Pourquoi peu de longues navigations en bateau moteur ?

Problème n°1 des bateaux à moteur(s), l'autonomie.
Et le coût.
Je possède une Antarès serie 9 avec un Volvo KAMD 43:de 230 ch. Réservoir 400 litres.
Je suis remonté d'Agde à Corfou, 16 noeuds, beaucoup de carburant !
Je navigue depuis 4 ans en Grèce à environ 7,5 noeuds, 1,4 litres au mille.
Certains gros trawlers (Grand Banks) traversent l'Atlantique en bande à 5 noeuds...
La voile est supérieure économiquement, esthétiquement, écologiquement et ethiquement...
Mais, voilà, j'ai une culture cambouis ..

Et le bruit d'un moteur pendant 1 semaine complète n'est pas des plus agréables !

Passagemaker avait 3 200 miles d'autonomie avec 4 800 litres de GO.
15 m de long, un seul moteur Diesel Ford-Thornycroft 6 cylindres

Pourquoi te répondre ? tu fais les questions et les réponses...
Bonne réflexion ! tu finiras par trouver.

si je gagne au loto, ça m'irait bien, moins d'un litre/ mille :
www.balta.fr[...]14.html

Bah, j'ai fait les deux
Le trawler etait bien plus confortable qu'un voilier et avec 2x65 cv à 6.5 nds je ne depassais pas 6 litres heure au total.
Les traversées essentiellement Continent/Ajaccio en direct.
Donc quasiment aussi economique qu'un voilier au moteur.
En revanche, je n'aimais pas la sensation de voir dépendre que de la mécanique.
Sur un fifty, en cas de gros soucis (gasoil pollué, cul de chalut dans la/les helices...) Y'a toujours les voiles.
Sur le trawler, en plus du tape-cul, j'avais envisagé un cerf volant type Parlier si je l'avais gardé.

Un officier, commandant de bateaux gris appréhendait les mutations sur navires à une seule ligne d’arbre.
Il ne faut pas que la propulsion ait une défaillance.

@ Peuwi.
Tout d'abord je ne pense pas qu'il faille absolument séparer vrais voileux et ceux qui veulent aller du point A au point B.
A part certains cas, il y en a bcp qui se retrouvent dans les 2 catégories : plaisir de la performance à la voile ET plaisir du voyage (aller du point A au point B)
La grande différence me semble t il c'est que la voile est plus un mode actif et donc on retrouvera plus de monde à vouloir voyager avec leur bateau.
Bien sûr il y a aussi des "actifs" en motonautisme mais de manière différente : pour beaucoup, le bateau à moteur constitue plus un moyen de loisir pour faire de petites virées entre amis vers des coins sympas, plonger, du ski nautique et encore -et c'est peut-être le plus grand nombre- d'aller à la pêche.
Deux manières de vivre la mer avec une approche différente.
Avec la voile il y a tous les préparatifs de départ, avec le moteur tu tournes les boutons et vogue ! (en gros hein ! 😉 ) D'après ce que tu écris sur le nombre de bateaux à voile qui vont au moteur, ce pourrait en être l'explication...
Personnellement j'aurais aimé avoir un bateau à voile mais c'était hors de question pour ma compagne. J'étais prêt à signer pour un Saga 27 équipé en fifty, mais le bateau était très rouleur et une vitesse maxi de 7 nœuds me paraissait insuffisant pour rejoindre un port en cas d'urgence. (j'aime bien qd ça tape un peu mais je ne veux pas effrayer et dégoutter ma compagne)
Donc pour moi, notre bateau à moteur c'est pour du voyage côtier ou lacustre ou sur les canaux. Le fait qu'il soit transportable sur remorque permet de choisir sa zone de navigation.

Il faut l'envie , et avec l'envie on peut allez loin. Il bien sûr un peu de budget
J'ai eu la chance de pas mal me balader avec un moteur et faire de nombreuses traversées que ce soit en manche , mer du nord ou méditerranée et tout cela avec des bateaux pas forcement très gros.
Les Scilly, Wight, Londres, Danemark, Norvège et même le Spitzberg ( livraison d'un 4m30 sur place) et puis la corses avec traversées et Sardaigne .... Depuis quelques années nous avons un peu plus grand, Antares 9.80, avec laquelle nous montons en corse ou vers les baléares ( traversée entre 10h et 14 h ). Nous évitons les traversées de nuit , difficile d'une part d'éviter toutes les saloperies qui flottent et risquent de bloquer les hélices et d'autre part quand la mer se lève, de nuit pas de possibilité de lire la mer et le trajet devient très inconfortable ( pour des petites unités en tout cas ).