bôme sur la tête lors du largage, je vais bien finir par revenir au largage en grand du bras...!
Pour en revenir à la question, je pense que j'aurais loffé en catastrophe, tout en larguant le bras et en affalant. Pour l'affalage, j'ai l'habitude de balancer la drisse à l'eau ce qui freine juste comme il faut la descente. Comme cela a été précisé apr un héonaute, ne pas oublier de positionner un noeud d'arrêt en bout de drisse afin d'éviter un chalutage qui peut devenir très chaud dans les conditions décrites...

11 mars 2013

Oui, j'ai vu ça, mais je ne fais plus de régate et puis maintenant avec les asymétriques et les gréments fractionnés on utilise des techniques issues du dériveur. c'est aussi bien, à condition d'avoir des équipiers très réactifs. Avantage, on n'envoie pas d'équipier faire le guignol sur le balcon avant pour attraper la tirette du mousqueton, mais je ne suis certain que la méthode soit ausi sûr.

11 mars 201311 mars 2013

Aucun problème en larguant le bras il suffit d'avoir assez de longueur pour éviter d'avoir a tout repasser pour le prochain envoi et sur certain bateaux il faut être acrobate pour attraper la tirette.

11 mars 2013

surtout que dans le cas du présent post, la plage de sable fin et la sonde des 2 m arrivaient vite.
Il est infiniment plus réactif de larguer un cordage que d'envoyer qq a l'avant, avec le doute quand a sa faculté de réussir(beaucoup plus de traction avec l'oloffée)
Dans le présent cas, la drisse et pas le bras...j'insiste.
Faites donc les essais de chaque, lors de vos prochains entrainements(drisse ou bras) et vous m'en direz des nouvelles.
A noter que si vous larguez la drisse en premier entre grand'largue et vent-ar, le spi passe sous le bateau.
réfléchissez quand même avant de lancer la manoeuvre

11 mars 2013

Je suis entièrement d'accord avec toi Paseo dans le cas présent c'est d'abord la drisse.
Je répondais a Islay qui se demandait si le largage du bras était une manœuvre aussi sure que de d'ouvrir le mousqueton.

11 mars 2013

Larguage du bras en régate depuis des dizianes d'années...Pas vu en 19 semaines de Cowes entre les années 65 - 85 et donc pas pratiqué. Depuis, sans doute avec la généralisation des gréments fractionnés. Les spis sont maintenant tout petits. Je suis curieux de voir cela dans les régates "classic" avec les gréments en tête, les petites GV et les grands spis sur des voiliers entre 12 et 20 mêtres, voir plus. Maintenant qu' Islay est éligible comme voilier "classic", c'est promis je m'inscris, à condition d'avoir l'équipage. Avis aux amateurs.

12 mars 2013

J'ai un spi en tête et il fait 100m2; ça tire bien....

11 mars 2013

tout ceci est naturellement valable pour spi symétrique avec tangon.
Pour asy sur bout-dehors, toujours l'opération inverse de l'envoi, c'est a dire, d'abord larguer le point d'amure, puis la drisse, quel que soit l'allure d'affalage.
ça avait peut être besoin d'être précisé....

11 mars 2013

Euh, et avec une chaussette ce serait pas une solution aussi, par hasard?? :heu:

12 mars 2013

si mais en regate tu peux oublier la chaussette

12 mars 2013

Une chaussette te fait prendre plus de risque, car tu dois aller faire le tintin sur la plage avant et si tu as 2 m de creux et plus de 20 kts, t'es quand même mieux dans ton cockpit pour ramasser la toile...

12 mars 2013

J'ai supprimé ma chaussette, c'était trop la galère en régate

12 mars 2013

Maintenant, j'ai aussi une chaussette. A mon avis c'est pas le pied... Risque de bourrage du spi dans la chaussette, ça m'est arrivé. Depuis j'ai fais élargir la chaussette pour éviter ce genre de problème et je n'utilise plus le spi en équipage réduit, alors...La bonne vielle technique de l'ouverture du mousqueton me paraît plus sûre. Un gros inconvénient, c'est vrai, il faut aller à l'avant pour larguer le point d'amure, ce n'est pas ce que l'on peut faire de mieux en matière de sécurité pour l'équipage.

12 mars 2013

Une étoile à Islay pour : "une chaussette. A mon avis c'est pas le pied".

13 mars 2013

SVP,ne pas y voir une critique....mais plutot un conseil...
A moins d'avoir un équipage nombreux,compétent etsurtout entrainé aux manoeuvres de spi,mieux vaut prendre de la marge pour ne pas se mettre dans une position (presque)sans issue....un peu d'anticipation t'aurait épargné cette mini acrobatie,et,qui sait,tu n'aurais pas perdu du temps..;voire mieux,tu en aurais gagné,,??

13 mars 2013

C'est même un bon conseil. Sauf que la régate, c'est pas de la ballade. On ne choisit pas les bords à tirer en imaginant ce qu'il pourrait se passer et donc avec la marge de sécurité habituelle en croisière.
Durant la dernière régate de la saison, la marque sous le vent était à un cinquantaine de mètres de la rive; on a dû faire une dizaine de manche, donc on a dû affaler le spi à cette bouée une vingtaine de fois. Je me suis qu'il arriverait bien un moment où ça merderait, drisse coincée, écoute de spi sur-pattée, etc, mais ça la fait; si on s'était promené, avec "môman", on l'aurait joué plus sécure...

13 mars 2013

Oui mais dans le brouillard en voyant la plage au dernier moment, c'était un peu la panique...

13 mars 2013

Que faisait le navigateur?
A quel endroit cet incident s'est il passé?

13 mars 2013

Le barreur, navigateur, équipier de spi c'était moi...
J'ai fait l'erreur de ne pas rentrer les coord. de la bouée sous le vent dans le GPS.
Il est vrai que dans le sud on n'a jamais de brouillard; je n'avais jamais vu ça!!

13 mars 2013

et tu préparais également la potée auvergnate du midi?

13 mars 2013

bonjour, dans ce genre de situation, (affalage prés de la côte, et nécessité de lofer rapidement, pour s'éloigner de la côte , et aussi , enchaîner le bord suivant ) , certains équipages , pratiquent l'affalage "à l'australienne"....

C'est à dire, enrouler la bouée , et choquer en grand la drisse de spi, sans lâcher le bras , pendant que le bateau repart au prés , le spi , tenu seulement au tangon , se met à l'horizontale , à 2 ou 3m au dessus de l'eau, et les équipiers disponibles le rentrent sous la bôme, en commençant par le point d'écoute.......ça va très vite , le spi est rentré avant que le bateau ait fini sa relance.......il faut juste assez de vent pour tenir le spi , dans la pétole le spi peut toucher l'eau........mais c'est rare, si on garde assez de vitesse....

13 mars 2013

Pourquoi pas Pitalugue, mais faut pas avoir de concurrent sous son vent...

13 mars 201313 mars 2013


équipez vous comme ça vous pourrez même faire de la marche arrière avec
alain

13 mars 2013

Il faudrait se mettre d'accord: lacher le bras, ou lacher l'écoute???

13 mars 2013

Cette année, lors de la course des iles en solo, le comité mouille la ligne d'arrivée, devant Port Haliguen à la Cardinale Sud, les cailloux sont à environ 500m, après une course de nuit compliquée de Yeu à Groix pour finir Teignouse et port Haliguen.
à environ 12 Miles de la Teignouse, le vent pile dans l'axe Sud est de 22 à 25 kts voir 27kts + clapot très court où la longueur de bateau ne passe pas, à tirer des bords avec tout dessus GV et Foc donc bato en vrac, 4,5kts quand le bateau bute dans le clapot, la joie au petit matin, puis passage de la Teignouse au travers, puis j'envoie le spi pour le peu restant, avec des claques à 27kts ça marche plutôt bien, puis je vois la ligne, et je regarge et je vois les cailloux très proche, un peu fatigué et un peu de pression avec les claques à 27 kts, déboulant à 11 -13 kts, je comprends vite que, il faut que j'affale quasiment sur la ligne, car affaler puis reprendre une route NO à ouest, en solo, avec la fatigue, et la mer clapoteuse, fallait pas de couac, donc pratiquement sur la ligne affalage comme un sagouin (les solistes savent bien faire), puis cap vers l'ouest, avec évidemment le clapot et le foc qui se remonte tout seul....Mais c'est vrai que à ce moment là, j'aurais pas aimé un couac (par contre couteau à poste si besoin, c'est toujours mieux de couper un bout que de titiller du cailloux)
Sinon pour l'anecdote, Départ de Yeu, il faut laisser Groix à tribord, chenal Teignouse puis Port Haliguen, pour monter vent de ouest au près mais sur un bord, puis 3 h de spi dans le changement de vent qui passera Sud Est et tout le reste au près, donc pour résumer sur 105 miles de parcours, environ 20h35 de course pour 3 h de spi, et le reste au près, vive le près.....

Cap Tanneron  Porte de la Mer Egée

Phare du monde

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